mercredi 11 avril 2018

[TEST] Super Meat Boy sur Nintendo Switch

Super Meat Boy est un jeu de plateforme orienté speedrun sorti pour la première fois en 2010 sur les plateformes old-gen par le Studio Team Meat qui porte là bien son nom. Super Meat Boy ressort en force sur une Switch en manque de jeux forts le 11 janvier 2018. Nous allons essayer de manger ce bout de viande malgré toutes les épices ajoutés dessus ! Alors, le genre Super Meat Boy, arrivera-t-il a détrôner Mario sur Nintendo Switch ?


On entame le début du jeu par de petites scènes d’animations réussies pour expliquer l’intrigue du jeu. On sent ici une petite inspiration pour le plombier moustachu de Big N : Meat Boy et Bandage Girl qui vivent une incroyable histoire d’amour. Et comme d’habitude, de l’autre côté on se retrouve avec docteur Fœtus que personne n’aime (en même temps avec un nom comme ça je comprends) et qui en conséquent déteste tout le monde, mais surtout le petit morceau de viande qu’est Meat Boy. Si je vous parle de ça, vous savez forcément ce qui va arriver. ET OUI, Mme Bandage va se faire littéralement kidnapper. C’est comme ça que Meat Boy va parcourir des tableaux à la recherche de sa copine aux bandages.

Dans le menu principal du jeu, rien de vraiment très compliqué, un menu pour commencer à jouer, un pour aller voir les replays que vous aurez au préalable enregistrés bien sûr, un menu qui affichera vos stats et un menu dédié aux options du jeu. Dans ce dernier, on retrouve les réglages sonores, le choix de la langue et un petit tuto de 3 petites images définissant le gameplay du jeu. Tu touches une lame tu meurs, tu récupères ta copine à la fin du niveau tu gagnes et enfin tu ramasses des collectables en forme de pansements tu peux les utiliser pour débloquer des personnages supplémentaires. Parce qu’il fallait bien une nouveauté pour se démarquer de ses dernières versions, un mode "Course" a été ajouté où vous pourrez jouer jusqu’à deux en écran splitté que la machine soit dockée ou non et peu importe votre façon de jouer : Joy-Con partagés ou non ou via la manette Pro. Démarrage au même tableau, puis c’est la course. Un beau moyen de se la péter face à ses amis speedrunners en herbe.


Si la plupart des jeux de la génération Xbox One et PS4 veulent montrer de la densité de textures, pleins de particules et des effets graphiques à en couper le souffle, ce n’est pas le cas de Super Meat Boy qui joue sur les graphismes simples et épurés d’une époque où les jeux vidéo n’avaient pas de micro-transactions ni de DLC. Ce n’est pas dérangeant et c’est vraiment agréable à l’œil. Les cinématiques cheap digne d’un jeu flash sont bien incrustées dans le jeu et reflète bien le côté rétro et glauque que le créateur de génie Edmund McMillen a voulu faire apparaître dans son jeu. Que ce soit en mode portable ou dock, le jeu est très agréable à regarder que ce soit en 720p natif sur la tablette ou en 1080p sur votre écran préféré. L’ambiance sonore est juste exceptionnelle, rien à redire. Les morceaux collent aux différents environnements et un big up sur les musiques des différents Boss de fin, qui sont de bonnes factures.

Là où Super Meat Boy excelle par rapport à n’importe quel autre platformer 2D, c’est son gameplay. Vu comme ça, le concept a l’air extrêmement simple, rejoindre votre copine Bandage Girl sans mourir d’un bout à l’autre du tableau. Les tableaux sont de durée variable mais dépassent rarement les 2-3 minutes à moins que vous n’arrêtiez pas de tomber dans les pièges tordus ou des ennemis sur votre chemin. On peut compter sur plus d’une centaine de tableaux répartis entre cinq différents chapitres. Pour chaque stage, il y a une limite de temps imposée par le jeu. Si vous finissez le stage, un grade sera attribué, A+ étant le meilleur grade disponible. Chaque niveau standard que vous finirez en grade A+ sera disponible dans le « Black World », une sorte de mode ultra hard où des pièges encore plus glauques et sadiques sont ajoutés. En comptant les niveaux cachés dans certains stages appelés « Warp Zones », ça fait plus de 250 niveaux jouables. Pour ce qui est manette en main, rien de compliquer, le stick pour bouger, un bouton pour sauter et un autre pour courir. Oui c’est tout, mais le gameplay est très punitif, un seul petit pixel de ton bout de viande tombe sur une lame, une scie ou d’autres pièges et ennemis et votre morceau de bifteck va mourir. La précision est au cœur du gameplay et c’est ça qu’on aime dans ce jeu. Mourir, mourir et encore mourir jusqu’à comprendre les différents patterns du tableau.


Vidéo de gameplay par ContratNetwork.

Pour conclure, après des heures et des heures de combats avec ce bout de viande j’ai réussi à le manger, à le savourer. Ce jeu, violent et gore à souhait avec un humour noir très appuyé, a su me divertir de longues heures. Super Meat Boy est un titre incontournable qui est une véritable référence du platformer 2D. Une réalisation artistique impeccable et son gameplay ultra précis font de ce jeu une vraie perle rare à manger à petite dose pour éviter l’indigestion.

Test de Pandar0o


Ce que j'ai aimé :
  • Le gameplay millimétré
  • La maniabilité parfaite, même avec un seul Joy-Con
  • La bande son irréprochable
  • Les clins d’œil à des jeux rétro de mon enfance ou des films d’horreur dans les cinématiques
  • Être toujours récompensé à la fin d’un tableau

Ce que j'ai moins aimé :
  • Ils ont oubliés les vibrations HD
  • La difficulté peut en rebuter certains
  • Pas de commandes tactiles 

Prix : 12.99€
Genre : Action, Aventure, Plateforme
Taille : 213.91 MB
Développeur/Éditeur : Team Meat / Blitworks

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur.

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