jeudi 3 mars 2016

[Chronique] Rétrospective de mes lectures manga de février 2016

En février dernier, j'ai découvert, grâce aux éditeurs, certains mangas que j'ai pris plaisir à partager avec vous au travers de mes GeeKritiques. Ayant décidé de vous en proposer de manière plus régulière, je me suis dit qu'il serait bien de refaire le point sur mes diverses lectures du mois précédent. Pour cette 2ème rétrospective #Manga je vais m'attarder brièvement sur 5 titres qui sont Kasane - La voleuse de visage Tome 1 (Ki-oon), Oméga - Alien Mégalo sous Contrôle Tome 1 (Kazé), One-Punch Man Tome 1 (Kurokawa), Le Garçon et La Bête Tome 1 (Kazé) et Atlantid Tome 1 (Kana).



Le tome 1 démarre sur le vif, Kasane évoque le fait d’avoir été abandonnée par sa mère la laissant seule avec sa laideur. Sa mère, elle, était une belle femme et actrice reconnue. Toutefois, quand sa mère a quitté le monde des vivants, elle lui a laissé un rouge à lèvres au pouvoir mystérieux. Le pouvoir qu’il renferme permet à Kasane de voler le visage de la personne qu’elle embrasse. Kasane se souvient alors des paroles de sa mère : « Si par malheur, un jour, tu te retrouvais seule au monde et que tu te sentais vraiment très très triste… Dans le tiroir de ma coiffeuse, tu trouveras un rouge à lèvres… ». La suite, Kasane ne s’en souvient plus trop. Mais ayant plus qu’assez des provocations de ses camarades, coups de pieds, insultes, allant même jusqu’à être humiliée pour la pièce du spectacle de l’école où l’une des élèves demande à ce qu’elle incarne le rôle de Cendrillon. C’est d’ailleurs lors de la pièce que le vase déborde d’émotions. Pour Kasane, c’en est de trop, elle décide donc de menacer cette même élève afin de passer à l’action et utiliser sur cette dernière ce fameux rouge à lèvres.

Pour son premier ouvrage, Daruma Matsuura insiste sur la jalousie que Kasane porte aux autres. L’auteur met fort en avant aussi les traits de caractère et d’apparence de Kasane, où un point d’honneur est apporté sur la laideur de son visage. On profite d’un soin particulier apporté aux diverses situations, aux divers personnages très bien dessinés, nous rappelant un petit côté vieillot dans l’époque. On insiste sur le changement de comportement de Kasane qui devient de plus en plus cruelle et cela se ressent davantage sur la seconde partie du tome, période de son adolescence. On monte d’un cran, l’atmosphère devient pesante, avant de tourner au drame. Kasane se fait alors une promesse. Reste à savoir si elle parviendra à respecter sa décision…

Vous pouvez découvrir la critique complète en cliquant sur l'image ci-dessous.

Kasane - La voleuse de visage Tome 1


Shiho, jeune lycéenne, se détend à la station thermale de ses parents quand tout d’un coup un vaisseau spatial vient s’écraser sur le toit. De ce vaisseau sort un jeune homme qui, sans gêne aucune, s’autoproclame directement « Maître de cette planète ». Son nom : Digiraoki Seko Omega ! Leur rencontre démarre très fort car ce jeune homme, hyper balaise soit dit en passant, ne sait pas que Shiho dispose elle aussi d’un sacré tempérament. Elle aime le combat, elle sait se défendre. Alors que leur affrontement est plein d’entrain, Breezer, une tierce personne provenant d’une planète détruite par Omega, débarque à son tour. De fil en aiguille, Breezer va par miracle réussir à poser une antenne sur la tête d’Omega qui va l’affaiblir, lui octroyant toute son énergie électrique et ce grâce à un joystick. Petit aparté, ce joystick qui dispose d’une croix directionnelle et de boutons m’a directement fait penser à la manette de la SNES.

Ce premier tome nous met directement dans le bain avec de bonnes scènes d’action où l’humour ne manque pas, bien au contraire. La relation entre Shiho et Digicode jongle entre les prises de têtes, les castagnes, les situations un peu loufoques mais force d’avancer dans la lecture leurs sentiments dégagent une certaine compassion, différente de l’un à l’autre. Le décalage de comportement est bien mené. Shiho semble s’attacher à Digicode, mais pas trop non plus alors que Digicode écope d’un tempérament différent, complètement opposé à sa nature et à son humeur habituelle. Les diverses situations entre ces deux jeunes font sourire à diverses reprises avec même des insultes qui fusent. J’ai apprécié la relation qui naît entre Shiho et Digicode et la manière dont elle va le traiter dans ce premier tome qui annonce du tout bon pour la suite.

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Omega - Alien Mégalo sous Contrôle Tome 1


Après une recherche de boulot qui n'aboutit pas, Saitama décide tout simplement de réaliser son rêve depuis tout petit : devenir un super héros. Qui n'a d'ailleurs jamais rêvé d'une telle chose, d'un tel pouvoir ? Bref. Du coup, il s'est entraîné sans relâche durant trois longues années, à suer corps et âme, jusqu'à en perdre... ses cheveux ! Cet entraînement si intense aura eu raison de lui. Il ne lui reste plus un poil sur le caillou.

Ce premier tome nous en dévoile davantage sur Saitama, ses principaux traits de caractère. C'est un gars plutôt drôle et déterminé à la fois. Mais une chose l'embête énormément : défoncer ses adversaires d'un seul coup de poing. Il n'a même pas le temps de suer, de faire preuve de talent, que son ennemi est déjà mis KO. D'ailleurs, Saitama se retrouve face à plusieurs ennemis dans ce tome 1, histoire de démarrer en fanfare. Il les bousille tous sans sourciller cela va sans dire. Ce grand nombre de combats un peu trop "faciles" met en avant la force indéniable de Saitama, magistralement dessinée qui plus est. Le travail accompli par Yusuke Murata est excellent, je trouve, avec des planches qui ne manquent pas de détails et dont les combats sont très bien orchestrés.

Le scénario mis en place par ONE est à la fois très orienté humour tout en proposant de grandes scènes pleines d'action assez sérieuses. Même si Saitama dégage une "mauvaise" première impression (pour un super héros) tellement son côté "imbécile" en ressort, il n'en demeure pas moins très lucide et sait se prendre au sérieux au moment opportun, quand il faut dégommer un assaillant de "taille".

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One-Punch Man Tome 1


La version manga de La Garçon et La Bête reprend la trame du film d’animation avec premier tome qui qui met en place la rencontre de nos deux héros : Ren et Kumatetsu. Ren se retrouve seul après le décès de sa mère, ses parents ayant divorcés il n’a plus de contact avec son père. Alors qu’il devait être recueilli par des membres de sa famille éloigné, Ren décide par lui-même de vivre seul et s’en va en courant. Au beau milieu de la nuit, dans les rues de Shibuya, il décide de se poser pour casser la croûte et rencontre son premier compagnon de route, une petite créature qu’il baptisera Chiko, qui le suivra partout. Mais quelques instants plus tard, la rencontre avec Kumatetsu va changer le courant de son existence, et celle de La Bête par la même occasion.

Je trouve que Renji Asai a vraiment fait du bon boulot, on perçoit bien l’action dégagée par ce combat et les sentiments dégagés de nos principaux concernés. Il y a beaucoup de détail sur cette scène mais ce n’est pas la seule qui a subit ce traitement de faveur. J’ai trouvé que les dessins sont très soignés, on sent que l’auteur s’est investi allant même à s’arrêter sur certains détails. Rares sont les vignettes vides d’arrière-plans. La lecture est très agréable, le plaisir de découverte aussi. Cette adaptation propose vraiment une autre approche de par son format. On capte les émotions des personnages et on prend plaisir à tourner les pages de qualité qui plus est. On apprécie un blanc bien blanc qui fera ressortir davantage les premières phases un peu plus sombres. J’aime beaucoup le travail effectué par Renji Asai sur ce tome, notamment sur certaines découpes d'images. D’ailleurs, Renji Asail dit lui-même s’être particulièrement investi sur cette adaptation.

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Le Garçon et La Bête Tome 1

1882… C’est là que tout commence, dans le quartier d’East End à Londres où Almendra, une étrange jeune fille, est en fuite, poursuivie par deux hommes souhaitant par tous les moyens récupérer ce qu’elle leur a volé. Une certaine circonstance amènera Almendra à faire la connaissance de Sully et Pedro, deux jeunes pickpockets. En plus d’avoir volé les précédents bandits, Sully en a profité pour dérober aussi un objet mystérieux à Almendra : une bague. Cet anneau n’est pas n’importe quel anneau, il est vraiment particulier et renferme un grand pouvoir. D’ailleurs, après une altercation avec Almendra, Sully va découvrir à ses dépens un effet bien étrange lorsqu’il enfilera cet anneau. Mais c’est aussi à ce moment-là qu’un individu plutôt énigmatique va débarquer en force. Ce dernier fait partie d’une organisation appelée Judge Holder qui est dirigée par Sir Bannister et dont son but ultime est de mettre la main sur cet anneau coûte que coûte. Un anneau qui renfermerait un pouvoir qui dépasserait l’entendement humain, paraît-il, mais notre héros, Sully, prouvera le contraire à la stupéfaction d’Almendra et aux yeux de tous quand jaillira de cet anneau une énorme machine…

L’auteur met vraiment un point d’honneur à détailler les plans principaux, où l’action est de mise, sans pour autant dénigrer les arrière-plans. J’aime beaucoup le travail accompli par Hidenori Yamaji avec de bonnes scènes d’action bien retranscrites, sans manquer de constater que rares sont les vignettes principales sans coups de crayons en background. On sent que l’auteur s’est investi pour nous proposer une œuvre bien cadencée en action et en aventures. La réalisation de ce premier tome est faite avec un certain talent, on ne s’ennuie pas, on enchaîne la lecture de même manière que s’enchaînent les combats. Ce premier tome est vraiment de bonne qualité avec ses nombreux combats et autres scènes d'actions, ses quelques interrogations, sans oublier sa petite pointe de mystère autour de l'anneau notamment. Atlantid a vraiment de quoi vous scotcher tout au long de ce tome que je qualifierai de très prometteur pour une première.

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Merci aux éditeurs Ki-oon, Kazé, Kurokawa et Kana pour le soutien apporté et on se retrouve début avril pour la rétrospective de mars.

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