jeudi 27 août 2015

[3DS] Le test de Senran Kagura 2: Deep Crimson

Bon, n'y allons pas par quatre chemins… Je n'ai pas eu l'occasion de jouer au premier volet qu’était Senran Kagura Burst et je ne connaissais pas non plus le jeu avant d'avoir la possibilité de jouer au second opus. Alors je ne parlerai pas du premier épisode, véritable succès au pays du soleil levant, ainsi que sur une console concurrente, mais nous allons ensemble (re)découvrir le concept proposé par TamSoft dans ce second volet qu’est Senran Kagura 2: Deep Crimson sur 3DS.


Le jeu Senran Kagura 2: Deep Crimson réussi à mixer deux genres que sont le Visual Novel, style purement japonais qui se rapproche des livres interactifs, combinaison de textes et d'images fixes, avec le Beat’em all, rappel de ces jeux de baston où on progresse dans les niveaux en combattant plusieurs ennemis à la fois.

Selon vous la recette d'un beat’em all se limite juste à quelques châtaignes, des ennemis aux QI digne d'une méduse, de grands baraqués et tatoués ? Et un bon Visual Novel par un scenario accrocheur aux multiples rebondissements ? Ici, les grands baraqués sont remplacés par des demoiselles étudiantes apprenties shinobi et expertes en arts martiaux. Toutes ont un point en commun : la taille de leur poitrine qui rendrait verte de jalousie tous les personnages de Dead or Alive. Et en parlant de rebondissements, ce n’est rien à côté des animations qui y sont associées !


3 déesses ?
Le jeu pour la partie Visual Novel est donc un enchaînement d'images fixes et de textes en japonais (sous-titré anglais uniquement) assez rébarbatifs où on se coltine des tonnes de textes qu'il faut en plus faire l'effort de traduire. Parfois, on a droit aux personnages du jeu animé en compagnie du texte, mais au final c'est toujours pour nous exposer en long, en large et en travers leurs courbes volumineuses et faire bouger leurs poitrines dans tous les sens, admirant leurs petites culottes...

Une fois la partie blabla de l'histoire terminée, direction la rue, où il faudra combattre des vagues d’écolières sorties tout droit des épisodes de Sailor Moon. L'aspect Beat’em All se rapproche ici des Double Dragons et autres Tortues Ninja d'époque bien typés Arcade avec une bonne vue de côté. On avance toujours vers les prochaines ennemies. Niveau maniabilité, on retrouve un coup classique, un Dash et le saut avec possibilités de mixer le tout pour faire de longs enchaînements qu’on retrouvera sur l’écran du bas. Les combats ne sont pas très fins, ni trop compliqués, le principe étant finalement que vos adversaires habillées au début du combat doivent impérativement finir en sous vêtements sous la rafale des combos que vous leur infligerez.


De votre côté aussi, si vous vous faites toucher vous terminerez dans le plus simple appareil. Généralement en martelant la touche « Y », et ce sans même toucher au pavé directionnel, vous pourrez terminer toutes ces bagarres avec plus de 100 combos sans trop comprendre ce qui s'est passé et en appuyant 2 fois sur Y. À noter que vous aurez une jauge spécifique vous permettant de passer « en chaleur », tout cela est très fin, et donc à moitié nue, ainsi votre défense sera diminuée mais votre attaque et votre rapidité accrue.

À la fin de chaque niveau une note vous sera attribuée en fonction de la qualité de vos jouxtes. Heureusement, vous serez amené à jouer avec plusieurs héroïnes disposant chacune de leurs propres techniques de combat et surtout de leurs propres histoires. Ces dernières sont dignes des plus grands films de Luc Besson, par exemple avec la princesse qui avait tout mais qui voulait devenir Shinobi contre l'avis de ses paires. Quel dommage que cet aspect de combat du jeu soit si peu important par rapport à l’histoire. En règle général, on se coltine 15 bonnes minutes de texte pour seulement 5 de combat.

Graphiquement ça en jette, la 3D constituant les personnages est fort bien rendue, les décors assez tristes par contre. Les animations en cell shadding sont correctes, ne parlons même pas une fois encore des poitrines de nos héroïnes qui bougent dans tous les sens et les musiques sont assez entraînantes. On regrettera la camera, qui, même si les combats se déroulent en vue de côté, a tendance à trop être centrée et rapprochée sur le personnage principale empêchant d'avoir une vue suffisamment étendue.



Au final, on se retrouve avec un bon jeu mais pour un public extrêmement ciblé dans lequel il faudra principalement appuyer sur un bouton pour faire défiler le texte, et un autre pour combattre des centaines de jeunes filles décérébrées. L'atout majeur étant l'environnement graphique et la possibilité de maîtriser les techniques de combats de nos héroïnes. Sans oublier leurs gardes robes. Vous l’aurez compris, si le Japon est votre pays de prédilection et que vous êtes Otaku (et passionné de petites culottes) dans l’âme, ce jeu est fait pour vous. Pour ma part je retourne me faire une bonne veille partie de Dead or Alive Extreme Beach Volleyball.

Test de Golden Age

Un jeu coquin en 95D pour votre 3DS !

Ce qu’on a aimé :
  • Les graphismes et animations.
  • La bande son
  • La durée de vie
  • L’aspect baston du jeu…

Ce qu’on a moins aimé :
  • … qui aurait pu être largement approfondis.
  • Très répétitifs
  • Les textes en anglais

Prix : 29.99€
Genre : Baston, Action, Aventure
Développeur/Éditeur : TamSoft/Marvellous

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