mercredi 2 août 2017

[TEST] Fate/Extella: The Umbral Star sur Nintendo Switch

La série Fate est surtout extrêmement connue au Japon. Licence transmédia par excellence, elle est présente partout : Manga, Animé, Jeux Vidéo, Figurines, Film... C’est ainsi que Fate/Extella: The Umbral Star débarque sur Nintendo Switch. Mais qu’est-il exactement ?


Une histoire confuse pour les non-initiés
J’attaque par le premier point faible du jeu : son histoire. Elle n’est pas du tout pour les personnes qui ne connaissent rien à la série (comme moi j’ose l’avouer). L’histoire se passe après la « Holy Grail War ». Vous incarnez le roi des SE.RA.PH, programmes virtuels résidant dans le « Moon Cell », lui-même étant un système informatique régissant l’activité terrestre. Les rescapés de la guerre du Saint-Graal viennent vous chercher des problèmes en imputant tout simplement votre territoire si durement acquis dans un précédent jeu. Votre but : tout reconquérir tout en anéantissant vos ennemis. Et cela par paquet de 12 à chaque coup d’épée à travers Saber, Lancer ou Caster, ce ne sont pas leur vrais nom mais leur classe cependant dans le jeu elles s’appellent comme ça au départ.

Vous incarnerez trois héroïnes pour vivre l’histoire de trois points de vue différents. Si vous ne connaissait rien au lore de la série Fate, vous devez vous sentir un peu perdu et c’est normal. Autre points négatif du jeu lié à l’histoire : il y a beaucoup mais alors beaucoup trop de textes à lire. Surtout que le jeu est entièrement en anglais. Par moment il n’est pas aisé de comprendre ce qu’il se passe avec ce flux d’informations à ingurgiter. Heureusement que pour rattraper ça, nous avons les voix en japonais.


Allons trancher joyeusement par paquet de douze
Bon parlons un peu du plus important : le gameplay. C’est pas bien compliqué. Si vous avez joué à Hyrule Warriors sur Wii U ou 3DS eh bien il n’y a pas grand-chose à rajouter. Nous sommes en présence d’un musou, c'est-à-dire un jeu d’action où vous êtes seul contre une centaine d’ennemis à la fois. Jouissif au début, une certaine lassitude s’installe au bout de quelques heures de jeu.

Le scénario se déroule de façon répétitive et sans surprise (sauf la dernière bataille). De plus, il n'y a que trois cartes différentes. Seules les zones changent de place et de taille mais les environnements restent les mêmes. Cela ne dessert pas le côté lassant et répétitif du jeu. Durant une bataille votre but est de conquérir un maximum de territoire sans en perdre. Chaque territoire vous donne un certain nombre de clés. Une fois le nombre maximum récupéré, elles fusionnent pour faire apparaître le boss du niveau qu’il faut bien évidemment anéantir.


La palette de coups disponible n’est pas folichonne mais en même temps suffit amplement à accomplir notre devoir. Un bouton pour les attaques légères, un autre pour les attaques lourdes et voilà à vous tous les combos du jeu. Bien évidemment, vous avez un coup spécial qui vous permet d’anéantir une bonne partie des ennemis en une fois. Et enfin, vous avez la forme spéciale de votre personnage qui vous transforme en une véritable machine à distribuer des mandales à tout va. Très utile contre les boss, du moins si vous arrivez à y voir quelque chose. En effet, ce n'est pas sans compter sur le nombre d’ennemis présent et une caméra un peu hasardeuse. Par moment, je me suis retrouvé perdu dans l’action, tapant au hasard pour souffler un peu. Tous les personnages suivent le même schéma, ce qui facilite quand même la prise en main.

Un contenu abondant
Si vous êtes fan du genre et de la série, alors ce Fate/Extella a vraiment de quoi vous amuser pendant des dizaines d’heures. Outre les histoires principales, il est possible de jouer les personnages secondaires durant des missions, cela pour débloquer des compétences, améliorations et autres pour tous vos protagonistes. Une sorte de mini-jeu est disponible entre les missions : la drague. Littéralement, vous devez faire du charme à votre héroïne pour que votre lien augmente et qu’elle soit plus performante au combat.


Entre tous les combattants à débloquer de plusieurs classes (Saber, Rider, Caster, Lancer, Assassins, Ruler, Berserker et Archer), débloquer toutes leurs compétences, les artworks, les améliorations et j’en passe, vous avez là vraiment de quoi faire. La version Switch à pour avantages de comporter tous les DLC du jeu de base sortis sur consoles Sony. Surtout du domaine esthétique, ces DLC comportent de nouvelles tenues pour vos héros. Et certaines sont… osées !

Si vous vous posez la question sur la capacité de la Nintendo Switch à accueillir ce genre de jeu, n’ayez crainte, elle en est tout à fait capable. C’est même étonnant. Que ce soit en mode portable et en mode console sur TV, la Nintendo Switch ne chauffe pas et tient bien la cadence. Malgré le flux d’ennemis monstrueux parfois à l’écran, je n’ai pas noté de ralentissements. Et c’est un bon point. Concernant les graphismes, il s’agit exactement des mêmes que ce soit sur PS4, PSVita et Nintendo Switch. Pour résumer, ce n’est pas moche mais ce n’est pas très beau non plus.



Conclusion
Fate/Extella: The Umbral Star est avant tout pour les fans de la série. Malgré tout, les non-initiés peuvent prendre du plaisir à jouer ou plutôt à se défouler sur ce titre. Même si tout n’est pas rose, si vous êtes également fan du genre Musou et que l’anglais ne vous fait pas peur, allez-y. Sinon passez votre chemin.

Test de Pikabsynthe


Ce que j'ai aimé :
  • Voix Japonaise
  • Le gameplay simple mais efficace
  • Une fluidité exemplaire
  • Le contenu général
  • Le mini-jeu avec une pointe d’humour
  • Bonus : les DLC présents gratuitement

Ce que j'ai moins aimé :
  • Le sous-titrage en anglais
  • Trop de textes
  • La caméra hasardeuse
  • Vite lassant

Prix : 54.99€
Taille : 3 289.38 Mb
Genre : Action, Combat
Développeur/Éditeur : Marvelous/Marvelous Europe

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur.

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