mercredi 26 février 2014

[GeeKritique Manga] Ma critique de Dimension W - Tome 1

Un nouveau Seinen vient frapper aux éditions Ki-oon et le moins que l’on puisse dire c’est que l’action et l’aventure sont au rendez-vous. Dimension W nous plonge en l’an 2072 où l’humanité a enfin mis la main sur une solution quant aux divers problèmes d’énergie grâce aux « coils ». Ces bobines électromagnétique agissent comme des batteries d’antan mais disposent de leur propre énergie. Au travers de ce nouveau manga, Yuri Iwahara nous propose de suivre les aventures palpitantes de Kyoma et Mira…

Ce tome 1 nous pose les bases de l’histoire où l’on apprend que l’entreprise New Tesla Energy rémunère toutes personnes qui lui apportent des coils illégaux provenant de la dimension W, une dimension alternative à celle que l’on connaît, une sorte de quatrième dimension. Kyoma est ce que l’on appelle un « récupérateur », c’est une des personnes qui se charge de récupérer des coils illégaux, qui détournés de leurs fonctions principales peuvent devenir des armes redoutables. D’ailleurs, à un certain moment sera fait la démonstration de l’effet d’un de ces coils sur un pistolet à eau et le résultat est plutôt dévastateur. Ce job lui convient plutôt bien dans le sens où ce héros déteste les coils et préfèrent vivre dans le passé. Il roule d’ailleurs toujours avec une voiture à essence. On ressent de suite dès les premières pages le caractère de Kyoma, qui plus est dispose d’une certaine allure aux airs de samouraï, le rendant plutôt classe. C’est un solitaire qui aime vaquer à ses affaires et il sait mieux que quiconque que les coils sont dangereux. On sent qu’un évènement s’est produit jadis mais sans avoir plus d’explications. Le mystère pèse sur Kyoma. Pourquoi ? Allez savoir… du moins pour le moment.

Kyoma va se voir confier une mission par Mary, son employeur, où il devra récupérer un lot de coils illégaux. Le chef d’une bande de voyous va justement faire la démonstration à sa troupe de l’utilisation d’un coil illégal sur un pistolet à eau. Une chose en amenant une autre, Kyoma va tout faire pour récupérer ces coils et fera par la même occasion la rencontre de Mira. Cette fille, plutôt énigmatique, se voit dans l’obligation de désobéir à son père, et une fois de plus on se pose la question « pourquoi ? », mais cette fois-ci la réponse vous sera dite plus tard dans le tome. On remarque de suite que Mira n’est pas tout à fait comme les autres. Sous ses airs de jolie fille, elle n’en cache pas moins certains secrets. La rencontre entre nos deux protagonistes sera brève car d’une page à l’autre Kyoma se retrouve dans les vapes avant d’être réveillé par Albert, une ancienne connaissance. Ne s’étant pas vu depuis quatre ans, Albert informe Kyoma de son rôle dans cette intervention des malfaiteurs et qu’il n’est autre que le leader d’une division créée par New Tesla Energy, la DAB.


Lors de sa courte rencontre avec Mira, Kyoma s’est souvenu d’une chose important, il l’a vue pleurer, chose peu courante pour une fille robotisée. Cela peut paraître anodin dans le scénario mais ça a son importance. On ne s’est donc pas trop ce qu’est Mira exactement au début mais le suspense sur ce personnage sera plus ou moins dévoilé. Kyoma se mettra donc à sa recherche car c’est elle qui dispose des coils illégaux et elle désire par-dessus tout les amener à son père, le docteur Yurizki, afin de le guérir d’une maladie du cœur. Mais le sort va en décider autrement lorsqu’Albert rend visite au Dr Yurizki afin de s’emparer de ses recherches. Cela réunira donc nos deux héros dans leurs aventures pour tenter de percer ce mystère et comprendre ce qui a fait apparaître une lumière verte dans le ciel. Mira le comprend mais il y a un but caché à tout ça. Pourquoi les recherches du Dr Yurizki sont si importantes pour la DAB ?

L’auteur nous offre ici un scénario qui bat son plein où l’histoire est posée assez rapidement et plutôt bien menée. Personnellement, le personnage de Kyoma me fait penser à un mélange de Spike Spiegel (Cowboy Bebop) et de Mugen (Samuraï Champloo), tant au niveau du design, de l’allure et du comportement. D’un côté Spike est chasseur de primes, Kyoma étant récupérateur, dans le fond c’est plutôt similaire. Et d’un autre côté Mugen, à l’allure d’un samouraï au caractère plutôt arrogant, on n’est pas loin du comportement de Kyoma.

© Yuji Iwahara / SQUARE ENIX CO., LTD

La qualité, comme toujours chez Ki-oon, est très satisfaisante, tant au niveau du papier que du tome en lui-même avec la particularité d’avoir une couverture phosphorescente. Le tome dispose en plus de deux pages couleurs au début, de deux autres pages colorées sur le milieu du tome. L’histoire de lit assez bien et les traits sont assez plaisants à l‘œil. On regrettera tout de même que par moment l’arrière-plan s’avère vide, ne laissant entrevoir que du blanc. Et à d’autres moments par contre, il y a trop de traits pour marquer l’action qui se déroule ne laissant pas bien entrevoir cette même action, la rendant même un peu brouillon. Toutefois, l’ensemble est réussi et les combats sont percutants. Le final vous laissera en haleine, et on regrettera de devoir attendre 2 mois avant la sortie du prochain tome.

Du très bon cru, si l’on peut dire !

Note 8/10
Critique de Samy Joe



Si vous n'avez pas encore eu l'opportunité de lire les premières pages, vous pouvez le faire ci-dessous ou vous rendre directement sur le site officiel de Ki-oon :


Source : Ki-oon

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