mardi 25 juillet 2017

[GeeKritique] Ma critique de Le Garçon et La Bête Tome 4 (FIN)

Kyûta était de retour parmi les hommes et en compagnie de Kaede qui lui apportait son aide afin qu’il puisse intégrer l’université. Mais voilà, son inscription nécessitait la confirmation de l’adresse de son père. Une chose en amenant une autre, cela fut l’occasion pour lui de renouer contact avec ce dernier. Après une brève première rencontre, Kyûta décida d’annoncer à Kumatetsu une décision importante, celle de vivre aux côtés de son véritable père. De son côté, Kumatetsu avait du mal à encaisser cette décision mais continuait tout de même à entraîner tous ses autres disciples. Chez les humains, Kyûta et son père biologique faisaient plus amples connaissances mais les choses semblaient évoluer un peu trop vite selon Kyûta qui décida de prendre la fuite. Kyûta s’épris alors d’un doute lorsqu’il aperçu un trou dans sa poitrine sur le reflet d’une vitre. Plus tard, il trouva le réconfort auprès de Kaede. Est-il humain ou bête ? Il se rendit donc de nouveau dans le monde des bêtes, où le rituel pour désigner le nouveau souverain de Jûtengai s’apprêtait à débuter. Nous assistions alors à un combat de taille entre Kumatetsu et Iôzen où Ichirôhiko vint à blesser Kumatetsu, vainqueur du combat contre Iôzen et nouveau souverain. Découvrons comment tout cela se termine dans ce quatrième et dernier tome de Le Garçon et La Bête, disponible aux éditions Kazé.


Résumé de l’éditeur :
Détruit par la défaite de Iôzen face à Kumatetsu, Ichirôhiko s’est laissé envahir par l’obscurité avant de blesser rageusement le nouveau grand maître de Jûtengai. Kyûta part alors à la poursuite de celui qui s’est révélé, comme lui, un petit d’homme recueilli par une bête. Adolescents perdus entre deux mondes, les voilà tous deux revenus dans leur environnement natal pour l’affrontement final. 
Plus qu'un ultime combat, ce dernier tome brosse le portrait de deux adolescents pour mieux peindre les difficultés de l’entrée dans l’âge d’homme.

Ce dernier tome démarre sur une scène où Kyûta est au chevet de Kumatetsu, grièvement blessé avant de poursuivre avec Iôzen qui doit rendre des comptes au Grand maître. Iôzen lui explique alors comment il en est venu à recueillir Ichirôhiko. Ce passage est des plus humains qu’il soit, un père voyant un bébé abandonné ne peut se restreindre à le laisser de la sorte. Le lecteur découvre alors comment ce bébé humain est arrivé dans le monde des bêtes sans que personne ne soit au courant. Un premier passage émotionnel qui se poursuit avec les expressions des personnes concernées.

Kyûta se doit de retourner dans le monde des humains, il se met en contact avec Kaede lui demandant un petit service avant qu’Ichirôhiko n’apparaisse lui aussi, la poitrine emplit de ténèbres. Le lecteur assiste alors à un combat qui semble se diriger vers la mort de l’un d’eux. Les scènes d’action sont ici très prenantes, bien rythmées quand tout d’un coup apparaît la silhouette d’un animal marin en pleine rue. S’en suit alors une fuite haletante, des explosions avant de se finaliser par une scène époustouflante. J’ai adoré ce passage mené tambour battant de par le rythme soutenu dont il est ici question. Le lecteur n’a pas le temps de se reposer et enchaîne les pages avec intensité. Le plaisir de découverte est total.

J’ai particulièrement apprécié la deuxième partie de ce dernier tome car le lecteur assiste à diverses scènes très intenses mais émotionnelles aussi. La décision de Kumatetsu ne peut que nous toucher. Il se considère comme un père pour Kyûta et ne peut se restreindre à le laisser se débrouiller seul dans le monde des humains d’autant que le jeune homme n’a lui-même pas lâcher prise dans le monde des bêtes. Les souvenirs qui nous sont montrés à ce moment-là sont tout simplement remplis de joie et de tristesse à la fois. J’aurais aimé vous détailler plus amplement ce dernier tome mais ce serait gâcher une bonne partie de l’intrigue aux lecteurs qui n’auraient pas encore vu le film. D’ailleurs si c’est le cas, je vous invite fortement à regarder le film de Mamoru Hosoda, il est tout simplement fantastique.



Renji Asai, qui s’est occupé de l’adaptation manga de Le Garçon et La Bête, profite en fin de tome pour nous offrir quelques mots et son ressenti en tant que dessinateur de cette œuvre. Me concernant, j’ai trouvé son travail de grande qualité, respectant le film d’animation. Il parvient à nous offrir les grands moments du film au travers de dessins très explicites, détaillés et pleins d’émotions. J’aimerais souligner aussi un détail au niveau de la couverture de ce dernier tome qui, comme sur le tome 1, remet en avant le duo Kumatetsu et Kyûta où ce dernier est cette fois montré à l’âge adulte, contrairement au premier tome où il est enfant. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais j’ai apprécié le clin d’œil qui se termine avec les principales personnes qui ont démarrées cette même histoire.

Je remercie les éditions Kazé de m’avoir offert ce magnifique voyage, en redécouvrant cette fois les aventures très touchantes de Kumatetsu et Kyûta en manga tout au long de ces 4 merveilleux tomes.

« Un plaisir visuel de grande augure pour cette adaptation manga de Le Garçon et La Bête qui prend fin avec un tome spectaculaire, mené tambour battant notamment lors du passage de la baleine. Un très grand moment ! »
GeeKritique de Samy Joe


Le Garçon et La Bête Tome 4 FIN

Œuvre originale : Mamoru Hosoda,
Adaptation manga : Renji Asai

Prix : 8.29€ (Le commander chez Kazé)
Genre : Aventure, Fantastique, Action

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