mardi 8 septembre 2020

[GeeKritique] Avis : La Saga Red Dead : Vengeance, honneur et rédemption

Le western est un genre à part entière que j’apprécie grandement. Que ce soit par le biais du cinéma, comme celui du jeux vidéo. Tout ce qui se dégage de ce style me parle, les longs travellings silencieux montrant deux personnages face à face, ou encore les musiques très typés et reconnaissables parmi mille. Il faut aussi dire que le travail de Ennio Morricone y est pour beaucoup ! Je pense que cet amour pour le genre est né lorsque j’étais encore mino. Mon père regardait avec un plaisir non dissimulé, les films de Sergio Leone, Tonino Valerii ou encore Enzo Barboni. De mon côté, j’essayais de comprendre la passion qu’il avait pour ce genre, et puis petit à petit j’appréciais ce que je regardais avec lui. Cela m’a sans doute permis de trouver un genre dans le cinéma à partager avec lui, ce qui est encore aujourd’hui d’excellents souvenirs pour moi.


Bien-sûr je ne vous parle pas de tout ça pour rien. Lors de la sortie de Red Dead Redemption en version GOTY, je venais d’avoir ma Playstation 3, et je cherchais alors des jeux sur lesquels découvrir le monde vidéoludique que pouvait proposer Sony. Quelle révélation et quelle claque cela a été… Au point même ou, mon père n’étant pas plus attiré que ça par les jeux vidéo, venait me regarder jouer à ce Red Dead Redemption, dont j’ignorais encore l’impact qu’il aurait sur moi. Des sessions de jeux dont je me souviendrai toute ma vie, je pense, tant le partage que j’ai pu avoir avec mon paternel à ce moment là m’a comblé de joie.

Évidemment par la suite, j’ai surveillé les nouvelles sorties de Rockstar, j’ai essayé un certain Grand Theft Auto V, mais le style du jeu ne m’a pas plus parlé que ça. Non, la grosse sortie que j’attendais plus que tout de leur part, à n’en pas douter restait la saga Red Dead Redemption. Lorsque le deuxième opus a été annoncé, je me suis autorisé qu’une seule bande annonce tant je souhaitais garder toute la surprise que le titre pouvait proposer. Bien-sûr, dès sa sortie j’étais devant ce jeu qui encore une fois, et tel un bovin de l’époque, m’a laissé une marque au fer rouge. Tout y était mieux, le story-telling, les personnages, l’aventure… Tout !

Forcément, lorsque j’ai vu que Third Editions allait proposer un ouvrage retraçant la vie des trois jeux de la saga (y compris Red Dead Revolver) ma passion envers le titre l’a emporté. Par ailleurs je tiens à remercier la maison Third Editions et l’agence Reset pour leur confiance totale et pour m’avoir permis de lire cet ouvrage !

Donc « La Saga Red Dead : Vengeance, honneur et rédemption » a été écrit par Romain Dasnoy et est édité chez Third Editions. L’ouvrage revient sur tout un tas d’aspect de la saga, à savoir la genèse du projet, les diverses influences qui ont fait du titre ce qu’il est aujourd’hui, ou encore comment a pu être créer la musique ! Oui, clairement, on est en présence d’une œuvre complète et travaillée, avec tout un tas d’anecdotes, et surtout de comparatif avec le cinéma.

C’est d’ailleurs ce qui m’a étonné lorsque j’ai commencé ma lecture. Tous ces détours que réalise Romain Dasnoy pour étayer ses propos. Surtout, la façon dont il se sert du cinéma, tout comme le fait Red Dead pour raconter son histoire. Que ce soit par l’influence du cinéma, ou encore par des faits historiques, il est clair que, moi qui suis fan de cette saga de jeu, j’ai appris énormément de choses sur la création du titre. Allant même jusqu’à apprendre certaines influences au premier Red Dead Redemption, sur la guerre civile Mexicaine par exemple !

 
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Je suis loin de tout vous dire encore tant l’ouvrage recèle de secrets. Je pourrais par exemple vous parler de la représentation des amérindiens dans Red Dead Redemption 2, ou encore la réflexion qui a été faites quant au choix du personnage principal dans ce dernier opus de la saga. Non il est clair que Romain Dasnoy a réalisé un travail de recherches et de fonds assez dingue, qui saura ravir les plus avides de connaissances et savoir sur cette saga de Rockstar. Par contre, ne vous attendez pas à en apprendre « beaucoup » sur la société Rockstar. Ici il est question de la saga RDR, même si évidemment Dasnoy écrit un bref historique de la société, pour des besoins de compréhension. Il est évidement questions des frères Houser, là aussi pour des besoins de compréhension, mais ça n’ira jamais plus loin que ces citations ici et là.

Je dois cependant bien avouer une petite chose. Ayant lu avant cet ouvrage, « Les coulisses de Devolver » par la même maison d’édition, je m’attendais à un livre un peu plus imagé. Mais c’est moi qui faisais fausse route. C’est « Les Coulisses de Devolver » qui détonne dans le paysage de Third Editions, pas « La Saga Red Dead ». Cependant, une chose est certaine : la qualité de l’écriture de Dasnoy. Il est clair, à certains tics de langage, ce qui rend le tout assez sympathique à lire, rendant l’écriture plus « humaine », moins automatique. Mais comme je le disais dans ma dernière critique d’un livre de Third Editions, je ne suis pas un grand lecteur, donc il est difficile pour moi de critiquer l’écriture entant que tel. Tout ce que je vous dis là est un ressenti personnel, et donc totalement subjectif.

Je l’avais dit dans mon article précédent, mais il est clair que les ouvrages que propose Third Editions sont d’une qualité exemplaire, et mon envie de continuer à lire leurs livres se solidifie de plus en plus. Si vous aimez Red Dead Redemption, si vous aimez la qualité d’écriture que propose à chaque fois Third Editions, je ne peux que vous conseiller de foncer sur cette œuvre purement excellente tant on apprend des tas de choses. Jamais je n’aurai cru qu’un livre sur Red Dead puisse me fasciner autant, même si j’aime la saga plus que tout. Mais le tour de force de mélanger le jeu et les différents clins d’œil au cinéma qu’écrit Romain Dasnoy, a définitivement eu raison de moi.

2 commentaires:

  1. Ce n'est pas facile de critiquer un ouvrage de ce genre, sans en dire trop de surcroît, mais tu t'en sors avec les honneurs. Ca donne bien envie, d'autant que ton amour de la série est palpable.

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    1. Notre Ben, il gère ! Merci à toi pour ton retour ;)

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