mardi 10 mai 2016

[Chronique] Rétrospective de mes lectures manga d'avril 2016

En avril dernier, j'ai eu la chance de découvrir, grâce aux éditeurs, certains mangas que j'ai pris plaisir à partager avec vous au travers de mes GeeKritiques. Faisons donc le point ensemble sur mes diverses lectures du mois précédent. Pour cette 4ème rétrospective #Manga je vais m'attarder brièvement sur 9 titres qui sont Omega - Alien Mégalo sous Contrôle T.2 (Kazé), One-Punch Man T.2 (Kurokawa), Happy Clover T.1 (nobi-nobi!), Ultraman T.1 (Kurokawa), My Hero Academia T.1 (Ki-oon), Are You Alice? T.2 (Kazé), Blood Blockade Battlefront T.1 (Kazé), Beyond Evil T.2 (Kazé) et Hamatora The Comic T.3 FIN (Kurokawa). Petit bonus ce mois-ci avec une critique vidéo de K-ON! Le Film (Kazé).



On fait donc dans un premier temps la connaissance du chef de ce clan, Seigi Tanaka et forcément une rencontre Shiro/Digicode VS Seigi Tanaka a lieu et elle s’avère très électrique ! Ce genre de situation aura lieu de nombreuses fois au cours de ce tome. Le mélange action/humour marque toujours par sa présence, on passe du coq à l’âne mais de manière bien ficelée et c’est fort plaisant. Pas de changements au niveau des scènes de combats qui répondent à l’appel du shonen et qui ne manque pas de punch ! J’aime toujours autant les dessins qui émanent de ces scènes, avec de bonnes ponctuations graphiques. On n’oublie pas les autres situations délirantes portées sur les prises de becs entre Shrio et Digicode qu’on aime tant découvrir et qui s’entendent toujours comme chien et chat. Seigi n’y échappe pas non plus et j’ai d’ailleurs trouvé que ce personnage était bien mis en avant, dévoilant certains traits de caractère assez particuliers. Un personnage assez charismatique lors de certaines phases que je ne peux dévoiler pour éviter de vous gâcher le plaisir de découverte.

Découvrir la critique complète : Omega - Alien Mégalo sous Contrôle Tome 2


J’ai particulièrement apprécié la précision retranscrite dans le combat contre Scaravageur. Certaines scènes et vignettes sont tout bonnement sublimes. Côté action : on est servi, cela ne fait aucun doute. Côté humour : on l’est tout autant et ce tout du long. On ne tombe pas dans le dérisoire en passant d’une scène d’action à celle d’humour ou d’une vignette à l’autre. D’ailleurs, niveau humour même la couverture n’a pas été épargnée. Si vous jetez un œil, certes on y voit Genos très sérieux en premier plan sur la face avant, laissant Saitama sur le bas en arrière-plan d’un air totalement m’enfoutiste, mais si vous vous attardez sur la face arrière, là vous découvrirez à quel point Saitama sait faire l’imbécile en toute circonstance. Et si maintenant, vous retirez la couverture complète, vous verrez une situation tout autre où Saitama fait preuve une fois de plus de son pouvoir. J’aime beaucoup cette couverture intérieure, elle en jette vraiment !

Découvrir la critique complète : One-Punch Man Tome 2


Bien que Happy Clover s’adresse au jeune public, je dirai tout de même que cette série vise notamment les jeunes filles. Alors certes, les jeunes garçons pourront se laisser tenter mais il n’en demeure pas moins que la licence plaira davantage aux jeunes filles. Pourquoi ? Eh bien, même si on y découvre des animaux tels que le hibou, renard ou lapin auxquels les garçons pourront s’identifier, il n’en demeure pas moins que les dessins sont assez orientés « petite fille » : l’héroïne est une lapine, les autres animaux sont dessinés avec de gros yeux. Ensuite apparaissent régulièrement sur des vignettes des petites étoiles et autres petits cœurs, nuages ou encore flocons de neiges. Ce qui fait tout de même moins masculin. Chaque animal dispose de son propre caractère, la lectrice ou le lecteur saura s’identifier au moins à l’un de ces compagnons, tous si mignons et très attachants. Les dessins sont ici assez bien réalisés sur le plan d’action principal, car en ce qui concerne l’arrière-plan c’est autre chose. On constate souvent des vignettes vides sur le plan secondaire, s’attardant sur les animaux principaux. Cela va sans dire que ce n’est pas toujours dessiné de la sorte car sur d’autres scènes Sayuri Tatsuyama nous propose une nature bien garnie.

Découvrir la critique complète : Happy Clover Tome 1


Ce premier tome est une belle découverte et j’en suis ravi. J’avoue avoir eu un peu peur de me lancer dans cette série pour la simple et bonne raison que je ne connais pas plus que ça la licence d’autrefois. À l’origine, Ultraman est une série télévisée japonaise créée après celle d’Ultra Q (1965) par Eiji Tsuburaya. Comme je vous disais, j’avais donc une petite appréhension, mais une fois le tome en main j’ai vite changé d’avis. Pourquoi ? Eh bien, déjà avec la présence d’un « magazine bonus » dit UltraQlub intégré en fin de tome et qui se lit par contre dans le sens de lecture inverse du japonais. Ce bonus vous permet de découvrir l’œuvre d’antan de EijiTsuburaya et ses diverses origines. Je vais commencer par vous parler des dessins que j’ai trouvés vraiment sensationnels ! Les traits sont à la fois fins et dynamiques, vraiment très percutants. Le détail ne manque pas et ce de manière générale mais lors des combats on monte vraiment en puissance. Les impacts sont vifs et bien précis, la gestion des effets d’ombre est maîtrisée, pas de doute là-dessus. Tomohiro Shimoguchi réalise de bonnes accélérations et peut passer de la vignette nette à la vignette floue avec brio.

Découvrir la critique complète : Ultraman Tome 1


Je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce premier tome est une pure bombe atomique ! Bien qu’on passe un certain temps à le lire tellement il pullule de dialogues, et c’est un peu le reproche que je lui ferai, je n’ai toutefois pas décroché une seconde. On pourrait s’attendre à une énième série de baston à la sauce super-héros déjà-vu et bien croyez-moi ou non mais le mélange ici présent fonctionne parfaitement. C’est du shonen certes, mais du bon, ajouté à cela un thème et un univers qui est en vogue et vous obtenez une recette survitaminée. L’histoire ici n’est pas des plus banals, au contraire car même si elle traite des supers-vilains contre les super-héros, il n’en demeure pas moins que Kohei Horikoshi marrie habillement l’univers. Ce premier tome met l’accent sur un grand nombre de camarades de classe d’Izuku et tous possèdent un Alter, particulièrement Katsuki Bakugo qui n’hésite pas à montrer sa force. Personnellement, j’aime bien Izuku, le héros de l’histoire, mais j’avoue que découvrir la force de Katsuki ça en jette un max. Un peu brutal OK, un peu casse-pieds OK mais niveau charisme il en dégage sévère. Après All Might version réelle est comment dire… trop fun ! Je ne m’attendais pas à cela, mais vraiment pas. Après j’avoue que chaque personnage « important » a son propre style, son propre pouvoir mais tous sont attachants et héroïques contrairement à Izuku, étudiant lambda. La mise en scène est vraiment dynamique, les combats percutants, magnifiquement bien orchestrés et j’adore ça !

Découvrir la critique complète : My Hero Academia Tome 1


Quelle tension insoutenable! Sacré suspens ! J’en suis tout retourné, cette traque est très intéressante, flippante même par moments mais c’est du tout bon. On est immergé tout au long de ce tome, sans perdre une once de plaisir. Cela peut sembler sadique de ma part mais on apprécie que certaines scènes ou vignettes soient limite malsaines. C’est ce qui fait le cachet de cette série, je trouve vraiment que le scénario proposé ici par Ai Ninomiya est d’une certaine élégance. On accroche d’un bout à l’autre, on est vraiment captivés ! J’ai vraiment été saisi par ce second tome et le talent artistique de Ikumi Katagiri y est aussi pour beaucoup. Comme son prédécesseur, ce second tome est graphiquement jouissif. C’est très appréciable, envoûtant même de découvrir le scénario au travers d’un dessin appliqué, vraiment très soigné ! Les passages malsains sont bien retranscrits, la violence non abusive fait mouche, bref que du bonheur une fois encore. Ikumi Katagiri joue ici à nouveau avec des effets d’ombres et nombreuses sont les vignettes sous fond noir, histoire de ponctuer davantage une scène sombre.

Découvrir la critique complète : Are You Alice? Tome 2


Force d’avancer dans la lecture et de constater des décors pauvres, j’ai plutôt bien été saisi par l’univers et la ville d’Hellsalem’s Lot dans lesquels nous plonge Yasuhiro Nightow. J’y trouve un certain charme, après les goûts et les couleurs de chacun c’est autre chose. Quoi qu’il en soit, ce premier tome a su me convaincre malgré quelques défauts car j’aime le boxon que l’auteur nous propose ici. On ressent la variété que ce soit dans les actions menées ou encore au niveau des divers personnages qui disposent tous de leur propre caractère. Une belle fille, un leader qui pète les plombs et qui dégomme tout, un beau gosse séducteur et un peureux, le choix est large, bien imaginé et cela fait plaisir de découvrir la réaction des divers protagonistes dans telle ou telle situation. Même entre eux l’action fait plaisir à voir lors de querelles. Bref, une équipe qui a son charme. Mon choix est peut-être standard mais j’aime la dégaine et les comportements de Klaus (le leader), assez bourrin. Après, dans un tout autre style, le photographe Leonardo me fait bien marrer, surtout quand il s’embrouille avec Zapp (le beau gosse). Je dirai que Blood Blockade Battlefront intègre un peu tout et n’importe quoi. Il y a du surnaturel, des combats, des poursuites, des prises de têtes, ça bourrine sévère et je trouve cela plutôt jouissif.

Découvrir la critique complète : Blood Blockade Batlefront Tome 1


Ce second tome démarre d’emblée sur une scène, du même acabit que la scène finale du tome 1, piquant ainsi notre curiosité avec l’introduction d’un nouveau personnage, qui connaissait Raven. À peine les premières pages entamées, une certaine interrogation est soulevée quant à l’identité de ce « prisonnier » qu’a fait Viktor. Je me suis directement demandé s’il s’agissait de cette même personne dont parlait Viktor à la fin du tome 1, celle qu’il se dit avoir enfermée à double tour au plus profond de son être. Le mystère pèse alors et il persiste dans ce tome 2, sans apporter vraiment de réponse ou tout autre suspicion possible. J’apprécie toujours autant le travail effectué par Ogino tout au long de ce second tome, digne du premier volet. Les traits sont toujours aussi appréciables, travaillés et percutant à bon escient. J’ai aimé notamment la scène finale de la clause 12, celle du passage à niveau, qui est bien mise en scène avec l’accélération de Gôta, où on ressent son stress au vue des traits et gouttes sur son visage. L’affrontement entre Kiyoto est Gôta m’a aussi bien surpris, je suis resté saisi de la tournure qu’a pris ce face à face.

Découvrir la critique complète : Beyond Evil Tome 2


Ce troisième tome met un terme à cette série qu’est Hamatora The Comic. Une très bonne série pour ma part, avec un très bon mélange d’action et d’humour. Ces deux principaux points sont très bien alternés et procurent une lecture aussi dynamique que drôle. Ce troisième tome n’échappe pas à cette règle d’or. Tous les ingrédients déjà évoqués pour les précédents tomes suivent le même schéma ici. On apprécie le trait de crayon vif et précis de Yûki Kadama, qui offre un design de qualité, visuellement parlant. J’apprécie vraiment la gestion graphique proposée tout au long de la série, où le scénario prend forme dans divers environnements. Comme déjà évoqué sur une critique précédente, l’un des points fort de l’auteur est de mettre en scène les personnages dans un univers urbain. Ce tome n’y échappe pas certes, car nous profitons de quelques scènes d’extérieure mais l’action prend principalement vie en milieu intérieur cette fois et ce n’est pas pour me déplaire. Cette série est une belle découverte, vous pouvez vous lâcher, cette série est vraiment jouissive à lire et courte qui plus est, donc votre portefeuilles ne vous en voudra pas.

Découvrir la critique complète : Hamatora The Comic Tome 3 FIN


BONUS VIDÉO

Bien que l’accent soit principalement mis sur la destination londonienne, aussi bien dans le résumé principal de l’édition que dans la jaquette DVD/Blu-ray, sachez que cette phase n’occupe pas plus de la moitié du film, voir un peu moins même. Le scénario porte aussi sur la « séparation » de nos cinq amies qui vont s’attarder sur le choix d’une chanson à offrir à Azusa avant leur départ du lycée. Certes, c’est un beau geste d’amitié qu’elles souhaitent offrir à leur amie, un cadeau tout en musique, mais ces moments sont un peu trop longs à mon goût et casse un peu le rythme du film qui propose davantage de panache quand elles sont à Londres. J’ai trouvé la réalisation du film assez bonne, avec de bons passages, de moins bons aussi, mais dans l’ensemble la partition qui fait l’univers de K-ON! est ici respectée. Une bonne ambiance, des bonnes scènes amicales entre copines, de la musique, de l’humour… du grand classique mais on apprécie. C’est du K-ON! quoi. Comment le décrire mieux que ça ? Alors comme évoqué, certains passages sont tout de même un peu mous, cela ne peut pas être punchy à tous bouts de champ, ce qui est normal, mais on aurait apprécié un meilleur équilibre dans le scénario.

Découvrir la critique complète : K-ON! Le Film

Merci aux éditeurs Kazé, Ki-oon, Kurokawa et nobi nobi! pour le soutien apporté ce mois-ci et on se retrouve début juin pour la rétrospective de mai.

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