mercredi 12 octobre 2016

[GeeKritique] Ma critique de Shimoseka - Intégrale DVD

Porter sa p’tite culotte sur le visage c’est bien plus drôle que de la porter à la taille, vous n’êtes pas d’accord ? Surtout si cela permet en plus de cacher son anonymat tel un super héros. Mais ici nous allons plutôt parler d’une sorte de super héroïne pas comme les autres qui milite pour la libre expression des propos à caractères sexuels. Il n’y a aucune véritable raison à ce que chacun ne puisse laisse libre court à ses pensées les plus impures. Déjà diffusée en VOstFR sur la plateforme de streaming ADN, la série Shimoseka est aujourd’hui disponible en coffret intégrale aux éditions Kazé. Les épisodes sont ici proposés dans une version non censurée et la série, dont la réalisation a été confiée au studio J.C. Staff, est déclinée en deux coffrets, le choix du DVD ou Blu-ray vous appartient. Me concernant, j’ai découvert la série en DVD et c’est avec plaisir que je partage avec vous mon avis sur Shimoseka, une série qui risque de piquer votre curiosité visuelle et auditive. Sachez tout de même que certaines images présentes dans ma chronique sont réservées à un public averti.


Résumé éditeur :
Voilà 16 ans que la « Loi pour le maintien de l'ordre public et de la morale dans l’éducation de la jeunesse » a banni l’utilisation de tout langage grossier dans le pays. Juste après avoir intégré une prestigieuse académie, Tanukichi Okuma est invité à rejoindre une organisation antigouvernementale présidée par sa camarade Ayame Kajō. Cette dernière parvient à piéger le jeune homme et l’oblige à participer à des actions de terrorisme obscène qui ont toutes pour cible la talentueuse présidente des élèves, Anna Ninomiya, de qui Tanukichi est tombé amoureux…

Je ne sais pas pour vous, mais moi rien qu’à lire le synopsis de Shimoseka cela m’a donné envie d’en savoir davantage. Quoi ?! Moi, pervers ?! NON !!! Bon j’avoue qu’après avoir vu la bande-annonce totalement « culottée », je voulais découvrir cet animé de mes propres yeux, sans censure aucune de la part de l’éditeur. Du coup, la gente féminine présente dans Shimoseka ne mettant pas de culotte, je me suis dit que de mon côté je ne mettrai pas de gant pour écrire cette chronique, ce qui nous mettra sur un pied d’égalité. Et non d’une p’tite culotte, que c’était bon ! Et si je vous disais pourquoi ?

En gros, pour revenir sur les premières bases, Tanukichi fait une rencontre qui va changer, je dirais même bouleverser, son quotidien mais aussi celui des autres élèves par la même occasion. Alors qu'il se faisait une joie d'aider la chère Anne, pour qui il craque éperdument, à débusquer la Neige Bleu, cette élève terroriste qui ne jure que par la perversion, Tanukichi va malencontreusement faire la connaissance de cette terroriste et de ce fait découvrir sa véritable identité. Cette dernière le force alors à lui venir en aide pour rendre au pays le sexe qui lui est dû et abolir les termes à connotation sexuelles. Mais comment le gouvernement peut-il bien être au courant quand dans une discussion telle ou telle personne ne lâche un terme osé ? Eh bien, il s’avère que tout le monde est équipé d’un PM, une sorte de collier PaceMaker qui se met à sonner au moindre mot qui est dit et considéré comme non pur. À ce moment-là, les membres de l’organisation déboulent de partout.

©Hirotaka Akagi, Shogakukan/SOX

Shimoseka casse les codes du genre et n’hésite pas à faire preuve d’originalité, de démence même et cela ne fait de tort à personne, je trouve. Bienvenue donc à la démence sexuelle et autres situations bien osées, sans pour autant être perverses, quoi que. Cet animé est bourré de situations et dialogues coquins qui sont surplombés par plusieurs personnages aux caractères bien affirmés et aux envies bien prononcées. D’un autre côté, le héros est plutôt naïf mais plein de bonne volonté là où l’héroïne est, quant à elle, une exhibitionniste avertie. La gêne ne fait pas parti de son tempérament et c’est tant mieux car c’est ce qu’on aime ici. Enfin disons plutôt que c’est ce que j’ai aimé, et je précise à nouveau, sans pour autant être pervers. Notre héroïne plutôt sexy, là où les otaku diront « bonne », n’y va pas de mains mortes et bouscule une société assez coincée en matière de sexualité afin de réveiller la libido qui sommeille en chacun d’eux. Ayame est une sacrée perverse et c’est ce qui fait une grande partie de son charme et qui rend l’animé totalement dérangé sans oublier d’être drôle.

J’ai assez bien apprécié cette série, Shimoseka offre vraiment un bon divertissement. C’est un animé bien barré, sans tabou où les scènes osées sont la pièce maîtresse des situations les plus dingues. Attention, Shimoseka n’est pas un hentaï, loin de là. Il s’annonce cependant à un public averti dans le sens où les dialogues sont assez crus, on ne tourne pas sept fois sa langue dans la bouche avant de parler. Ici, on crache le morceau, sans demie-mesure. Pourquoi tourner autour du pot quand on peut laisser libre court à ses pensées les plus agréables, les plus coquines… les plus HOT ! Après avoir lu cela vous devez penser que nous sommes bien dans un hentaï mais non, vraiment pas. Ici, les images penchent vers le côté humoristique, tout comme les dialogues, c’est limite du bon enfant, bien que les images ci-dessous supposent le contraire. Oups... Voyez Shimoseka telle Ayame, à savoir une BONNE comédie ! Sans mauvais jeu de mot.

©Hirotaka Akagi, Shogakukan/SOX

Je me suis vraiment poilé à découvrir cette série à l’animation très propre, au rythme bien mené, aux blagues salaces, aux scènes SEXY assez déjantées. En parlant d’animation, sachez que le studio derrière Shimoseka n’est autre que J.C. Staff, connu notamment pour Bakuman, Nabari ou encore Food Wars. Autant dire que c’est du propre. Niveau dialogues, certains termes peuvent sembler vulgaires de premier abord mais croyez-moi cela fait parti de l’ambiance de la série et ça ne tombe pas dans l’exagération. J’ai trouvé que tout était plutôt bien maîtrisé de ce côté. Sachez donc que le temps passé à regarder Shimoseka fut des plus plaisants, et non je n’ai pas saigné du nez. D’ailleurs, si vous souhaitez vous faire une petite idée sur la série, elle est disponible sur ADN et le premier épisode est visible gratuitement ici. À noter que les épisodes montent en puissance, le premier introduisant bien le scénario et en ce qui concernent les dialogues vous serez servi.

Me concernant, j’ai apprécié les épisodes 4, 7 et 12 plus que d’autres, bien que tous les épisodes soient bons. C'est mon petit TOP 3. Quand on regarde une série on trouve toujours une préférence sur un personnage ou un épisode et là quand on découvre le coup d’éclat du Sox mis en place dans l’épisode 4, le vol de p’tites culottes dans l’épisode 7 et la victoire sur Perte Blanche suivi d’actions dans le onsen… Je laisse libre court à votre imagination. Cela va de soi que je kiffe l’attitude d’Ayame mais celle de Hyôka m’a bien plu également. Sinon en ce qui concerne le coffret proposé par Kazé, bien qu’il regroupe donc l’intégralité de la série dans 3 DVD slim proposé uniquement en VOstFR mais en version non censurée, je le trouve un peu cher en comparaison à d'autres série intégrant une VF. Il se retrouve au même prix que le futur coffret de One Punch Man. On peut aussi évoquer que dans ce coffret La recette du vagin artificiel 2.0 en fécule est aussi de la partouze, euh partie, désolé avec tout ce que j’ai entendu en cours d’épisodes je me suis égaré.


J’ai trouvé le divertissement de taille 36 (en petite culotte) où les situations loufoques et les dialogues crus sont les points maîtres de cette série. La version non censurée porte bien son nom, et de ce fait je ne la conseille qu’à un public averti et consentant. L’histoire est assez prenante, pauvre ou chanceux jeune homme qui se fait embarquer par une jeune fille aux atouts plus qu’attirants, le tout profitant d’une animation appréciable. Le chara-design est quant à lui plutôt standard mais la série mise davantage sur ses autres atouts, des atouts de nature « SOXuelle ». J’ai trouvé la qualité des sous-titres de bonnes factures et les blagues bien graveleuses par moments. Le code de la moralité du langage est bousculé, bye bye les bonnes mœurs et bienvenue à l’ERO-militantisme !

« Shimoseka est une série déjantée, sans tabou au point que cette version non censurée fasse tomber les p’tites culottes ! Un langage sans gêne, bien cru, histoire de faire monter la température. »
GeeKritique de Samy Joe


Titre : Shimoseka

Type : série d'animation
Genre : 16+, vie scolaire, humour, ecchi

Durée : 12 x 25 minutes
Année de production : 2015
Langue : version japonaise sous-titrée en français

Voir la bande-annonce sur le site de Kazé.



Studio : J.C. Staff
Site officiel : http://www.shimoseka.com/

Réalisateur : Youhei Suzuki
D'après l'œuvre de : Hirotaka Akagi
Scénariste : Masahiro Yokotani
Chara designer : Masahiro Fujii
Musique : Akiyuki Tateyama

Commander la version Blu-ray ou DVD sur le site de Kazé.

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