vendredi 15 juin 2018

[TEST] Milanoir sur Nintendo Switch

Good Shepherd Entertainment et Italo Games, développeurs, de Milanoir ne se cachent pas et montrent ici clairement leur inspirations des vieux films italiens, ceux des années 70’. Mafia, corruption, trahison, vengeance et j’en passe… J’ai donc découvert un petit trailer et ce dernier a su capturer mon attention, d’une part de par son ambiance et d’autre part via son rendu graphique en pixel art. J’ai donc décidé d’approfondir cette première impression sur Nintendo Switch en me plongeant pleinement dans cette histoire qui, précisons-le de suite peut se jouer intégralement à 2 joueurs. Et croyez-moi, si vous pouvez y jouer en co-op faites-le car le jeu est assez retord.


Dans Milanoir, on incarne donc Pietro (personnage principal), un tueur à gages qui sort de taule et qui, forcément, souhaite se venger de la personne responsable de sa mise derrière les barreaux. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, cette vengeance va saigner ! Déjà la première scène vous met de suite dans le bain, un bain de sang. On ne tarde pas à placer les points sur les « i » ! Et ça continue de plus belles avec une autre scène assez violente concernant 3 personnes dont… Oh là, j’ai failli faire la boulette. D’ailleurs, Pietro en fait une grosse de boulette au début, mais bon je ne vais pas m’attarder sur ce sujet et passer aux choses sérieuses.

J’ai donc accepté diverses missions, données par le boss, mais n’y suis pas allé de main morte, ce qui des fois l’a foutu en rogne. Mais le boulot a été fait. Toutefois, le boulot s’avère être assez court en termes de missions. En effet, Milanoir propose 7 chapitres et 2 préludes. Alors oui, c’est court mais chaque chapitre demande un bon nombre de minutes (plusieurs dizaines) certes mais surtout de morts !!! Sans vouloir être mauvaise langue, je suis mort une bonne quarantaine de fois lors du tout premier chapitre et je vais vous expliquer pourquoi. Déjà la prise en main n’est pas des plus faciles car Milanoir est ce qu’on appelle un « dual shooter » c’est-à-dire qu’on doit user des 2 sticks en même temps, le stick gauche servant à déplacer Pietro et le stick droit à viser. Il faut donc un bon temps d’adaptation avant de maîtriser le gameplay et de l’apprécier pleinement, un peu comme dans Mr. Shifty (mon test à lire ici) ou encore Hotline Miami.


Mais outre les tirs au revolver, lancer de cocktails Molotov et j’en passe, Pietro peut aussi sauter par-dessus certains obstacles ou encore faire des roulades. Ces actions sont assez bien appréciées car elles vous sortiront du pétrin. Et en parlant d’actions, on appréciera le côté musical de Milanoir qui plonge le joueur au plein cœur de cette action, sans oublier les diverses sonorités secondaires quand on fait par exemple un ricochet sur un panneau avec son flingue. Certes c’est un détail, mais cela retranscris parfaitement l’ambiance d’antan des années 70’. Entendre le son retentir d’une balle de revolver comme à l’ancienne offre un certain charme auditif.

Comme je l’évoquais, Milanoir peut entièrement se jouer à 2 joueurs mais ce n’est pas le seul mode proposé dans le jeu. Vous pourrez aussi jouer au mode « Arène » où votre objectif sera de survivre aux vagues ennemis en réalisant le meilleur score. Me concernant, je me suis davantage penché sur la campagne principale dont j’ai trouvé le niveau de difficulté légèrement élevé. Les morts s’enchaînent, mais une fois la prise en main bien assimilée, ça devient plus raisonnable. Mais ça reste bien ardu quand même, tout comme les boss face auxquels il faut s’accrocher ! Par contre, ces affrontements sont assez intenses et j’ai bien apprécié les diverses mises en scènes.


Je vais tout de même vous évoquer quelques points fâcheux dont un auquel il faudra s’habituer et qui concerne la visée qui ne se déplace pas de manière très fluide mais par à-coups ! Le viseur ira se placer sur votre cible de manière automatique quand vous l’approchez suffisamment mais il suffit d’un léger déplacement et votre cible ne sera plus mise en joue. Je me suis d’ailleurs souvent retrouvé à viser alors que la cible est bien plus loin mais tout en restant sur la trajectoire de ma balle. Ce qui reste difficile à gérer surtout face aux boss. Et je ne vous parle pas du fait de mourir lors de certaines avancées qui vous fera donc recommencer un peu en arrière et non là où vous avez trouvé la mort. On aurait du coup apprécié davantage de checkpoint.

Ensuite, on regrettera aussi que certaines actions de notre part ne se passent pas comme on le souhaiterait. Je prends ici l’exemple quand on veut se planquer derrière une caisse ou autre et que l’ennemi parvient tout de même à nous toucher. Léger problème donc au niveau de la visibilité où on a du mal à se rendre compte si oui ou non on se trouve bien planqué.



Pour conclure, je dirais que Milanoir a du très bon à offrir une fois qu’on fait abstraction aux deux précédents points négatifs qui m’ont le plus rebuté. C’est aussi sans compter sur des niveaux plutôt punitifs tant la difficulté est relevée mais il y a des jeux comme ça qui savent malgré tout vous tenir en haleine, vous faire suer à ne pas lâcher la manette. Et ce fut mon cas ! Il était hors de question que j’abandonne mon chapitre, je me devais de le finir coûte que coûte ! Italo Games et Good Shepherd Entertainment nous offre là un très bon défouloir ! Dites-vous que « Quand y en a marre, y a Milanoir ! ».

Test de Samy Joe


Ce que j’ai aimé :
  • L’ambiance, ça sent l’Italie à plein nez
  • La bande son et autres bruitages
  • Le scénario très mafioso
  • Le pixel art de qualité
  • Intégralement jouable en co-op
  • L’intensité durant certaines phases de jeu
  • Traduit en français
  • Un prix attractif

Ce que j’ai moins aimé :
  • Un certain temps d’adaptation pour la prise en main
  • La non fluidité du ciblage de l’ennemi
  • Assez court (environ 5-6 heures de jeu)
  • Trop peu de checkpoint

Prix : 12.99€
Genre : Actio, Arcade, Jeu de tir
Taille : 978.32 MB
Développeur/Éditeur : Good Shepherd Entertainment / Italo Games / Gambitious

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur. Les images publiées dans ce test sont issues de mes propres sessions de jeu.

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