dimanche 19 novembre 2017

[TEST] Putty Pals sur Nintendo Switch

L’éditeur Harmonious Games nous propose leurs premier projet sur Nintendo Switch. À ce jour, le studio ne dispose que de ce jeu dans leurs catalogue, disponible également sur PC depuis le 16 février 2017). Mais pour lors, découvrons Putty Pals ensemble dans sa version Switch !


L’histoire est toute simple. Après une terrible tornade qui s’abat sur la région, toutes les petites créatures mignonnes en boules et en couleurs sont dispersées dans les différentes zones. À nous de les retrouver. Appelons ces petites créatures des boules rebondissantes en espérant qu’elles ne vont pas mal le prendre.

UNE CURIEUSE FAÇON DE JOUER EN SOLO ET EN LOCAL MAIS ON SE MARRE !
Prenez ce Putty Pals comme un petit jeu de plateforme, de base sans prétention. Ce qui est marrant avec ce jeu c’est qu’il est orienté à deux joueurs de manière locale mais il est possible aussi d’y jouer seul. Jusque-là rien d’incroyable, mais c’est sur sa façon de jouer qui le différencie des autres jeux de ce style. On contrôle deux boules rebondissantes qui sont à la recherche de leurs proches. À deux joueurs chacun joue sa boule et en solo on joue aussi avec les deux petites créatures mais toutes deux dirigées par un seul et même joueur, le contrôle se faisant via les deux joystick. Pour les connaisseurs, cela n’a rien à voir sur le style mais cela ressemble beaucoup au jeu Brothers, qui se joue lui aussi avec les deux joystick pour contrôler les deux frères. Et c’est là que c’est drôle, parce que ce n’est pas simple du tout. Tous les niveaux se servent de la coopération. Sans coopérer, il est impossible d’avancer. Il faut réussir à s’adapter au gameplay et de faire avancer les deux boules rebondissantes, de sauter... Ce n’est pas facile mais ça rajoute un gros challenge au jeu, qui lui est facile.

À deux joueurs c’est l’éclate totale. Je joue beaucoup en local et ça faisait un moment qu’un jeu ne nous avait pas autant fait rire. Bien que le gameplay se répète au bout de quelques niveaux, ça n’enlève en rien le plaisir d’y jouer. La progression est très simple. Le joueur qui contrôle la boule bleue devra récupérer des petits morceaux de même couleur et le deuxième joueur qui joue la couleur verte devra en faire autant. Ces morceaux vont venir exploser contre des rochers qui bloquent le chemin. Il faut obligatoirement tous les récupérer. Cela sert aussi pour créer des ponts. Facile. Ce qui se complique mais vraiment un tout petit peu, c’est les plateformes. Par moments les couleurs sont inversées. Le bleu devra passer par l’entrée qui est verte et inversement. Une fois le principe pigé, pas de problème.


Mais c’est sur les surfaces de nos couleurs où ça se complique. Si le bleu touche une surface verte, elle devient transparente et c’est la mort assurée. Mais comment peut-on franchir ces passages, alors ? J’y viens. Il nous est possible de faire... du trampoline ! Et attendez, c’est encore mieux que ça. Chacune des boules rebondissantes peut se mettre à plat pour se mettre en trampoline permettant de faire sauter son camarade sur sa couleur. Ça fonctionne aussi sur des lianes qui ont leurs couleurs ou sur des bonbons en l’air où il faut s’y accrocher pour que l’autre joueur puisse à son tour s’accrocher à lui et faire des tours à toute vitesse pour s’envoler en l’air. Ça peut provoquer des séquences bien marrantes. Rires et cris garantis !

On peut aussi fusionner en tendant la main et se tenir la main. Ça peut être pratique quand l'une d'elles est au bord du gouffre. Avec des réflexes on peut vite prendre la main de l’autre et tirer en arrière pour le remonter. Mais ça sert surtout lors les phrases « collantes ». De nombreuses parois sont rose Malabar et on doit se jeter dessus puis se prendre la main et de ce fait, on peut avancer chacun son tour en tournant pour aller de gauche à droite ou de bas en haut. Attention à la gamelle, elle peut vite arriver !

C’est de la vraie coopération. Pour vous en faire une image, vous connaissez le coup du test où la personne se met devant l’autre et on doit se laisser tomber en arrière et avoir confiance en la personne qui doit nous tenir et de ne pas s’écrouler par terre lamentablement ? C’est pareil ici. On doit ut faire confiance et on avance sereinement. Après, le joueur peut d'un coup faire une crasse à l’autre et le voir mourir d’une façon ridicule mais drôle.


BEAUCOUP DE QUALITÉS MAIS UN JEU TROP SIMPLE !
Putty Pals est un jeu pour tous les âges mais malheureusement, il est beaucoup, mais beaucoup trop facile. Le gros point noir est qu’à la manière du dernier Super Mario Odyssey, le game over n’existe pas. On peut perdre 20 fois au même endroit, on continuera toujours la partie. Du coup, on s’en moque un peu de mourir. Même énormément. Bah oui, puisqu’il n’y a rien à perdre. Pour un jeu qui se joue principalement sur la réussite de franchir des obstacles sans mourir, c’est dommage. Je comprends bien qu'au moins tout le monde et même les plus jeunes peuvent y jouer sans être bloqués à un endroit. Mais il aurait fallut alors nous mettre le choix entre plusieurs niveaux de difficultés.

Alors on avance vite niveau par niveau, après ce n’est pas pour autant qu’on ne perd pas souvent. Dans bon nombre de passages nous sommes morts un nombre incalculable de fois. Mais comme on réapparaît toujours au checkpoint le plus proche, et ils sont nombreux, c’est finalement assez simple. Si un passage est trop dur il suffit de joindre le checkpoint suivant et le joueur qui a du mal n'a qu’à mourir pour être téléporter au dernier checkpoint. C'est là où le jeu se veut intelligent et ça change de beaucoup d’autres. Si un joueur va trop loin de l’autre, il ne sera pas forcément bloqué par un mur invisible ou par la limite de l’écran. La caméra s’éloigne de plus en plus mais ça n’empêche personne de bien voir son personnage. C’est très jouable. Les niveaux les plus difficiles sont ceux où si un seul joueur décède, l'autre joueur en pâti lui aussi.

Le vrai défi sera de finir le jeu à 100 % . Pour la collecte, ce Putty Pals me rappelle beaucoup les Mario, Yoshi, et des derniers Rayman. D’ailleurs en parlant de Rayman, c’est exactement pareil pour les pièces. Dans chaque niveau il y a 3 pièces à récolter. Certaines sont simples et d’autres demandent plus de maîtrise. Si on arrive à en récupérer une et qu’on meurt juste après, la pièce se remet automatiquement à son emplacement. C’est la même chose que dans le jeu d’Ubisoft. Il y a aussi beaucoup de passages secrets. À la manière d’un Yoshi, il faut bien s'attarder sur les parois et tout en regardant bien on remarque qu’il est possible d’y aller et en y allant on voit que c’est une zone invisible à l’œil nu, mais transparente dès qu’on y entre. En plus des pièces, il existe des courses contre-la-montre et 25 mini-niveaux bonus. Certains ne sont pas fastoches d'ailleurs. La durée de vie en soit du jeu n'est pas longue mais pour le finir entièrement il vous demandera un certain temps. Pour preuve, nous avons fait tous les niveaux principaux et j'ai vu le générique de fin en ayant seulement 24 %. Il reste donc encore pas mal de boulot !



Une carte à la Mario représente les trois différentes régions. La première est celle de la lave, la deuxième celle de la neige et la dernière celle de la plage et de la jungle avec pour cette dernières des séquences sous l'eau. Si la première région n’est pas la plus réussie, les suivantes sont le sont bien davantage en terme de graphismes et de jouabilité. Dans chacune des régions, on sauve des boules (mais oui, rappelez-vous, la tornade qui a mis la pagaille dans leurs petites vies) et on joue avec eux. On change donc de couleurs. Je m’attendais à une nouvelle panoplie de mouvements mais il n'en est rien, seule la couleur change. En obstacles, c’est du classique : de la lave, des pics, des effets de chaleurs, des pics qui tombent, des plateformes qui s'effondrent sous notre poids (c’est si lourd que ça une boule rebondissante ?), des pierres qui roulent... Du basique donc mais qui fonctionne bien. Il faudra survivre à des effets climatiques durant tout un niveau par région. Cette fois, il ne fait pas comme les autres grosses têtes, il n’y a aucun boss.

Voilà encore un jeu qui était au départ disponible que sur PC mais dès que j’ai vu qu’il était sur la Nintendo Switch, j’ai préféré y jouer dessus plutôt que sur mon ordi. Plus simple et sympa en local, c'est d'ailleurs la grande force de la Switch, pouvoir jouer n’importe où. C’est un petit jeu à garder dans la mémoire de la console et y revenir de temps en temps. Une fois le jeu terminé essayez donc de le finir à 100 %, pour votre aboutissement personnel. Surtout au prix de 8.50€ ! Alors, pour ce que Putty Pals propose, on peut dire que ce jeu est... scotchant !

Test de ToxicGamer


Ce que j'ai aimé :
  • De la coopération amusante
  • Des graphismes tout mignons
  • Des musiques joyeuses, entraînantes
  • Le concept des couleurs suivant les joueurs
  • En solo ou en local, la progression des niveaux et des obstacles est intéressante
  • Le trampoline
  • Son petit prix

Ce que j'ai moins aimé :
  • Manque de challenge, pas de vie donc pas de game over
  • Seulement trois régions

Prix : 8.50€
Taille : 409.99MB
Genre : Plateforme/Réfléxion
Développeur/Éditeur : Harmonious Games

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur.

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