vendredi 12 avril 2019

[TEST] Neo Atlas 1469 sur Nintendo Switch

Si un jour on m’avait dit que je viendrais à tester ce genre de jeu, je n’y aurais pas cru… Et pourtant ! Une fois n’est pas coutume donc, me voilà à tester un ovni : Neo Atlas 1469 ! Pas de souci donc, c’est avec plaisir que j’enclenche la cartouche dans ma Nintendo Switch et me lance à la découverte du monde, une page Google ouverte à proximité afin de m’aiguiller dans ce périple nouveau au vocabulaire assez technique.


1469, au Portugal… Pays d’où je puise mes origines, mais nous ne sommes pas là pour parler de moi mais plutôt de la Terre et ses vastes territoires. La Terre regorge de monts et merveilles mais voilà beaucoup de choses restent encore inconnues aux yeux de l’Homme. Pourquoi ? Car nombreux sont les navigateurs et autres explorateurs à croire que la Terre est plate et qu’une fois arrivé au bout c’est le vide total. Cependant, tout le monde n’est pas de cet avis, comme par exemple Francisco Peres qui veut démontrer le contraire. Le voilà alors à la tête de la compagnie portugaise des Indes où il devra recruter des amiraux afin de cartographier notre belle planète bleue ! Suite à cela, nous voilà pris dans un long tutoriel, limite fastidieux, afin de bien assimiler les diverses action possibles au cours de notre voyage.

Il faut savoir qu’au début nous n’avons pas accès à toute la carte du monde, le but étant de la découvrir, on se retrouve donc à se déplacer de pays en pays à la recherche des diverses ressources nécessaires. C’est aussi durant notre aventure qu’on découvrira certains coffres pleins d’argents. Et en parlant d’argent, il va falloir s’en procurer et pour cela découvrir le nécessaire afin de pouvoir l’exploiter à bon escient et d’en faire bon commerce. Cela va de soi que l’argent nous permettra d’avancer toujours plus loin dans notre quête


L’exploration est ici de mise et trouver les produits rentables sera l’une des meilleures choses qui pourrait vous arriver. Je veux dire par là que certains aliments comme le café vous seront bien plus profitables que le sel. Tout comme le fait de trouver de l’or par exemple… Certaines autres matières premières vous permettront même de créer des objets tels des bijoux. Une fois que vous vous en êtes mis pleins les poches, vous entamerez vraiment un long voyage à bord d’un bateau dont vous devrez bien prêter attention à ses caractéristiques en fonction du trajet commercial que vous envisagerez de créer.

Force d’avancer, et après de petites quêtes, vous débuterez votre quête principale pour le compte du Roi du Portugal. De grandes richesses s’offriront à vous, vous croulerez sous l’oseille ! Je trouve d’ailleurs qu’on est loin de manquer d’argent, le jeu ne manque pas d’en faire couler presque à flot. Autant dire qu’il est assez difficile de se retrouver sans le sous tout au long de notre périple. Tout cet argent vous sera fort utile pour acheter les navires de vos amiraux mais aussi de les payer. Ah oui, vous pourrez gérer jusqu’à 6 amiraux, chacun disposant de ses propres caractéristiques. Les bateaux ont eu aussi des données différentes d’un à l’autre : certains sont plus rapides, d’autres ont eu une meilleure force de feu, d’autres encore peuvent stocker davantage de marchandises…


Neo Atlas 1469 se veut assez complet dans son genre, je trouve. Bien que le titre fasse preuve d’une grande lenteur et d’innombrables dialogues, cassant alors le côté exploration, il n’en demeure pas moins intéressant et instructif ! D’ailleurs il est possible de casser un peu cette lenteur au niveau des rapports rendus par les amiraux une fois de retour de leur exploration. Puis on doit valider leurs rapports afin de valider la cartographie. À noter qu’il est tout aussi bien possible de ne pas valider le rapport mais dans ce cas l’amiral devra recommencer sa feuille de route. Vous pouvez entendre par là, que nous autres joueurs pouvons façonner le monde selon notre volonté...

Le titre offre de bonnes bases mais aussi de moins bonnes. Comme évoqué précédemment, il y a beaucoup de dialogues, vraiment beaucoup, et malheureusement le jeu n’est pas traduit en français ! Pour un titre avec moult informations en tous genres, je dirais que c’est fort dommage et cela freinera à coups sûrs les joueurs. Qui plus est, c’est un peu monotone dans la manière de jouer, non pas qu’on s’ennuie mais presque. Le rendu graphique n’est pas des plus folichons, ça manque de détails, les textures sont plates... C'est tout juste acceptable ! En même temps, que pourrait-on ajouter d’extraordinaire sur une carte du monde ? Pour ce qui est de la bande son, c’est bien plus travaillé, les sonorités se diversifient à force d’avancer dans le jeu et se marient assez bien au genre ou continent.


Je pourrai vous en dire davantage sur Neo Atlas 1469 mais voilà, mon voyage n’est à ce jour pas terminé. Pourquoi je vous en parle, me direz-vous ? Eh bien, d’une part j’ai déjà un bon quota d’heures passées en mer, mine de rien, à récolter le nécessaire pour en parler aujourd’hui. De ce fait, sachez que la durée de vie semble assez conséquente. Le titre offre de quoi passer de bons moments à élaborer une bonne stratégie au niveau des navires et de ses amiraux, de penser à la bonne gestion de matières premières rares pour bien développer les divers commerces… Neo Atlas 1469 aurait davantage pu faire parler de lui s’il avait écopé d’une traduction française car nous somme loin, sachez-le, d’un vocabulaire classique, il est assez technique même. La maîtrise de la langue anglaise et des termes commerciaux est fortement recommandée pour prendre pleinement part à ce voyage !

Test de Samy Joe

Ce qu’on a aimé :
  • Façonner le monde à sa manière
  • La gestion : navire, amiraux, ressources…
  • Durée de vie
  • Sa bande son

Ce qu’on a moins aimé :
  • Les trop nombreux dialogues
  • Le rendu graphique pas très folichon
  • En anglais uniquement (vocabulaire très technique)


Prix : 42.99€
Genre : Simulation, Découverte
Taille eShop : 1 205.86 MB
Développeur / Éditeur : StudioArtDink / NIS America / Koch Media

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par le distributeur. Les images publiées dans ce test sont issues d'un kit presse et la note attribuée reflète notre propre avis personnel.

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