samedi 5 juillet 2014

[Wii U] Le test de Armillo

Longtemps repoussé, le voilà enfin ! Armillo déboule sur Wii U mettant ainsi fin à une attente de longue haleine depuis son annonce en 2011. Le studio en charge du jeu, Fuzzy Wuzzy Games, décide d’ailleurs de faire une entrée plutôt remarquée sur l’eShop avec un prix de lancement très attractif pour s’excuser du retard accumulé. Le moment est donc venu de passer cet « armadillo galactique» au crible…



Entrons directement dans le vif du sujet car malgré le retard accumulé assez conséquent, cela a tout de même apporté une bonne chose quant à la réalisation du titre. Le rendu visuel est beaucoup plus abouti et plus fluide que la première version soumise à Nintendo, ce qui n’est pas plus mal. Nous profitons ainsi d’un jeu bien plus coloré aux décors retravaillés. Vous vivrez une expérience de jeu originale et si vous pensiez que la vie réelle d’un tatou est ennuyeuse sachez que celle de notre héros virtuel, Armillo, en sera tout autre.

Voilà que de méchantes créatures appelées « Darkbots » envahissent la galaxie à la recherche d’énergie et profitent par la même occasion pour kidnapper les petites créatures bleues qui y vivent. Seul un vaillant joueur aux commandes d’Armillo pourra leur venir en aide. Vous ! Car oui Armillo souhaite rétablir la paix dans la galaxie. Vous explorerez de nombreux niveaux au travers de 5 planètes bien distinctes, tant au point de vue des décors que des saisons climatiques. Vous êtes donc envoyé de planète en planète afin de sauver vos amis avant de retourner chez vous. Vous roulez donc pour la plupart du temps dans des niveaux 3D de types sphériques, un peu à la manière d’un Super Mario Galaxy. Mais par moment, vous devrez réussir les challenges proposés sur des niveaux spéciaux en 2D, style rétro, ou le temps ne vous laissera pas de répit. Il faudra aller vite et malheureusement la maniabilité lors de ces épreuves n’est pas aussi jouissive que dans les phases principales en 3D.



En tout cas, on est vite plongé dans l’aventure et la prise en main est intuitive. Comme dit précédemment, Armillo dispose d’une capacité primordiale comme tout tatou qui se respecte, celle de se mettre en boule et de rouler. Cela vous fera peut-être penser au jeu Dillon’s Rolling Western (sur 3DS), après tout Armillo est un « rolling-game ». Ajouté à cela la capacité d’activer un boost et voilà que vous parviendrez à rouler plus vite, soit, mais aussi à détruire les capsules dans lesquelles se retrouvent vos amis et aussi le plus important à détruire vos ennemis ! La caméra joue son rôle vous suivant à la trace mais vous aurez vous aussi la possibilité de gérer l’angle de vue à l’aide des gâchettes, histoire d’avoir un autre point de vue du niveau. Au cours de ces niveaux, vous constaterez la présence de bonus permettant ainsi à Armillo de bénéficier de nouvelles capacités, bien utiles d’ailleurs pour détruire certaines barrières ou atteindre des ennemis volants. Et il faudra faire preuve de dextérité car certaines plateformes seront plus étroites et du coup ce sera la perte de vie assurée si vous foncez tête baissée. On ne détruit pas tout ce qu’il passe à tout va, sans un minimum de bon sens.

Au cours de votre avancé de niveau en niveau, vous devrez résoudre bon nombre d’énigmes, certaines plutôt faciles, d’autres un peu moins, mais toutes restent bien plaisantes avec une difficulté bien dosée. Vous devrez aussi amasser les orbes d’énergie éparpillées dans les niveaux afin de les cumuler pour ainsi acheter dans le « Coin des Critters » de nouveaux pouvoirs. À l’instar de jeux où la bande son se voit être similaire d’un monde à l’autre, Armillo sait se distinguer des autres. Le jeu dispose d’une flopée de musiques toutes plus électro les unes que les autres. On sent que le studio, surtout Yannis Fyssas, a voulu y porter une attention toute particulière pour notre plus grand plaisir. Le pari est réussi ! L’OST est vraiment pêchue et se marrie fort bien avec l’ambiance science-fiction du jeu. Nous avons là un mélange dynamique pour des parties qui le sont tout autant. Et n'oublions pas que le jeu est entièrement jouable sur le GamePad, le mode Off-TV n'a pas été oublié.

Jouer à Armillo de manière effrénée, il n’y a que ça de vrai ! Toutefois, on constatera quelques baisses de framerate dans certains niveaux, voire quelques saccades. Ce qui pourra en frustrer certains, là où d’autres n’y prêteront pas attention tant l’action est présente à chaque niveau. Et du coup de l’action, il y en a aussi au niveau du challenge, car Armillo propose de revenir dans un niveau précédemment terminé pour tenter de battre votre score initial. De ce fait, les médailles d’argent, de bronze et d’or vous sont attribuées en fonction du palier atteint. Il ne tient qu’à vous de tenter d’obtenir toutes les médailles d’or et de terminer le jeu à 100 %. La replay value est donc de mise et vous donnera une pointe de fil à retordre.



Pour conclure, le studio Fuzzy Wuzzy Games nous plonge avec Armillo dans un voyage intergalactique de très bonne facture. Les mécaniques de jeu sont bien huilées, la plateforme jumelée à une action non-stop font de ce titre un boulet de canon que l’on ne peut que vous conseiller tant ce tatou à la carapace orange est attachant.

Test de Samy Joe

Un"rolling cogneur" explosif !


Ce qu’on a aimé :
  • L’action non-stop
  • Une bande son qui a du pep’s
  • Sa rejouabilité
  • La diversité des puzzles à résoudre
  • Le mélange 3D/2D bien pensé…

Ce qu’on a moins aimé :
  • … mais les phases 2D ne sont pas au niveau de celles en 3D
  • Les baisses de framerate

Genre : Rolling-game, Plateforme
Développeur : Fuzzy Wuzzy Games

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