jeudi 16 novembre 2017

[GeeKritique] Ma critique de No Guns Life Tome 3 et Tome 4

Jûzô fut placé en garde à vue après avoir enfreint la loi, suite à l’utilisation de sa tête revolver. C’est alors qu’un marché lui fut proposé : il serait libre s’il venait à retrouver et arrêter un extend hors de contrôle. Ni d’une ni deux, il accepta le deal et se mit à la recherche de Gondry avant de se retrouver face au puissant Mega Armed Sai. Je vous invite aujourd’hui à découvrir les événements qui découlent de ce face à face de grande envergure au travers de cette chronique regroupant les tomes 3 et 4 de No Guns Life, série disponible aux éditions Kana.


Résumé de l’éditeur (Tome 3) :
Le vrai coupable du massacre perpétré il y a dix ans s’est révélé être Mega Armed Sai, surnommé le « héros salvateur du pays ». Sa puissance est telle que Jûzô ne peut rien faire pour l’arrêter…! Soudain, à court de sédatifs, Jûzô ne parvient plus à contenir sa véritable force avec tout le danger que cela comporte…

Ça sent le roussi pour notre ami Jûzô qui, en plus d’être bientôt à court de sédatifs, se voit affronter Mega Armed Sai, premier homme à être entièrement composé d’extensions. Le combat entre ces deux hommes bat son plein, c’est une déferlante de coups qui ne tournent malheureusement pas en faveur de Jûzô. Son adversaire est surpuissant et force d’avancer dans le tome 3 on découvre comment il a été fabriqué et quels sacrifices ont été commis pour arriver à un tel exploit de création. Mais il n’est pas le seul à se dévoiler. En effet, on obtient de nouvelles informations au sujet de Jûzô et pourquoi il dispose d’une tête revolver. Il s’avère que jadis une autre personne devait être présente pour utiliser la gâchette et en y repensant, Jûzô est toujours resté assez bref sur ce point et le fait qu’il déteste qu’on lui touche cette partie.

Dans le second tome, Jûzô ne répond plus de lui et laisse ses actions juger d’elles-mêmes. Ce sont là les résultats d’un manque de sédatifs, mais ses amis Testurô et Oliva vont lui venir en aide. Alors qu’il procède à l’arrestation de son ennemi, des complices de Berühren font leur apparition et disposant à leurs côtés d’un over-extend à tête de revolver.

Une fois encore, le rendu visuel de cette série est juste époustouflant ! C’est très dynamique et le chara-design des personnages est très percutant. J’aime beaucoup la manière dont le mangaka a de mettre en avant tel personnage ou telle action qu’il entreprend au travers de son regard par exemple. Il en va de même pour les diverses scènes de combats ou d’action avec des vignettes très détaillées et ce même en arrière-plan. Le travail fourni par Tasuku Karasuma est ici très précis et l’environnement qu’il nous offre ne manque pas de nous scotcher page après page.

NO・GUNS・LIFE © 2014 by Tasuku Karasuma/SHUEISHA Inc.

Et force de tourner les pages on enchaîne avec le quatrième tome qui met quand à lui l’accent sur Pepper et Seven, son Gun Slave Unit. Ce dernier a d’ailleurs la particularité de ressembler comme deux gouttes d’eau à Jûzô. Un combat entre Jûzô et Seven éclate alors et visuellement ça fait de belles étincelles. Plus tard, Jûzô poursuit ses diverses missions, quant à Tetsurô il continue à affirmer son caractère, prenant davantage confiance en lui. Toutefois, on en vient à se poser davantage de questions à son sujet.

Le rythme est bien soutenu, l’intrigue se développe de manière constante et ne manque pas de faire apparaître de nouveaux personnages. J’ai un penchant pour Pepper, je l’avoue ! Elle envoie du lourd dans tous les sens du terme, aussi bien physiquement que dans son allure, son tempérament (bien que vulgaire) et j’en passe. Une fois encore, le chara-design est vraiment l’un des points forts de cette série, et c’est toujours un plaisir de voir apparaître un nouveau personnage ou d’en revoir d’autre. N’est-ce pas Victor ?

Une fois encore, No Guns Life envoie du lourd, on en prend plein les mirettes et l’intrigue se développe de manière continue. Les personnages évoluent, je parle notamment de Tetsurô, de nouveaux débarquent, coucou Pepper, et d’autres reviennent. La lecture n’a aucun temps mort à offrir, du moins je n’ai pas eu ce sentiment concernant les tomes 3 et 4, au contraire. Et en plus d’un scénario captivant, on nous offre un encrage de qualité avec une découpe de vignettes bien maîtrisée. Tout cela offre un meilleur souffle sur le déroulement de l’action. No Guns Life est vraiment une série SF que je vous conseille fortement !

« Des combats percutants, une intrigue passionnante, un chara-design très soigné, un rendu graphique d’excellent facture… No Guns Life est vraiment une série maîtrisée sur bien des points ! »
GeeKritique de Samy Joe


Titre : No Guns Life Tome 3
Scénario et dessin : Tasuku Karasuma

Nombre de pages : 228

Lire les premières pages du tome 3.
Visionner le trailer.






Résumé de l'éditeur (Tome 4) :
Jûzô reçoit la visite surprise de Pepper, une mystérieuse jeune fille escortée par un Gun Slave Unit ressemblant trait pour trait à Jûzô et prénommé Seven. Jûzô comprend assez vite que les deux individus travaillent pour la multinationale Berûhren, mais Pepper affirme être venue pour des raisons personnelles : elle veut que Jûzô lui appartienne. Celui-ci refusant, il va devoir affronter Seven, un extend de même modèle que lui...

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