jeudi 11 mai 2017

[GeeKritique] Ma critique de Le chant des souliers rouges Tome 1

Je sors une fois de plus de mes lectures habituelles pour découvrir une licence mettant en scène deux lycéens, tous deux ayant une passion qui malheureusement ne leur sciait pas. De par une discussion, ils vont s’échanger leurs passions et par cette même occasion troquer souliers contre baskets et inversement afin que l’autre puisse partir à la découverte d’une toute autre activité. Le chant de souliers rouges, tel est cette série, complète en 6 tomes et disponible aux éditions Kazé, dont je vais vous parler ici plus en détails.


Résumé de l’éditeur :
Deux collégiens aux passions contrariées. Le hasard d’une rencontre. Des chaussures rouges échangées. Devenu lycéen, Kimitaka découvre que suite à ses encouragements, Takara, la fille à qui il a confié ses baskets, s’épanouit le ballon à la main. Inspiré, il décide à son tour de ressortir les souliers rouges pour se lancer dans le flamenco… et, peut-être, se trouver lui-même.

Fin 2016, Kazé avait dévoilé plusieurs licences, et non des moindres, qui viendraient étoffer leur catalogue en 2017. Après Riku-Do, Cœur de Hérisson et prochainement Fire Punch (le 21 juin mais vous pouvez d’ores et déjà lire ma chronique du tome 1), j’ai aujourd’hui l’occasion de vous parler plus en détails de Le chant des souliers rouges.

Par où commencer… Je ne pensais pas trouver une telle intensité émotionnelle dans ce premier tome en plus d’une légère complexité. Je m’explique, ici Kamitaka, notre jeune héros, adore le basket mais voilà, le jeune homme n’a pas l’étoffe d’un grand joueur. Trop petit et trop maigrichon, il n’a d’ailleurs pas non plus les capacités pour le devenir. Toutefois, Kamitaka n’est pas du genre à baisser les bras et au contraire il va faire preuve de motivation et défier un nouveau joueur. Pas de chance pour notre apprenti basketteur qui ne sortira malheureusement pas vainqueur de cet affrontement mais de cet échec vont découler divers événements dont un en particulier qui va complètement chambouler le cours de sa vie.

La vie de Kamitaka s’apprête à prendre un tout autre tournant une fois qu’il rencontre une certaine Takara…

TETSUGAKU LETRA © 2011 Mizu SAHARA/SHOGAKUKAN

Ce premier tome est assez intéressant tant la narration peut sembler un peu particulière. Je veux dire par là que nous découvrons une certaine partie de l’histoire sous forme de souvenirs, plus précisément des flashbacks, au sujet de Kamitaka. Cela nous permet donc d’en apprendre davantage sur son caractère, sa nature d’être et sa passion. Me concernant, je trouve que la mise en scène de ce premier tome est plutôt agréable, et se distingue de ce que l’on peut lire habituellement. Son mangaka, Mizu SAHARA, ne manque pas d’originalité dans sa manière de faire, tout comme au niveau de son trait de crayon. J’aime les dessins proposés ici, les vignettes sont propres, le chara design agréable et réussi par contre une chose me chiffonne sur le physique des personnages. J’ai du mal à comprendre pourquoi les oreilles des protagonistes ont une telle forme, une forme triangulaire. Outre ce point, je n’ai pas d’autre reproche à émettre, la globalité des dessins étant assez réussis, le trait à la fois fin est précis.

J’évoquais plus haut une certaine complexité dans l’intrigue mais il n’y a rien de bien méchant, cela va de mèche avec l’originalité dont Mizu Sahara place le déroulement de son histoire. Une histoire qui va d’ailleurs se mettre en place au second plan, les flashbacks étant assez nombreux, ce qui diverge de la manière traditionnelle de raconter une intrigue. Ça sort du commun et ça me plaît ! D’un côté, on retrouve un jeune garçon de nature solitaire, qui rêve de basket et qui va se trouver une toute autre passion avec le Flamenco. Et cela grâce à qui ? À la jeune fille Takara qui, après leur rencontre, va de son côté apprécier le ballon rond, celui du basket. Un simple échange de souliers/baskets va tout chambouler dans leurs vies et les ouvrir à une nouvelle passion. Sans aucune honte, Kamitaka affirme pleinement son choix, sa reconversion et se moque éperdument de ce que les autres peuvent bien penser.

J'ai vraiment apprécié le thème qui prend ici vie et je voulais soulever que par moments la lecture est assez difficile. Non pas difficile à comprendre mais si on se plonge dans la peau du personnage on peut constater que son vécu paraît difficile à vivre. La vie n'est pas toute rose et Le chant des souliers rouges soulève est là pour soulever ce point en plus de partager d'autres sentiments. Ce premier tome est assez touchant et laisse présager d'agréables moments pour la suite.



L’édition proposée ici par Kazé est de très bonne facture, comme d’accoutumé, avec du papier de qualité, un bel encrage ainsi qu’une belle couverture. La lecture du tome est plaisante et je remercie les éditions Kazé de m’offrir l’opportunité d’agrandir mes découvertes et de pouvoir ainsi vous en faire profiter.

Avec son style graphique à la fois original et particulier, Mizu Sahara offre à ses lecteurs un premier tome de Le chant des souliers rouges assez intense et très agréable à lire. L’intrigue prend forme ne manquant pas de revenir sur le passé de Kamitaka, avant de pouvoir lancer réellement l’histoire principale, celle qui prendra vie, telle une renaissance, après l’échange de souliers. C’est une offrande bien plus significative qu’un simple cadeau que reçoit Kamitaka des mains de Takara. Deux personnes qui ne réussissent pas dans leurs passions vont alors les échanger et goûter ainsi à la vie de l’autre. Une nouvelle passion s’apprête à voir le jour et je vous invite à prendre part à ce voyage en découvrant ce premier tome.

« Un très bon premier tome de Le chant des souliers rouges, chargé d’émotions et qui ne manque pas de taper du pied tant la réalité est parfois dur à encaisser. Toutefois, force de persuasion et de confiance en soi rien n’est insurmontable. »
GeeKritique de Samy Joe


Titre : Le chant des souliers rouges T1
Auteur : Mizu Sahara

Genre : Drame, Sentimentale, Vie scolaire
Prix 8.29€ (commander chez Kazé)

Lire les premières pages.

Lire la critique du tome 2 (à venir).

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