mardi 26 juillet 2016

[Chronique] Rétrospective de mes lectures manga de juillet 2016

En ce mois de juillet, j'ai eu la chance de découvrir, grâce aux éditeurs, certains mangas que j'ai pris plaisir à partager avec vous au travers de mes GeeKritiques. Faisons donc le point ensemble sur mes diverses lectures du mois précédent. Pour cette 7ème rétrospective #Manga je vais m'attarder brièvement sur 11 titres qui sont Outlaw Players T.1 (Ki-oon), Let's Get Married! T.2 (Kazé), One-Punch Man T.3 (Kurokawa), Beyond Evil T.3 (Kazé), Awaken T.1 (Ki-oon), Sky-High Survival T.1 (Kana), Head Trick T.9 (Head Trick - ED édition).

Petit bonus ce mois-ci encore avec une critique BD : Les Lapins Crétins T.8 - Une case en moins (Les Deux Royaumes - Ubisoft).



Scotché, et ce du début à la fin ! On est plongé en plein cœur de cette aventure, à suivre le parcours de ces Outlaw Players au travers de décors magistralement mis en avant. SHONEN nous invite à découvrir son travail qui s’avère être d’une précision folle. J’aime beaucoup ce qui nous est proposé ici, que ce soit de sa main avec un chara-design des personnages hallucinants tant les finitions sont de mise ou au niveau de l’intrigue de ce premier tome qui mélange action, humour, à l’univers fantasy où la magie trouve aussi sa place. Le scénario m’a convaincu, aimant les jeux vidéo je ne pouvais qu’être intrigué, surtout quand j’ai découvert le synopsis et les diverses annonces de Ki-oon. Il faut dire que le titre a bénéficié de plusieurs mises en avant. Quand j’ai lu les premières pages dévoilées par Ki-oon disponible ici), j’ai de suite été bluffé par la prouesse graphique de la série, puis Outlaw Players a profité d’une bande-annonce animée virevoltante par le non moins renommé studio Gonzo. Mes yeux ont alors pris une sacrée claque !

Lire la critique complète de Outlaw Players T.1


Que d’émotions ! On repart sur ce fameux quiproquo « Je veux me marier. » mais Ryû reste sur sa position « Je ne veux pas me marier et profitons du temps présent. ». Pas facile d’établir une relation saine et passionnée sur de telles bases. Mais bon, nos deux tourtereaux ne baissent pas les bras, chacun voulant faire changer l’autre d’avis, et c’est toujours aussi drôle je trouve. Pas forcément drôle dans le sens bourré d’humour, je parle plutôt de situations qui me font rire tellement leurs divergences sont biens menées. Je trouve que cette mise en scène entre Asuka et Ryû est pleine d’entrain, de bonne volonté je dirais même, mais il n’empêche que leurs prévisions futures ne semblent pas s’unifier et restent sur le même piédestal.

Lire la critique complète de Let's Get Married! T.2


Ce troisième tome ne perd pas en rythme, bien au contraire ! Ça bouge dans tous les sens, chaque scène primaire est boostée, le dynamisme fait rage et on prend plaisir à suivre notre duo de choc et ce dès les étapes d’évaluation. Ensuite, cela suit bon train avec l’entraînement ou Genos affronte Saitama, pour s’en suivre avec une nouvelle rencontre face à Sonic. De nouveaux héros apparaissent dans ce tome, on les voit eux aussi en pleine action face à un nouvel ennemi plutôt balèze et c’est d’ailleurs sur cette dernière menace que les membres hauts placés suivent les événements depuis le Q.G. de l’association des héros.



Lire la critique complète de One-Punch Man T.3


J’ai trouvé assez intéressante la façon dont est scénarisé ce troisième tome, avec de nombreux moments de flashbask, interposés sur l’action principale. Ce tome monte encore d’un cran et le caractère de Gôta en fait de même. Ce jeune homme se dévoile davantage et fait jaillir un aspect bien plus violent de sa personnalité secondaire ou primaire. L’action est toujours bien mise en scène, on ne s’ennuie pas une seconde et puis de toute manière le lecteur n’a pas vraiment le temps pour cela tant Miura propose une intrigue primaire entremêlée à des scènes passées qui font bon ménage. D’autant plus qu’Ogino est là pour que vos yeux restent scotchés pages après pages. Pari réussi par notre duo ! Me concernant, j’adore vraiment le travail effectué sur Beyond Evil, le point d’honneur porte aussi bien sur le chara-design et la bonne mise en valeur des caractères de nos protagonistes. Autre point qui mérite son pesant d’or : la nouvelle personnalité de Gôta ! Cette dégaine, ce style, ce charisme, j’adore ! Je ne vous dévoile pas comment il est représenté mais vous verrez son allure dès que vous aurez le tome en main.

Lire la critique complète de Beyond Evil T.3


Ce premier tome ne manque pas de nous dévoiler une certaine violence et ce dès les premières pages. Hitori Renda n’y vas pas de main morte, au contraire. Le dessin est assez précis, bien travaillé, les personnages sont bien mis en scène et leurs réactions sont assez expressives. On ressent bien l’angoisse, la joie ou encore l’étonnement présents par moment sur les divers protagonistes, les expressions de visages sont vraiment bien retranscrites. C’est une chose que j’ai particulièrement apprécié tant l’auteur y met un point d’honneur. Au vue de la situation, l’accent porté sur ce type de comportement est plus qu’important, je trouve. On apprécie aussi la qualité du dessin proposée sur les animaux et j’ai le sentiment que l’auteur prend un mal fou à dessiner ces mi-hommes mi-bêtes. Je dirais même que par endroits c’est très gore et Hitori Renda le montre sans gêne aucune proposant donc un style graphique bien garni.

Lire la critique complète de Awaken T.1


Notre héroïne dévoile une grand part de son caractère et de sa nature d’être en plus de dévoiler ses atouts corporels. Mais Yuri est loin d’être nunuche, au contraire. Force de caractère et malgré qu’elle ait la trouille, elle s’adapte assez bien à la situation pour une jeune fille fraîchement débarquée dans cet endroit qui regorge de tueurs masqués et bien armés ! Un des tueurs est plutôt stylé je trouve : le sniper. J’aime beaucoup sa dégaine, habillé d’un costard cravate. On découvre plusieurs tueurs dans ce premier tome habillement dessiné par Takahiro Oba. D’ailleurs, j’apprécie le style graphique bien garni et avec une certaine mise en avant de la violence. Pas d’abus de sang, c’est proprement dessiné, les frissons s’en font ressentir. Idem pour le scénario imaginé par Tsuina Miura, où Yuri fait, dans ce premier tome, face à de nombreux tueurs masculins. Du coup, je me suis demandé si tous les « chasseurs » sont masculins et les « chassées » féminines. On en saura peut-être plus dans le tome 2, mais sachez que ce tome 1 démarre sur les chapeaux de roues, pas de temps morts, on peut dire que j’ai assisté à une traque effrénée.

Lire la critique complète de Sky-High Survival T.1


Ce neuvième tome de Head Trick est toujours aussi décalé niveau humour, le terme WTF conviendrait d’ailleurs un peu mieux. Les affrontements sont complètement déjantés, ça part vraiment dans tous les sens. L’action est bien présente et toujours retranscrite avec un dessin bien détaillé. C’est une des choses que j’apprécie pleinement, la qualité du rendu graphique que propose K’Yat, on prend réellement plaisir à découvrir son coup de crayon à la fois précis et intense. J’ai apprécié le scénario proposé par E et D qui penche davantage sur les révélations de tel ou tel personnages, surtout au sujet de No’Z. On apprend certaines choses notamment sur son passé que, bien sûr, je ne vous révélerai pas.

Lire la critique complète de Head Trick T.9



- Bonus BD -

Première page et nous voilà déjà mis en garde : Recherche un lapin crétin qui vole les cases de la BD. Mais le titre lui-même nous mettait déjà sur la voie. Tout comme la couverture dépourvue d’une case que vous pouvez rechercher sur la face arrière de ce tome. Attention, plusieurs cases vous sont proposées et seul un crétin averti pourra aisément retrouver la case manquante… ou pas ! Ce nouveau tome est très appréciable, complètement tordu mais il ne pouvait en être autrement. Nombreux sont les gags totalement ouf, on se marre un bon coup, pas forcément tout le temps j’avoue mais la réputation des Lapins Crétins est au rendez-vous. J’ai apprécié certaines pages plus que d’autres et d’autant plus les « interactives ». Quand je me suis prêté au jeu du tam-tam et que j’ai découvert la chute cela m’a bien fait rire de découvrir que je pouvais moi-même être l’un des leurs, un humain crétin.

Lire la critique complète de Les Lapins Crétins T.8

Merci aux éditeurs Kazé, Ki-oon, Kurokawa, Kana, ED Edition (Head Trick) et Ubisoft (Les Deux Royaumes) pour le soutien apporté ce mois-ci et on se retrouve en septembre pour la rétrospective d'août.

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