dimanche 7 mai 2017

[Test] Kamiko sur Nintendo Switch

Après les deux épisodes de la saga Fairune sur 3DS, le studio Skipmore débarque sur Nintendo Switch avec leur dernier bébé : Kamiko. Résolument amoureux du style pixel, le studio nous sert une nouvelle fois un jeu minimaliste pixelisé mais tout de même plus évolué que les Fairune. Mais le titre en vaut-il la chandelle pour autant ?


Élue pour sauver le monde...
Vous incarnez une des trois personnages :
  • Yamato, une femme aux cheveux bleus, spécialiste dans le combat rapproché avec une épée à deux mains.
  • Uzume, une femme recouverte de vert, spécialiste du combat à distance munie de son arc.
  • Hinome, la petite dernière vêtue de rouge, elle attaque aussi bien à distance avec son bouclier qu’au corps à corps avec son épée.
Lorsque vous choisissez votre personnage, le jeu vous explique que vous êtes une élue. Votre mission : sauver les sanctuaires souillés par quatre démons. En tant que Kamiko, c’est votre devoir de protéger la Terre.

Le scénario du jeu s’arrête là et légitimise les quatre niveaux que vous devez finir.


Un gameplay aux multiples références
La force de Kamiko provient de son gameplay. Il est ultra nerveux tel un hack’n’slash comme Diablo mais le tout en pixel. Yamato tape vite et lors de l’utilisation de son pouvoir, elle tourbillonne durant un certain temps en faisant des ravages. Uzume tire plusieurs flèches en même temps et son pouvoir spécial est de faire apparaître une nuée de flèches autoguidées. Quand à Hinome, elle utilise son bouclier comme un boomerang pour attaquer à distance et une épée courte. Le pouvoir de cette dernière est de faire tourner son bouclier autour d’elle détruisant tout sur son passage.

Le level design et les énigmes rappellent clairement The Legend of Zelda, mais en beaucoup plus speed car dans Kamiko vous sprintez tout le temps. Et il le faut pour ne pas perdre de temps. Les ennemis apparaissent de façon aléatoire sur la map en vous surprenant la plupart du temps. Dans chaque niveau, votre objectif est de libérer les quatre sanctuaires avant d’affronter le boss. Mais pour cela vous devez utiliser une partie conséquente de vos SP. Ces mêmes SP se gagnent en tuant des monstres et il faut vraiment faire attention à comment vous les dépensez. Ces SP servent à la libération des sanctuaires mais aussi à l’ouverture des coffres dissimulés dans les niveaux. Et pour finir à lancer vos coups spéciaux. À la fois énergique et simpliste, le gameplay est à l’image des graphismes : maîtrisé et terriblement efficace !


Abracadabra, c’est déjà fini !
Voilà le gros point noir du jeu : sa durée de vie. Comptez 1 heure grand maximum pour finir les quatre niveaux différents avec un personnage. Vous avez donc théoriquement 3 heures de jeu devant vous… C’est peu. Très peu. Surtout que le titre ne propose pas de niveaux différents entre les personnages ni différentes difficultés. J’ose le dire, même pour 4,99€, j’ai l’impression que c’est cher payé.

Le jeu est taillé pour le speedrun. Les amateurs de la discipline s’en donneront à cœur joie notamment avec un chronomètre intégré au jeu. Mais une fois les niveaux compris, les patterns des boss connus sur le bout des doigts, j’ai bien peur qu’il n’y ai plus rien d’autre à faire sur ce Kamiko…



Conclusion.
Kamiko a un gros problème de durée de vie. Pour certains, 4,99€ c’est cher payé pour un jeu n’ayant aucune réelle réjouabilité et surtout se finissant en 1 heure. Cependant, il ne faut pas nier que le gameplay et les graphismes sont bons. C’est même ce qui sauve le titre. Si vous voulez donc vous défouler un bon coup, alors foncez. Si vous cherchez un jeu long avec un rendu pixel art, passez votre chemin…

Test de Pikabsynthe


Ce qu’on a aimé :
  • Le gameplay nerveux et différent entre les personnages
  • Le côté hack’n’slash
  • Une inspiration de Zelda
  • Le pixel c’est beau des fois

Ce qu’on a moins aimé :
  • Trop court
  • Pas de réelle réjouabilité
  • L’histoire qui tient sur un post-it

Prix : 4.99€
Taille : 117.44 MB
Genre : Action, Aventure
Développeur & Éditeur : Skipmore/FlyHigh Works/Circle Ent.

Testé en version dématérialisée gracieusement fournie par l’éditeur.

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