mardi 23 janvier 2018

[TEST] Monopoly sur Nintendo Switch

Par ce temps hivernale, les jeux de plateaux sont de sorti, ainsi Ubisoft nous fait le plaisir de proposer un jeu de société incontournable. Ayant déjà eu le droit à plusieurs versions sur d’autres plateformes,  le Monopoly débarque cette fois sur Nintendo Switch aussi en version physique que dématérialisée. Mais cette version sur console est-elle aussi fun en jeu vidéo qu’en vrai ?


Dès les premières minutes l’un des jeux de plateaux les plus joués, Monopoly prend ses marques et présente un menu à la fois simpliste et épuré. Le menu vous donne accès à des plateaux vivants, tous animés en leur centre et au nombre de 3 : 
  • thème urbain avec des animations de villes, voitures et autres maisons.
  • thème parc d’attraction ou les attractions font leur show.
  • thème hanté laissant place au fantôme. 

Puis 2 autres plateaux assez originaux dont l’un classique et l’autre sur le thème des Lapins Crétins. Ces 2 thèmes se jouent comme le Monopoly classique sans aucune animations particulières en leur centre.

À chaque partie effectuée, des objectifs vous sont proposés comme terminer une partie sur un plateau plusieurs fois, acheter des propriétés ou encore s’arrêter sur une case particulière. Ses objectifs sont là pour vous permettre de débloquer de nouveaux objets comme des pions différents et un peu plus originaux que ceux d’origine. Chaque mode de jeu peut être personnalisé, on choisit donc son mode de fonctionnement avec les différents objectifs souhaités mais également les actions particulières comme être le premier joueur à installer un hôtel. Et qui dit choix du mode de fonctionnement, dit choix des règles, à savoir classique ou bien sûr personnalisées (choix des déplacements lorsque l’on tombe sur une case, construire des maisons sans posséder toutes les cartes de la même couleur, gagner de l’argent lorsque l’on fait un double 1...)


Pour finir sur les modes de jeu on retrouvera finalement le mode en ligne vous permettant donc d’affronter d’autres joueurs dans le monde et vous pourrez également jouer à 2 en ligne. Aussi, Monopoly est jouable jusqu’à 6 joueurs en local avec un seul Joy-Con ou bien chacun le sien. 

Graphiquement, les animations sur les plateaux 3D sont sympathiques, diversifiées et très bien animées. Concernant les plateaux classiques, le plateau Lapins Crétins bénéficie d’un lapin crétin dans une action différente à chaque case ou bien encore sur les cartes "chance" et "communauté". On notera également qu’il n’y a aucune différence entre le mode nomade et le mode classique sur télévision.

Monopoly rencontre malgré tout un gros défaut au niveau des temps de chargement et ce en commençant par le chargement dès le lancement du jeu, qui a cependant été corrigé grâce à une mise à jour. Il faut dire que Monopoly mettait beaucoup de temps à se lancer dès sa première utilisation. Par contre, les temps de chargement en cours de partie viennent, eux, entacher un peu le rythme de la partie. Aussi, on relève son prix de lancement qui reste élevé pour ce type de jeu déjà disponible depuis un moment sur d’autres supports.



Après quelques parties entre amis ou même solo le constat est le même : on s’ennuie. Le rythme est plat dû au long temps de chargement et l’impossibilité de « gruger » rend Monopoly moins fun. Ressortir le bon vieux Monopoly reste le plus efficace. Malgré tout lors de longues soirées d’hiver, Monopoly sera vous occuper, mis de coté l’aspect « tricheur » sur le vrai Monopoly, à vous de longues parties acharnées à vous arracher les parcelles de terrain pour commencer à construire ou non votre empire.

Test de Kakashi


Les plus :
  • Jouable jusqu’à 6
  • Mode en ligne disponible
  • Plateaux 3D originaux…

Les moins :
  • ... mais pas assez nombreux
  • Prix trop élevé pour une sortie si tardive par rapport aux autres consoles
  • Temps de chargement "trop trop" longs

Prix : 39.99€
Genre : Jeu de plateau, Fête
Taille : 3 875.54 MB
Développeur : Engine Software/Ubisoft

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur.

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