lundi 13 août 2018

[TEST] Yonder The Cloud Catcher Chronicles sur Nintendo Switch

C’est toujours un plaisir de prendre part à une nouvelle aventure surtout quand elle prend vie dans un monde ouvert et qui plus est où il faut cultiver et gérer sa propre ferme. C’est ce qu’il vous est proposé de vivre dans Yonder The Cloud Catcher Chronicles, disponible sur Nintendo Switch. Lors de l’annonce du jeu, ce dernier avait attisé ma curiosité grâce à un trailer qui mettait bien en avant son système de jeu, son univers et le fait que notre héros ne puisse mourir. Nous avons entre les mains un titre qui mise sur l’exploration et la gestion où le mal ici présent n’est pas celui qu’on croit.


Avant de partir à l’aventure et d’être fin prêt à gérer sa propre ferme, il va falloir passer par la case « création de son personnage ». S’offre à vous quelques caractéristiques basiques comme le sexe de votre personnage, sa couleur de peau, la couleur des cheveux et des yeux. Il vous sera aussi demandé de choisir la morphologie de votre héros au niveau de sa silhouette et de sa taille. Un fois cette étape effectuée, vous serez prêt à démarrer votre périple.

Vous êtes alors séparés de vos parents et vous ferez la rencontre d’Aerie, jadis protecteur des terres de Géméa. Ce dernier attendait votre venue et vous indique qu’il est important de vous fier à votre boussole céleste. C’est elle qui vous guidera pour traverser la mer, l’obscurité et la lumière. Vous devrez alors venir en aide aux habitants du village car il s’avère que des « Obscurités » compliquent la vie des villageois. Il faudra donc aider votre prochain au travers de diverses quêtes afin de retrouver les « Esprits » qui se chargeront de libérer les Obscurités. Le fait de retrouver les divers Esprits permettra donc d’avancer dans l’histoire principale, mais de nombreuses quêtes annexes s’offriront à vous.


Yonder The Cloud Catcher Chronicles offre un univers assez vaste, au rendu visuel bien peaufiné et prend vie dans un monde ouvert qui regorge d’animaux, de faune et de flore bien colorées. D’un point du vue graphique, le jeu est des plus plaisants à regarder, les couleurs sont chatoyantes et on prend plaisir à parcourir cet univers peuplés de créatures et autres animaux en tous genres. Je vais m’attarder brièvement sur ces créatures que j’ai pris plaisir à photographier lors de mes quêtes. En effet, il vous est possible dans Yonder de vous arrêter un moment et d’utiliser la fonction « photo » afin de saisir de beaux moments. Un peu à la manière de Zelda : Breath of the Wild. Vous pourrez par exemple déplacer l’angle de vue, le rapprocher ou encore l’éloigner, entre autres. Je trouve cette fonction assez agréable à utiliser qui vous permettra donc de partager vos plus beaux clichés sur les réseaux sociaux sans qu’apparaissent la carte avec vos diverses quêtes à réaliser.


Comme évoqué, Yonder The Cloud Catcher Chronicles est un jeu à monde ouvert et de ce fait une carte est affichée à l’écran où apparaissent diverses missions à réaliser ou autres personnages à rencontrer. On est rarement perdu car la carte est bien lisible mais sachez qu’en appuyant sur une touche vous verrez alors apparaître le chemin que vous devez emprunter pour suivre la trame principale du jeu, ou celle de la quête que vous aurez placée en priorité. Cela m’a une fois de plus fait penser au système de quêtes qu’on retrouve dans Zelda : Breath to the Wild où on peut choisir parmi une sélection. Libre à vous donc de réaliser telle ou telle quête en fonction de vos envies.

Une fois plusieurs quêtes réalisées, vous écoperez de votre propre ferme et là le jeu deviendra davantage intéressant. C’est toute une gestion qui se mettra en place où il faudra s’occuper de toutes sortes d’animaux que vous aurez au préalable appâter afin qu’ils vous suivent et acceptent d’être à vos côtés. Outre les animaux, vous devrez tout aussi bien cultiver diverses ingrédients, aménager votre ferme et j’en passe… Et pour réaliser tout ça, votre personnage devra alors apprendre à user de certains outils, comme une hache pour couper des arbres, un marteau pour casser certains rochers, une pioche pour trouver du minerai… En somme, des outils classiques pour ce type de jeu de gestion. Tout est ici facilement accessible, vous passez d’un outil à l’autre d’une simple pression de touche. Que l’on soit adulte ou jeune joueur, aucune difficulté ne se fera ressentir à ce stade.


Plus vous avancez dans l’histoire, plus vous aurez accès à certaines parties de la carte mais aussi au port et à d’autres commerces. Là vous pourrez donc acheter et/ou vendre ce que bon vous semble. La gestion de votre inventaire sera alors primordiale afin d’optimiser au mieux vos besoins pour telle ou telle quête mais aussi pour votre propre ferme. Je dirai que Yonder The Cloud Catcher Chronicles a de quoi occuper son joueur pendant un bon nombre d’heures au vue des nombreuses options qui lui sont proposées.

Je vous évoquais plus haut que le jeu offrait une rendu visuel de bonne facture. Eh bien sachez que j’ai apprécié de voir que notre aventure tient compte de certaines phases du climat météorologique : par moment il pleut, à d’autres c’est le grand soleil en passant par de petites bourrasques de vent. Aussi, on passe du jour à la nuit et inversement et c’est d’autant plus appréciable dans ce genre d’aventure. On retrouve pas mal de similitudes à Zelda : Breath of the Wild et il en va de même pour le fait de pouvoir se reposer jusqu’au lendemain par exemple.


En ce qui concerne la prise en main, c’est assez simple, intuitif. Je n’ai relevé aucun problème de ce côté-là. Après en ce qui concerne le gameplay il y a certaines choses à dire. Il n’est pas toujours chose aisée de se déplacer ou de se placer exactement là où on le souhaiterait pour débloquer une situation ou parler avec un habitant. On constate aussi par moments de légers bugs de collision mais ça reste minime, là où cela ressort c’est dans le mode photo notamment quand l’angle vient se placer par le bas, passant même sous les brindilles d’herbes. Aussi, on ressentira par endroits quelques chutes de framerate. Pour ce qui est de la bande son, je dirai qu’elle est appréciable, elle colle bien à l’univers dans lequel le joueur évolue. Rien à reprocher pour le côté musical, c’est du tout bon.


Avant de terminer, j’aimerais évoquer que depuis une mise à jour en 1.0.2, vous pouvez fabriquer un nœud de voyageur en usant de nœuds de lierre. Ces nœuds permettent de relier des lieux l’un à l’autre de telle sorte à ce que votre maison soit toujours à portée de main. Pour cela, il faut qu’un nœud soit suspendu chez vous et que vous gardiez l’autre avec vous pendant que vous explorez le monde. Ce procédé facilite grandement les déplacements, une sorte de téléportation d’un lieu à l’autre qui permet un gain de temps précieux. Cependant, le fait de voyager à pieds vous permet de faire le plein en bois, pierre, lierre et autres… Mais Géméa renferme aussi d'autres secrets, comme les Pierres de Sages, cachées dans les biomes de Géméa, qui permettent de voyager. À noter qu'il faudra faire ses preuves pour pouvoir en user de manière adéquat. 



Yonder The Cloud Catcher Chronicles a vraiment tout d’un grand ! Le joueur se retrouve plongé dans une douce aventure, loin de toute violence. Car oui, ici il est impossible de mourir, on ne se retrouve pas non plus attaqué par de grands méchants hideux ou autres. Ici, la bonne humeur est de mise, on laisse place à la convivialité, la découverte, l’entraide, l’exploration, la gestion et même si des Obscurités sont là, tout est fait pour que notre jeune héros (ou héroïne) n’ait aucune peur à les faire disparaître.

Test de Samy Joe


Ce que j’ai aimé :
  • L’open world et la liberté d’action
  • L’univers très coloré et les décors de bonne facture
  • La bande son
  • La gestion de la ferme bien diversifiée
  • Les nombreuses quêtes
  • La prise en main intuitive
  • La fonction « appareil photo »
  • Sa durée de vie

Ce que j’ai moins aimé :
  • Légers bugs de collision
  • Petites chutes de framerate
  • L'angle de la caméra pas toujours bien placé

Prix : 24.99€ 
Genre : Aventure, RPG, Simulation
Taille eShop : 1 167.07 MB
Développeurs/Éditeur : Prideful Sloth / MergeGames

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l'éditeur. Les images publiées dans ce test sont issues de mes propres sessions de jeu.

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