mardi 18 décembre 2018

[GeeKritique] Ma critique de Last Pretender Tome 1 à 5 (FIN)

Les adeptes de séries courtes seront contents d'apprendre qu'il n'aura fallu que 5 tomes pour découvrir et apprécier ce shonen qu'est Last Pretender. Ce manga scénarisé par Shunji Etô et dessiné par Yoshiyuki Miwa met en avant des personnages féminins dans des combats intergalactiques, et s'adresse aussi bien au public masculin que féminin. Pour cette chronique, j'ai préféré attendre la sortie des 5 tomes pour vous en parler plus en détails, la publication complète s'étant faite en moins de 6 mois aux éditions Kana. 


Résumé de l’éditeur :
Il est de coutume qu’un tournoi intergalactique entre filles soit organisé pour désigner celle qui épousera le prince héritier et deviendra la future reine. Le prince Kris, le principal concerné, a sa petite théorie : comme le sang des peuples les plus puissants coule déjà dans les veines de la famille royale, il lui paraît évident que la femme « la plus puissante » devra elle aussi faire partie de cette lignée. Kris a alors l’idée folle de créer son propre clone féminin, Kalki, afin qu’elle participe au tournoi et le remporte. Sauf qu’il n’a pas prévu qu’elle pourrait se retourner contre lui ‼

J’ai donc entamé cette série il y a quelques mois et sachant que Last Pretender ne compterait que 5 tomes, j’ai décidé de vous en parler une fois les 5 tomes lus. Et nous y sommes ! Alors Last Pretender met un avant un tournoi intergalactique plutôt original où des femmes vont se battre pour un homme afin d’en devenir sa femme. On ne parle pas là de n’importe quel homme, mais d’un Roi. De ce fait la fameuse gagnante deviendra donc Reine. On fait alors la connaissance de Krishna Yuga (Kris), le 14ème roi, un jeune homme à la fois intelligent et déterminé, qui va tout mettre en œuvre pour créer un clone féminin de lui-même. Ce clone, Kalki, a pour but de remporter le fameux tournoi et de devenir donc l’épouse du jeune roi, mais vous vous doutez bien que les choses vont prendre une toute autre tournure.

SHUUKYOKU ENGAGE © 2017 by Shunji Eto, Yoshiyuki Miwa/SHUEISHA Inc.

Cela aurait été trop simple que tout se passe pour le mieux et personnellement je suis bien content de la manière dont se déroule l’intrigue. Nos deux héros passent alors un accord car de prime abord Kalki voulait tout de même tuer son créateur. Bref… On va donc suivre ce duo mais pas que car en effet d’autres personnages prennent part à l’histoire. On va donc les suivre dans leur petit voyage, un voyage du genre initiatique, afin que Kalki puisse apprendre de nouvelles compétences et de ce fait se perfectionner afin d’assurer sa victoire. Au cours de leur voyage ils sont amenés à faire diverses rencontres et on apprécie ces dernières, mélangeant humour et action. D’ailleurs je trouve assez cool de voir le charisme qui émane de certains personnages et ce peu importe le tome. Les personnages sont assez variés et les guerrières valent elle aussi le coup d’œil. Non pas qu’on se rince l’œil, mais je trouve que le rendu graphique les concernant est de très bonne facture. On apprécie la manière dont elles sont mises en avant, la façon que Yoshiyuki Miwa a de s’attarder sur les expressions du visage ou encore leur manière de se vêtir. Mais cela concerne tout aussi bien les divers protagonistes en particuliers.

Force d’avancer dans les tomes on profite de jolis affrontements d’autant que les dessins sont, comme je l’évoquais, très propres. On ne peut donc qu’apprécier les diverses scènes ici mises en avant. Tout comme on apprécie le scénario proposé par Shunji Etô, et bien qu’on retrouve le genre typique du shonen avec un tournoi, on soulève le fait que les rôles sont ici inversés. J’entends par là que ce ne sont pas des hommes qui se battent pour une femme. Le roi doit ici épouser la gagnante de ce fameux tournoi. Et comme le roi ne veut pas qu’on lui impose une femme, il use de son intelligence pour palier à ce problème. Quoi qu’il en soit, on dispose ici de base solide pour écoper d’une bonne intrigue. Et me concernant, je trouve cela réussi ! Shunji Etô ne manque d’ailleurs pas d’introduire un personnage assez énigmatique dans le tome 4. Je n’en dis pas plus, mais sachez que le mystère est levé le concernant.

SHUUKYOKU ENGAGE © 2017 by Shunji Eto, Yoshiyuki Miwa/SHUEISHA Inc.

Bien sûr en pensant « tournoi » cela évoque aussi qu’une certaine violence peut être afficher et c’est le cas lors de certains combats. À noter tout de même que rien ne tombe dans l’excès, c’est très propre et bien mis en scène. Tout comme la découpe de vignettes, à la fois traditionnelle et dynamique, dont de pleines pages font le bonheur de notre regard. J’ai par ailleurs beaucoup aimé dans le tome 5 le coup du « marteau divin » dont je ne dévoilerai pas bien entendu l’action en question.

Last Pretender est une série que je vous conseille de découvrir que ce soit pour son côté shonen avec un tournoi assez intéressant et plutôt intense par moments, son coup de crayon de qualité qui ne manque pas de détails et de capter notre attention, sans oublier ses personnages charismatiques. J’ai beaucoup apprécié cette série tome après tome, chacun d’eux s’appréciant pour son contenu. Et pour ce qui est du dernier tome, il ne manque pas de panache et nous offre un final convenable, ce qui n’est pas forcément le cas de certaines séries courtes.

GeeKritique de Samy Joe

Last Pretender (T.1 à 5 FIN)
de Shunji Etô et Yoshiyuki Miwa

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