vendredi 21 septembre 2018

[TEST] Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent sur Nintendo Switch

Après plusieurs opus existants, il était temps pour moi d'en découvrir un ! Je vais aujourd'hui m'attarder sur Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent qui vient tout juste de débarquer sur Nintendo Switch. Cette version embarque du contenu exclusif en plus d'user de certaines fonctionnalités propre à la console hybride de Nintendo. Je vous propose donc qu'on s'y attarde de plus près...


On ne perd pas de temps, le jeu démarre sur une cinématique où un homme fait ce qu'il faut pour mettre son fils à l'abri et l'éloigner d'un événement qui est sur le point de se produire. Le père se fait alors tuer... Et tout ça pour une toile ? L'histoire se déroule ensuite "de nos jours" dans une galerie d'art parisienne, Le Lézard Bleu, où notre cher George Stobbart est présent en compagnie de Nico. L'exposition est d'ailleurs assurée par la compagnie d’assurance pour laquelle George travaille. Alors que tout semblait se passer pour le mieux, un voleur portant un casque de moto entre dans la galerie, vole une œuvre d’art appelée « La Maledicció » et au moment de prendre la fuite, Henry, le gérant de la galerie, s'interpose. Le voleur lui tire dessus, Henry s'écoule, il est mort. Le voleur parvient à s’enfuir embarquant avec lui « La Maledicció ».

Ayant assisté au meurtre, nous voilà fin prêt en compagnie de George et de Nico à percer le mystère de ce vol de tableau et par la même occasion du meurtre d’Henry.

Avant toute chose, sachez que me concernant, je n'ai joué à aucun opus précédent de la franchise et je me lance donc totalement en terrain inconnu. On pourrait donc penser de ce fait que nous avons peut-être manqué certaines choses ou affinités entre personnages mais je n'ai pas trouvé cela dérangeant pour le bon déroulement du scénario. Il est tout à fait envisageable de jouer à "La Malédiction du Serpent" sans avoir joué à un précédent volet, le seul bémol que j'évoquerai concerne éventuellement la relation entre George et Nico. On sait qu'ils n'en sont pas à leur première rencontre et qu'ils ont déjà vécu pas mal de choses et cela semble se perpétuer ici encore…


Afin d’éviter tout éventuel spoil du scénario, je ne vais pas vous en dévoiler davantage, sachez tout de même que j’ai apprécié l’enquête qui nous est ici proposée et pour une première, là je parle de moi, je pense m’en être plutôt bien tiré. Même si c’est le premier opus de la série auquel je joue, il n’en demeure pas moins que les mécaniques d’un point and click sont assez similaires d’une licence à une autre. J’ai alors commencé le jeu en jouant avec le Controller Pro, c’est-à-dire en usant des sticks et des divers boutons pour interagir avec les décors et personnages. Les sticks remplacent ici les mouvements entrepris par la souris d’un PC pour diriger le curseur mais il y a un petit bémol au niveau de la sélection de telle ou telle action. On constate qu’il faut se placer au centre des éléments sélectionnables et ce n’est donc pas toujours pratique. Surtout quand on doit déplacer un objet par exemple, ou en ramasser un. Si vous êtes positionné sur un coin aucune action ne sera possible. Alors oui on s’y fait à la longue, mais il n’empêche que ce n’est pas toujours pratique.

Cet opus a été adapté en fonction des avantages proposés par la Nintendo Switch, comme son écran tactile. Du coup, j’ai mis de côté ma manette et je me suis penché sur la jouabilité via l’écran tactile et bien que le souci soit identique qu’avec le pad, j’ai tout de même préféré cette expérience de jeu. Oui, il faut toujours appuyer bien au centre de l’objet pour interagir avec mais l’immersion est ici plus présente. On prend davantage plaisir à jouer dans cette configuration qu’en mode TV, du moins c’est ce que j’ai ressenti personnellement. La prise en main est simple et agréable, je regrette juste que la Nintendo Switch n’embarque pas de stylet.


Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent offre un style graphique très propre. C’est soigné, très coloré, vraiment j’aime beaucoup le rendu visuel ici proposé tout en 3D via un défilement qui se fait lui en 2D. Les décors sont bien garnis et les couleurs assez chatoyantes. Je trouve que le jeu est vraiment très plaisant à regarder, on apprécie de vivre cette enquête haute en couleurs et c’est peu dire. On profite même d’animations en arrière-plan. Ce n’est peut-être qu’un détail pour certains mais elles ont le mérite d’être présentes et d’animer davantage le plan principal en cours. Par contre, je ne sais pas ce que cela donne dans les autres opus mais je trouve que les personnages se déplacent d’une manière assez lente, un peu trop lente même je dirais, ce qui m’a par endroits légèrement frustré.

Alors on avance dans notre enquête, on admire les endroits où l’on se rend mais ce n’est pas tout car oui, on apprécie aussi le fait de profiter d’une bande son qui est ici bien agréable. Outre le fait d’avoir des dialogues intégralement doublés en français et de bonne facture, nous apprécions ici aussi des musiques discrètes et autres sonorités au second-plan. C’est là un autre point que l’on apprécie. Aussi, j’ai pris plaisir à découvrir des personnages, surtout George, qui ne manquent pas d’humour. C’est aussi ce genre de choses, ou d’attentions qui permet au joueur de profiter pleinement du titre et qui sait de peut-être s’apparenter au principal protagoniste.


Que pourrais-je vous dire de plus au sujet de cet opus ? Ah oui, si vous êtes novice, comme c’était mon cas, et que vous avez du mal à parfois trouver quoi faire, vous pouvez alors user de l’icône « Astuces » qui porte bien son nom. Vous pourrez d’ailleurs même en demander à plusieurs reprises, mais si je peux me permettre n’en abusez pas car le plaisir en serait moindre dans votre enquête et votre fierté personnelle en prendrez un coup. Aussi, vous pourrez débloquer des vidéos assez intéressantes basées sur les coulisses de jeu, on y découvre le filon de l'histoire ainsi que des anecdotes sur le processus de développement.

Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent est un point and click des plus appréciables, offrant une bonne durée de vie. Alors, certes, il a ses défauts mais son scénario saura sûrement prendre le dessus.

Test de Samy Joe


Ce qu’on a aimé :
  • Son aspect graphique
  • Son scénario captivant
  • Jouer via l’écran tactile
  • La bande son qui accompagne bien les diverses scènes en cours

Ce qu’on a moins aimé :
  • La lenteur des personnages dans leurs gestuelles
  • Le manque de précision dans les interactions

Prix : 29.99€
Genre : Aventure, Point and Click
Développeur/Éditeur/Distributeur : Revolution Software et Ravenscourt / Koch Media

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie. Les images de gameplay publiées dans ce test sont issues de mes propres sessions de jeu.

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