dimanche 12 juin 2016

[Chronique] Rétrospective de mes lectures manga de mai 2016

En avril dernier, j'ai eu la chance de découvrir, grâce aux éditeurs, certains mangas que j'ai pris plaisir à partager avec vous au travers de mes GeeKritiques. Faisons donc le point ensemble sur mes diverses lectures du mois précédent. Pour cette 5ème rétrospective #Manga je vais m'attarder brièvement sur 8 titres qui sont My Hero Academia T.2 (Ki-oon), Drakengard Destinées Écarlates T.1 (Kurokawa), Gate - Au-delà de la porte T.1 (Ototo), ReLIFE T.1 (Ki-oon), Ultraman T.2 (Kurokawa), Platinum End T.1 (Kazé), Gate - Au-delà de la porte T.2 (Ototo) et Happy Clover T.2 (nobi nobi!).

Petit bonus ce mois-ci encore avec deux critiques vidéos : Reborn! Saison 1 (Kazé) et Death Parade Éd. Collector (Kazé).



L’histoire continue ici de plus belle et nous en apprenons davantage sur les pouvoirs de nos apprentis héros. Izuku doit dorénavant apprendre à maîtriser le One For All et on constate que ce n’est pas chose aisée du fait qu’il était dépourvu d’Alter naturellement. L’entraînement bat son plein et j’ai pris énormément de plaisir à lire le passage où Izuku se retrouve nez à nez avec Katsuki qui s’en donne à cœur joie pour en mettre plein les yeux. Cet affrontement nous montre à quel point Katsuki à la rage contre Izuku car au lieu d’attendre près de la bombe, il fonce tête baissée vers Izuku. Son arrogance prend le dessus, il a du mal à digérer les événements précédents. Izuku de son côté fait preuve de caractère et ne se défilera pas. Cet affrontement m’en a mis de toute les couleurs tellement l’action est bien menée mais surtout bien dessinée. La qualité des mouvements et des coups de crayons créent un dynamisme très fluide, c’est vraiment jouissif ! Les noirs profonds ajoutent aussi une très bonne immersion dans les vignettes. Petit aparté, sachez que ce passage fut l’un de mes moments favoris de ce second opus.

Lire la critique complète de My Hero Academia T.2


On va trancher dans le vif du sujet directement : la mention "-16 Pour public averti" n’est pas à prendre à la légère, d’autant plus que cette mention apparaît au dos de la couverture. La violence est ici maîtresse et prend largement le dessus sur le scénario lui aussi très cru. Non pas que le filon de l’histoire proposée par Jun Eishima soit vide mais on ne s’y attarde pas des masses, il est très léger pour le moment et l’accent est principalement porté sur les actes de Nero et One, des actes retranscrits sans censure. Et cela commence dès le début du tome avec une scène de viol, suivie d’une flopée de personnes tuées, décapitées et j’en passe. On est directement mis dans le bain… un bain de sang ! Il faut tout de même relever que la qualité des dessins est au rendez-vous, c’est violent certes mais cela n’empêche pas d’apprécier la qualité graphique montrée le long de ce tome par Zet, qui signe d’ailleurs son premier manga.

Lire la critique complète de Drakengard Destinées Écarlates T.1


En commençant ce tome, on découvre une brève présentation de certains personnages, quatre principaux qui ne sont autres que ceux sur la couverture du tome, puis divers autres qui joueront un certain rôle tout au long du scénario. Je pensais une fois le premier tome entamé me perdre entre ces deux univers radicalement différent mais il n’en fut rien. Cela peut paraître difficile à suivre niveau politique entre les deux mondes aux premiers abords mais pour ma part tout s’est bien passé. J’ai trouvé assez captivant ce scénario de Takumi Yanai que l’on prend plaisir à découvrir au même niveau que les dessins de Satoru Sao. Ces derniers sont eux aussi très plaisants, bien détaillés, avec des vignettes bien remplies et ce aussi bien d'un côté que de l'autre de la porte. J’ai bien aimé les coups de crayons apportés lors des diverses rafales ou impacts de balles ainsi que les onomatopées qui viennent régulièrement ponctuer les actions menées. On profite d’effets d’ombre, de gris mais aussi de noirs profonds qui rendent la mise en scène un peu plus sombre et violente par moment. Certaines scènes où les dragons sont à l’honneur sont plutôt dynamiques et le détail sur ces derniers est vraiment précis. J’ai vraiment aimé les divers angles proposés sur certains plans de dragons lorsqu’on les voit en pleine action et où leur férocité n’est plus à refaire.

Lire la critique complète de Gate - Au-delà de la porte T.1


J’ai pris un plaisir certain à découvrir ce premier tome de ReLIFE et je comprends mieux le succès rencontré au Japon. La disposition des vignettes est très bien faite, la mise en scène des personnages bien menée et je trouve qu’Yayoiso maîtrise le souci du détail dans bien des situations : étonnement des personnages, gouttes de sueurs, onomatopées qui viennent accentuer une situation et bien d’autres. J’aime aussi le coup de crayon assez précis, les effets d’ombres, la retranscription des pensées sombres et les visages sont très expressifs. Ce dernier point est d’ailleurs l’une des choses que j’ai le plus apprécié en plus d’une excellent qualité de l’édition. Une fois en main vous sentez que ce tome fait un certain poids, Ki-oon propose une fois n’est pas coutume du papier de qualité bien épais avec un bel encrage colorisé. Ce premier tome dispose aussi en toute fin d’un rapport bonus, les rapports correspondant dans ReLIFE aux divers chapitres du tome. Suite à cela, Yayoiso laisse un petit message de remerciements à ses lecteurs et autres fans et le tome se termine par contre par 8 pages blanches...

Lire la critique complète de ReLIFE T.1


Dans ce seconde tome, le scénario suit son court avec une vérité qui est dite à Shinjirô sans pour autant qu’elle soit entièrement divulguée. On lui demande d’incarner l’image d’un héros tout en lui cachant certaines choses plus ou moins importantes. Le scénario d’Eiichi Shimizu gagne ici un peu plus en intensité en proposant même une histoire de complots avec la race humaine. Il y a davantage de scènes d’actions, ça bouge avec un rythme bien soutenu sans oublier de constater la venue de ce nouveau personnage qu’est Moroboshi. Il y a un peu plus de suspens que dans le premier tome, le scénario prenant ici une autre tournure. Je disais dans le tome 1 que, et je site, « Le scénario est donc simple à première vue, n’étant qu’au premier tome lors de l’écriture de cette critique je ne peux me prononcer davantage. ». Eh bien, dorénavant je peux dire que la tension monte et que le scénario se développe en proposant de petits rebondissements.

Lire la critique complète de Ultraman T.2


Je me suis plongé dans Platinum End avec un engouement certain. Pourquoi ? Tout simplement du fait que j’aime le travail de ce duo phare : Tsugumi Ohba côté scénario et Takeshi Obata côté dessin. Vous n’êtes pas sans savoir que ce duo n’en est pas à sa première œuvre et là où Death Note arborait les démons Platinum End laisse passe aux anges. Toutefois, ce côté angélique cache bien des choses surtout quand on voit la violence qu’il peut découler de certaines paroles dites à une personne touchée par une flèche rouge. La scène montrant les premières violences est agréablement bien mise en scène niveau éclairage d’une vignette à l’autre passant du clair au très sombre. J’aime beaucoup la maîtrise de Takeshi Obata lors de cette scène mais ce n’est pas le seul endroit où cela est mis en pratique. Les détails fleurissent à de nombreux endroits et j’adore !

Lire la critique complète de Platinum End T.1


Côté scénario, Takumi Yanai nous offre de quoi nous satisfaire avec une histoire de pouvoir et de manipulation qui laissent davantage place à l’action qui se déroule dans l’univers d’antan tout au long du tome. Takumi Yanai gère habillement les univers opposés faisant de Gate – Au-delà de la porte un manga où le fantasy fait bon ménage avec la science-fiction accueillant une mise en scène des protagonistes contemporains et de leurs armements dans l’univers d’autrefois. On n’oublie pas que le scénariste parvient aussi à nous faire sourire sur certaines scènes où une touche d’humour vient s’entremêler en plein milieu d’une scène de combat. J’aime beaucoup la vision qu’à Lelei d’expliquer le côté armement de la patrouille, les termes utilisés ici montrent leur méconnaissance de cet armement avec un décallage flagrant entre ces deux dimensions. Mais le plus drôle est le point de vue de Piña Co Lada et de Boses dans cette même scène qui utilise des termes plutôt particuliers.

Lire la critique complète de Gate - Au-delà de la porte T.2


Ce second tome suit la même lignée de son prédécesseur et nous invite à découvrir les nouvelles situations que vivent Clover, Mellow, Buster, Scoot, Gabi ou Mermoz au travers de 13 histoires courtes dont une en bonus. Ici on fait preuve de compétition, de compassion, d’entraide, de joie… De nouvelles leçons de morale sont à retenir, comme ce fut le cas également avec le premier tome. La lecture est très simple, les décors et la mise en scène toujours aussi plaisants à découvrir, les dialogues sont bien adaptés au jeune public et c’est là l’un des points forts de Happy Clover. Le scénario évoque souvent la bonne humeur, avec une discussion bon enfant. Côté dessin, les décors sont assez fleuris et bien détaillés. Certes de manière simple mais le lecteur apprécie ce qu’il lit profitant d’un coup de crayon agréable où cette petite bande d’amis dégage une certaine émotion d’un point de vue facial.

Lire la critique complète de Happy Clover T.2


 - Bonus vidéo -

Alors pour commencer, je dirais que Reborn! ne commence réellement qu’à partir de l’épisode 20 voir même un peu plus tard. Pourquoi ? Eh bien, déjà les 19 premiers épisodes, qui constitue un premier arc, servent de « longue » introduction et n’ont pas de réel rapport avec le fil conducteur principal de l’histoire qui nous est évoquée aux premiers épisodes. Non pas que le thème mafioso soit mis de côté, mais on tape plus dans l’humour dérisoire, un peu potache même. Franchement, cela ne me gêne pas, je suis plutôt bon public et j’aime quand une pointe d’humour part un peu dans tous les sens. Mais du coup, le fil principal de l’histoire met du temps à se mettre en place, à savoir la formation du dixième parrain du clan Vongola. Alors durant cette première partie on a tout de même droit à quelques combats mais on attend toujours que l’animé débute pour de bon. Pour moi, cette introduction est un peu trop longue, maintenant au vue du nombre d’épisodes total, je me dit que proportionnellement à d’autres série de 24/26 épisodes qui mettent 5 épisodes avant de se mettre en place, Reborn! ne se place pas si mal. En somme, on rigole un bon coup, et cela introduit doucement Reborn qui doit prendre sous son aile le jeune et malchanceux Tsunayoshi.

Lire la critique complète de Reborn! Saison 1


Death Parade tourne beaucoup autour des nombreuses réflexions de la vie que l’on puisse avoir en tête. Parmi elles, la mort qui prend ici une part très importante, l’égoïsme, le mensonge, le doute, l’empathie et j’en passe, je préfère vous laisser le plaisir de la découverte. Le spectateur est à la fois touché et choqué même par moments en découvrant certaines situations ou conséquences qui ont mené les disparus, qui ne sont pas que des adultes, à se retrouver au Quindecim. J’ai trouvé les flashbacks des personnes concernées assez intéressants nous montrant donc comment ces rivaux se retrouvent à être face à face. La bande son est excellente, elle colle au poil avec l’ambiance qui pèse dans le bar, sous un fond de jazz très posé. La plupart des musique de Death Parade suivent le même tempo avec par moments des sons plus calmes joués au piano à l’exception de l’opening qui s’avère être extrêmement rythmé, ça pulse, c’est vraiment très punchy ! L’ending n’est pas trop mal non plus, mais avec une sonorité plutôt tournée vers le rock sentimental.

Lire la critique complète de Death Parade Éd. Collector

Merci aux éditeurs Kazé, Ki-oon, Kurokawa Ototo et nobi nobi! pour le soutien apporté ce mois-ci et on se retrouve en juillet pour la rétrospective de juin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire