jeudi 7 décembre 2017

[TEST] Rocket League sur Nintendo Switch

C'est avec un retard certain que je me suis enfin intéressé de plus près au phénomène Rocket League. Bon, il faut aussi avouer que le fait de débarquer sur Nintendo Switch y est pour beaucoup. Ne jouant pas sur PC et très peu sur les consoles concurrentes, c'est donc sur Switch que j'entame mes premiers pas sur le terrain à bord de bolides super soniques. Voyons donc ce que je pense de Rocket League après avoir passé plusieurs sessions dans l'arène.


Pour commencer, sachez qu'au préalable je n'avais joué qu'un seul match à Rocket League, un beau jour où un ami m'en avait parlé, et à l'époque comme aujourd'hui encore je ne jouait que sur consoles Nintendo. Je n'ai donc pas insisté et n'ai pas approfondi le jeu ce jour-là. Aujourd'hui, on peut dire que les choses ont évoluée avec la venue de Rocket League sur Nintendo Switch. Cependant, je ne pourrai pas évoquer de comparatif entre les différentes plateformes, découvrant pleinement le jeu pour la première fois.

Pour faire simple, Rocket League se présente donc de la sorte : deux équipes s'affrontent sur un terrain, similaire à un terrain de foot, cloisonné sur les côtés et même au dessus où le but du jeu est de marquer des buts en frappant comme bon nous semble dans un énorme ballon métallique. On peut imaginer ces terrains de foot situé dans une arène fermée de toute part à l'univers assez diversifié. Il en existe un grand nombre dont certaines offrants un level design un peu différent d'un simple terrain de foot. À noter aussi, d'autant que cela assez important, que sont éparpillés sur les terrains des orbes d'énergies permettant d'user d'un turbo. Ce turbo permet même de réaliser de belles envolées, mais il faudra un certain temps d'adaptation pour correctement maîtriser la jouabilité "en plein vol". En parlant de jouabilité, on peut noter que la prise en main des bolides est intuitives et sans faille. Je n'ai eu aucune misère à tourner ou même déraper pour me recentrer sur la balle, une touche est même attribuée pour que votre caméra soit axée sur le ballon. En me voyant jouer, ma fille de 12 a été curieuse de mes sessions de jeu. Elle a donc voulu essayer et la concernant la maniabilité s'est avéré simple et accessible. Elle trouve le jeu très fun.

Vous êtes sans doute déjà au courant mais cette version Switch dispose de légères spécificités qui lui sont propres comme la possibilité de piloter la Mario NSR, la Luigi NSR ou encore la Metroid Samus Gunship. À noter, que le bolide de Samus n'est pas de suite disponible, vous le débloquerez après quelques parties. Ces petits bonus exclusifs à la Switch avaient au préalable été annoncés par les développeurs et Nintendo permettant aux fans de Nintendo d'imposer leur présence sur le terrain. Mais rien ne vous empêche de faire vos preuves à bord d'un tout autre bolide, nerveux, au design agressif, que vous pourrez aussi customiser au fur et à mesure. Ici même principe, les divers accessoires et autres paramétrage de bolide se débloqueront à force de jouer, d'augmenter ses points... La personnalisation est assez complète et on apprécie. 


Vous créez donc votre "preset", lui attribuer un nom, choisissez un bolide et une fois ce dernier sélectionner, vous le customisez modifiant sa peinture primaire et secondaire, lui collez des autocollants, changez de jantes, choisissez une couleur pour le système de flamme lors du turbo. Vous pouvez aussi équiper votre bolide d'accessoires en tout genre comme les casquettes de Mario ou Luigi, d'une borne de toit de taxi, l'équiper d'un drapeau de pays ou autre issu de la communauté, et j'en passe... Vous trouverez forcément votre bonheur mais si toutefois ce n'était pas le cas, vous pouvez alors vous rendre sur l'eShop pour vous procurer de nouveaux véhicules moyennant quelques euros, allant de 1.99€ à 3.99€. Et là, à vous la DeLorean de Retour vers le futur, parmi tant d'autres. Même la licence Fast and Furious répond présente.

Plusieurs modes de jeux sont proposés dans Rocket League. On retrouve entre autres les rubriques suivantes :
  • Salle d’exposition où sont visibles les DLC précédemment cités en exemple.
  • Jouer : ici on joue en ligne à toutes sortes de matchs, on peut aussi jouer en local dans des matchs exhibition ou de saison, et pour finir on peut assister à des matchs privés.
  • Garage : c’est ici que vous customiserez votre battle-car. Vous créez aussi vos divers preset, organisez votre inventaire et choisissez une bannière pour arborer votre pseudo et niveau.
  • Entraînement : plusieurs propositions vous sont ici faites avec un jeu libre, un entraînement personnalisé, un didacticiel, l’entraînement de gardien de but, d’attaquant ou aérien.
  • Carrière : On accède à nos statistiques, son classement (de manière global) et son classement de ligue (classement des différents modes des matchs classés).
  • Extra : on peut revoir ses replay, accéder au code d’échange qui permet d’obtenir un article de jeu en échange…

Mode Rumble : de quoi filer de bons coups de pieds au derrière !
Sur ce, je vous propose maintenant de faire un point sur l'aspect technique et graphique du jeu. Cette mouture Switch de Rocket League est vraiment de bonne facture. En plus d'être complète elle est très fluide et c’est ce qui a été privilégié ici. Il semble bien que les développeurs aient été a la hauteur pour nous offrir un jeu d'une telle fluidité, les développeurs confirmant que le jeu tourne en 60 images par secondes. Par contre il a fallu faire une concession et la résolution en prend un coup variant du 720p au 480p. Pas forcément alarmant mais on note tout de même que le rendu graphique sur certaines arènes dispose d'un aliasing assez prononcé. Ça pique légèrement les yeux, il faut l’avouer mais me concernant, cela ne me choque pas trop car je suis partisan du fait de préférer le fun ou un bon scénario à un super rendu visuel. D'autant plus que cette version n'a pas à rougir je pense au vue des spécificités de la console face a ses concurrents. En parlant de consoles concurrentes, sachez que les matchs en ligne sont cross plateforme, c'est-à-dire que les joueurs Switch peuvent affronter des joueurs PC et Xbox One. N'oubliez pas que les joueurs PC ont un bon train d'avance, du coup il vous est possible de paramétrer le jeu pour n'affronter que des joueurs disposant du jeu sur Switch.


Le plaisir de Rocket League est aussi de pouvoir jouer en multi sur la même console, à savoir qu’il est possible de jouer jusqu’à 4 joueurs en écran splitté. Cela va de soi qu’il est préférable d’y jouer sur une TV plutôt qu’en mode portable car à 4 sur l’écran de la Switch relève du défi ! Niveau visibilité avec la vitesse des bolides et autre dynamisme en matchs cela reste difficile à suivre. Par contre c’est jouable sans souci à 2, on ne perd pas trop en visibilité, cela est convenable et ça reste fun !

Aux niveaux des arènes, elles sont de tailles différentes avec au sol des bords incurvés, histoire de pouvoir monter et rouler sur les côtés. On doit faire preuve de folie par moments pour faire envoler notre battle-car afin d'aller chercher le ballon tout là-haut ou contrer son adversaire. Aussi, de nombreuses petites astuces peuvent être utilisées pour mieux se stabiliser dans les airs voir même voler pendant quelques secondes avant de provoquer une rotation de votre bolide pour contrer, centrer et surtout marquer avec une certaine distinction. En parlant d'astuces, on peut aussi se la jouer "non fair-play" et foncer sur un bolide adverse qui se dirigeait lui-même vers notre cage afin de le faire exploser. Eh oui, tous les moyens sont bons pour gagner !



Je me suis fait sacrément plaisir à tester Rocket League, moi qui ne connaissais le jeu que de nom j’ai agréablement été surpris par son contenu et son côté « compétition » que je qualifierais de déjanté ! J’ai apprécié son côté addictif et je ne suis pas le seul, je ne pensais pas que mes enfants auraient eux aussi voulu tester ce jeu. Et qui plus est, ils sont devenus adeptes notamment des matchs « Rumble ». Je ne connaissais pas non plus ce mode où des armes nous sont attribuées de manière aléatoire et on peut alors les utiliser en matchs. Mais on peut aussi jouer des matchs en Dropshot, en Rumble (tous les coups sont permis), en jour de neige ou encore marquer des paniers (une sorte de basket-ball). De quoi bien se fendre la poire !

Vraiment kiffant ce Rocket League sur Nintendo Switch. On apprécie sa fluidité et le fun procuré. Les parties en ligne sont de qualité et on y rencontre tous types de joueurs. Entre figures, explosions, buts extraordinaires ou ne serait-ce que du coin arrière de votre bolide, tout est ici présent pour passer du bon temps, aussi bien en ligne qu'en local avec des amis. Je ne pourrais que vous conseiller son achat, tant le plaisir de jeu est intense, fun et jovial ! J’espère vous affronter prochainement ou jouer à vos côtés, comme ce fut le cas avec certains followers dont Flavien Alexzander ou encore Mathieu Warnier. Le plaisir était de mise ! Par ailleurs, certains joueurs m'ont fait le plaisir de partager leur avis sur cette mouture Nintendo Switch que vous pourrez découvrir un peu plus bas.

Test de Samy Joe


Ce que j’ai aimé :
  • Le gameplay très dynamique
  • Une fluidité sans faille
  • Son côté fun et compétitif
  • Un contenu bien garni
  • La customisation détaillée des battle-car
  • Un concept original et efficace
  • La battle-car Metroid Samus Gunship (je suis fan)
  • Jouer à Rocket League partout !

Ce que j’ai moins aimé :
  • La présence d’aliasing
  • La résolution non constante

Prix : 19.99€
Genre : Action, Course, Sport
Taille : 3 735.03 MB
Développeur/Éditeur : Psyonix/Panic Button

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur.

La parole aux joueurs :

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