mercredi 7 mars 2018

[GeeKritique] Critique de Monster Musume Tome 1 et Tome 2

Imaginez un monde où l’humanité vient de découvrir qu’il existe des créatures mythiques qui ne demandent qu’à découvrir le monde et à s’intégrer. Afin de les aider dans cette tâche, le gouvernement japonais a mis en place un programme d’échange permettant à la population d’accueillir ces personnes semi-humaines. C’est dans cet univers que se déroule Monster Musume, une nouvelle série de l’éditeur Ototo Manga que vous connaissez sans doute déjà pour Bungo Stray Dogs, Re:Zero ou encore Fate/Apocrypha.


Résumé de l’éditeur :
« Le gouvernement a récemment révélé que les créatures mythiques comme les sirènes ou les slimes existaient. Suite à cela, un système de famille d’accueil fut mis en place pour les intégrer à notre population. À cause d’une erreur administrative, Kimihito Kurusu voit son quotidien bouleversé par l’arrivée de Miia, une jolie femme-serpent qui va désormais cohabiter avec lui. Celle-ci n’a de cesse de lui faire des avances alors que des lois très strictes interdisent les rapports interespèces… Et les choses se compliquent encore lorsqu’ils sont rejoints par une petite harpie tête en l’air et une centauresse aussi puissante que plantureuse ! Kimihito survivra-t-il à sa nouvelle vie avec trois Monster girls déjantées ? »

Autant être clair, Monster Musume n’est pas un manga à mettre entre toutes les mains et sera réservé à un public averti. En effet, ce shonen a une composante Ecchi/Harem qui s’exprime dès la première page. Si vous êtes friand de « Oppai » (grosses poitrines) et de fesses rebondies alors vous ne devriez pas être déçus.

Le personnage principal est Kimihito, jeune homme d’une vingtaine d’année qui vivait tranquillement jusqu’à l’arrivée de Miia, jolie semi-humaine aux formes extrêmement généreuses et qui pourrait être le rêve de tout homme si elle ne possédait pas une queue de 7 mètres à la place de jambes du fait de sa condition de femme-serpent. Le début du manga nous invite à découvrir le quotidien de Miia et de Kimihito que la jeune femme se plaît à appeler « Darling » et qu’elle poursuit de ses assiduités. Il y a de nombreux passages sexy, voir très sexy mais pas seulement puisque des sujets tels que la haine de l’étranger, le rejet de la différence et la violence qui peut en découler sont abordés au cours du premier tome.

De plus, l’humour est très présent au sein du manga. Ceci sera d’autant plus vrai que très vite Kimihito va devoir accueillir de nouvelles venues très entreprenantes et que Miia, jalouse, a peur qu’on lui vole son Darling. S’en suivront alors des situations où Kimihito se retrouvera dans des situations très « hot » mais durant lesquelles il devra garder son sang-froid, la « Loi d’échanges culturels interespèces » interdisant toute relation sexuelle avec les semi-humaine. On s’amuse donc de ses déboires mais également des situations cocasses que nous gratifient Miia et les deux nouvelles venues : Cerea (une centaure) et Pipa (harpie naïve et très immature). En effet, pas simple d’évoluer dans un monde inconnu et qui n’est pas forcément adapté à leurs particularités physiques.

Images pour public averti :


Durant ces 2 premiers tomes, vous aurez également la joie de découvrir Smith, la coordinatrice en relation interespèces dont les principales motivations semblent être de s’incruster chez Kimihito pour faire un bon repas et de rendre sa vie plus compliquée chaque jour par des annonces que je vous laisserai le soin de découvrir. À noter que d’autres semi-humaines feront également leur apparition.

Au niveau de la réalisation, les dessins sont de bonnes qualités, les personnages sont originaux et leurs émotions sont bien retranscrites par Okayado. L’histoire est plutôt intéressante puisque qu’elle aborde aussi des sujets de sociétés et ne tourne pas qu’autour de la sexualité. Personnellement, j’ai bien apprécié ces 2 premiers tomes de la série même si Okayado en fait peut-être un peu trop sur le côté Ecchi. Il y a vraiment beaucoup de passages un peu sexy et le fait d’en avoir un peu moins aurait sans doute été un bon point pour l’histoire.

En ce qui concerne la qualité de l’ouvrage en lui-même, une nouvelle fois Ototo Manga fait dans le très bon : l’impression ne souffre d'aucun reproche et est réalisée sur un papier, épais mais souple, agréable à manipuler. Les impressions couleurs sur papier glacé en début de chaque tome sont également d’excellentes facture.

Munster Musume n’est sans doute pas le meilleur manga de l’année mais il est agréable à lire, son histoire est sympathique et ses personnages plutôt attachants. Je suis curieux de voir ce qu’Okayado nous a réservé pour la suite de son histoire.

Bonne lecture !

GeeKritique de Ikekreham



Monster Musume – Everyday Life with Monster Girls T1 & T2
Illustrateur : Okayado
Auteur : Okayado

Type : Seinen
Thème : Monster Girls, Romance, Comédie, Ecchi, Harem

Lire les premières pages du tome 1.

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