jeudi 27 décembre 2018

[TEST] Yomawari: The Long Night Collection sur Nintendo Switch

Bien le bonjour chers lecteurs. Prenez place, prenez un bon chocolat chaud et des petits gâteaux car aujourd’hui je vais vous racontez une histoire… de fantômes ! Tout d’abord sorti sur PS4 et PsVita, ce jeu ne raconte pas une seule histoire, mais bien deux. En effet, Yomawari: The Long Night Collection rassemble les deux jeux de la série pour notre plus grand plaisir sur Nintendo Switch. Enfin, si vous aimez les frissons, le stress et l’horreur ! Allez, décryptons un peu tout ça.


2 histoires, 2 personnages, 1 sentiment
Lors de cet article je vais faire très peu de différence entre les deux jeux qui nous sont proposés, tout simplement parce qu’il n’y a pas autant de différences que ça. La trame est assez similaire, ayant incarné donc deux (très) jeunes filles dans leur périple : l’une pour retrouver sa sœur, l’autre pour retrouver sa meilleure amie avant son départ. Cependant le début de chaque titre pose de suite le ton : la mort est omniprésente. Cette thématique contraste beaucoup avec le côté « kawai » de nos héroïnes.

Comme je vous l’ai dit la mort est omniprésente dans ces titres. Âmes les plus sensibles, sautez les deux paragraphes suivants, sinon accrochez-vous. Pour le premier titre Yomawari: Night Alone, le jeu commence sur une balade innocente de notre jeune héroïne et son chien. Lors de l’apprentissage des contrôles nous lançons un caillou sur la route. Notre chien, joueur, court de suite chercher cette pierre quand… Un Camion passe par là… La petite fille se trouve devant une énorme traînée de sang, ne comprenant pas ce qu’il se passe. Elle rentre chez elle, parle à sa sœur en indiquant qu’elle a perdu le chien… Ni une ni deux, la sœur part à la recherche du chien sans savoir ce qu’il s’est passé. Voyant qu’elle ne revient pas, notre jeune aventurière part à la recherche de sa sœur dans une ville remplie de monstres et fantômes, ces derniers ne voulant qu’une chose : votre mort !

Pour le second épisode, Yomawari: Midnight Shadows, le speech n’est pas tout à fait le même. Au départ vous jouez également une jeune fille promenant son chien. Sauf qu’elle fait exprès de le perdre. Un peu plus tard, vous vous trouvez en haut d’une colline. Après une phase de tutoriel nous apprenant très rapidement la nouvelle mécanique de gameplay, la jeune fille se pend à un arbre… Le jeu reprend plus tard dans la peau d’une autre jeune fille cherchant son amie disparue. Je vous l’ai dit, ce n’est pas gai contrairement à ce que peut faire penser le design des personnages.


Un gameplay minimaliste mais exigeant !
Dans les deux jeux nous nous retrouvons lâchés dans une ville ouverte remplie de dangers toujours plus mortels au fur et à mesure que nous avançons dans l’aventure. Au début la plupart des rues sont fermées afin de vous orienter et d’apprendre à esquiver les ennemis. Très rapidement ces barrières ne seront plus là et je ne pouvais que compter sur ma carte (façon dessin d’enfant). Avant que je continue, sachez que les deux titres sont entièrement en anglais. Il n’y a pas beaucoup de dialogues donc ce n’est pas trop handicapant.

Pour en revenir aux jeux, les gameplay est assez basique. Une touche pour sélectionner un objet de son inventaire, une pour se diriger et enfin une pour courir. Sur ce dernier élément, le temps de course dépend de la situation. Sans danger proche, le temps de course est assez long, ce qui permet d’accélérer le mouvement. Si un danger est proche, la barre de course descend beaucoup mais alors beaucoup plus vite, augmentant les coups des stress. Combien de fois j’ai sué en voyant cette barre descendre alors que le monstre était juste derrière moi… Le stress est un élément qui fait parti du jeu et à titre personnel je n’aime pas ça. Cela dit les « combats » contre les bosss sont intéressants et les énigmes également.


Une ambiance servant les jeux
L’ambiance des Yomawari sert parfaitement les titres. Elle est lourde, noire, stressante et malfaisante. Ces jeux sont à ranger dans la catégorie horreur et à raison. La peur et le stress sont omniprésents. Les graphismes appuient bien évidemment ces aspects. Rien que le design des monstres donne envie de frissonner. Heureusement que dans le jeu, des statues de Jito sont présentes comme point de passage, à condition d’avoir une pièce de monnaie. Sinon retour à la case départ, dans la maison de la fillette.

Niveau contenu, il n’y a pas de collectible ou d’objectif secondaire pour allonger la durée de vie. Ce qui fait de ces deux jeux, des jeux assez courts quoi que pas tant que ça. Comptez entre vingt et trente heures pour finir les deux jeux. Cela dépendra fortement de votre capacité à ne pas vous perdre. Ce que j’ai fait de nombreuses fois. Et c’est ce que je reproche un peu au jeu. Je sais que c’est voulu mais, une petite indication de là où nous devons aller ne serait pas du luxe. Juste un nom, une image ou autre. Bref pour finir, l’ambiance est encore plus accentuée par les sons très discrets.


Conclusion
Si vous êtes fan de frissons et d’horreur, je ne peux que vous conseiller le jeu ! Si vous êtes vraiment réfractaire à l’anglais et que vous perdre vous frustre au plus haut point, passez votre chemin. Yomawari: The Long Night Collection ravira surtout les fans de la première heure.

Test de Pikabsynthe

Ce qu'on a aimé :
  • L’ambiance de chaque jeu
  • Les graphismes trompeurs
  • Le design des monstres et des petites filles
  • Le contraste violent entre l’aspect « kawai » et le thème évoqué

Ce qu'on a moins aimé :
  • L’anglais encore et toujours de l’anglais partout
  • Aucune indication, du coup on se perd trop souvent
  • Parfois on meurt sans raison


Prix : 39.99€
Genre : Action, Aventure, Casse-tête
Taille eShop : 1 536.16 MB
Développeur / Éditeur : Nippon Ichi Software, Inc. / NIS America

Test réalisé depuis une version gracieusement fournie par l’éditeur. Les images et la capture vidéo publiées dans ce test sont issues de nos propres sessions de jeu et la note attribuée reflète notre propre avis personnel.

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