jeudi 7 novembre 2019

[GeeKritique] Avis : Par le pouvoir des dessins animés (One-shot)

Le nom d’Elsa Brants ne vous peut-être pas inconnu, notamment si vous avez lu le manga Save me Pythie! édité par Kana. Ici, nous allons parler d’un tout autre projet, à prendre comme une autobiographie de l’artiste française, celui de Par le pouvoir des dessins animés où elle nous raconte donc son parcours de mangaka française, bercée par l’époque du Club Dorothée. Époque qui a fait toute mon enfance… Enfin bref ! Sur ce, je vous invite à faire un bon dans l’passé, plus précisément dans les années 80-90…


Résumé de l’éditeur :
Pourquoi la France est-elle devenue l’autre pays du manga ? Pourquoi des auteurs Français se sont-ils lancés dans le manga ? Au travers de sa propre histoire, de son parcours, Elsa Brants répond avec humour à toutes ces questions, nous révélant par la même occasion les coulisses du métier d’auteur, le tout saupoudré d’une bonne grosse dose de nostalgie pour tout ceux de la génération du Club Dorothée.

On entame donc la découverte du one-shot Par le pouvoir des dessins animés avec une fiche de personnage, qui n’est autre que celle d’Elsa Brants : ses qualités, ses défauts, ses phobies, ses hobbies, ses plats favoris, son super pouvoir et j’en passe… S’en suivent les pages avec moult univers et personnages très célèbres comme Cat’s Eyes, DR. Slump, Lamu, Végéta, Jeanne, Mark Landers, Ranma ½, Goldorak, Albator, Cobra… Bref, vous avez compris où on voulait en venir avec toutes ces références du Club Do’ ! Et c’est au travers de diverses mises en scène que nous verrons l’artiste évoluer.

Elsa Brants évoque ici son parcours d’une manière des plus originales. C’est grâce à tous ces dessins animés que sa passion est allée bien plus loin, devenant alors dessinatrice ! Elle fit ses premiers pas de coloriste/dessinatrice sur des livres pour enfants, avant de pouvoir donner naissance à un rêve, celui de créer son propre manga Save Me Pyhie!. Mais cela ne fut pas sans difficulté ! Elle nous détaille donc son parcours et met en lumière que cela n’est pas si simple de trouver un éditeur par exemple, de fournir un grand nombre de planches… Elle évoque même le fonctionnement lors de conventions. Et tout cela au travers de dessins très explicites !

C’est très bien mis en avant et on ressent bien les diverses expressions qui émanent de tel ou tel personne. La lecture de cette histoire est très fluide, divertissante et la créatrice ne manque pas non plus de taper dans l’autodérision. J’avoue avoir souri à bien des moments et il en fut de même pour 2 de mes enfants (14 et 11.5 ans), tous deux lecteurs de mangas. Et bien qu’ils n’aient pu faire le rapprochement avec l’époque du Club Do’, cela ne leur a pas empêché d’apprécier pleinement cette lecture. Il faut dire qu’Elsa Brants explique très bien son parcours, ses pensées et ses passions pour qu’on comprenne bien où elle veut en venir.


Par le pouvoir des dessins animés nous montre aussi qu’Elsa Brants est une personne comme vous et moi, un peu, voire beaucoup, geek sur les bords. C’est ce que j’ai ressenti au travers de cette excellente découverte ! D’ailleurs le format proposé ici est bien plus grand qu’un manga classique, ce qui convient plutôt bien pour ce type d’ouvrage. La découpe de vignette se rapproche d’ailleurs plus d’une BD que d’un manga. Et pour ce qui est de la qualité, c’est fidèle à ce que proposent habituellement les éditions Kana, du bon papier et un bon encrage.

Que vous soyez de l’ancienne génération ou de la nouvelle, ce one-shot d’Elsa Brants saura, je pense, vous saisir d’une manière ou d’une autre.

Aussi, je remercie Stéphanie et les éditions Kana pour cet envoi qui m’aura procuré un certain plaisir.

GeeKritique de Samy Joe

Par le pouvoir des dessins animés
de Elsa Brants

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