vendredi 28 décembre 2018

[TEST] Kingdom Two Crowns sur Nintendo Switch

« La vigilance est le chemin du royaume immortel. La négligence celui qui conduit à la mort. » de Bouddha. Il n’est clairement plus à prouver la grandeur et la sagesse de Bouddha. Je pense pouvoir dire sans prendre aucun risque, que chacune de ses citations sont toujours d’actualités aujourd’hui, qu’elles se rapportent à la vie réelle ou aux jeux vidéo. Quant à la négligence dans son sens large, elle se paie à chaque fois. Il suffit de voir comment nous pouvions être punis à ne pas avoir rendu un devoir à l’heure, ou même un dossier dans notre travail. Simplement la punition s’adapte à l’âge que l’on a, la négligence, elle, reste la même. Il en est de même dans le jeu vidéo, vous négligez vos Sims et autre Sim City, tout part en vrille ! Comme pour la quasi-totalité des jeux de gestions. Kingdom Two Crowns saura vous montrer à quel point vous pouvez être négligeant !

Kingdom Two Crowns est un jeu indépendant de gestion et de stratégie, développé par Coatsink et édité par Raw Fury. Il est sorti le 11 décembre 2018 sur tous les supports et la version qui nous intéresse aujourd’hui est celle sur Nintendo Switch.


Avant de commencer quoi que ce soit, sachez que je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer au premier opus de Kingdom, mais cela ne saurait tarder !

L’histoire est simple, nous jouons un roi ou une reine, nous ne choisissons pas, le jeu nous impose le personnage et le but étant de recréer son royaume. Le pitch est tout simple et pourtant il marche du feu de dieu ! Derrière ça, il n’y a pas vraiment d’histoire, mais qu’importe, c’est le choix qui a été fait pour la création de ce jeu.

Comme évoqué donc, nous sommes ici en présence d’un jeu de gestion et de stratégie, les deux genres ensemble étant un mélange savoureux. Kingdom Two Crowns se sert de cette stabilité et de cette symbiose pour nous créer un gameplay cohérent. Quand nous arrivons à notre premier endroit où se poser, un fantôme nous invite à le suivre, afin d’arriver à un feu de camp, qui sera le début de notre camp. Très vite nous apprenons que les pièces de monnaie présentes dans le jeu servent de monnaie d’échange afin d’acheter des objets (marteaux et arcs, nous reviendrons dessus un peu plus tard), des systèmes de défense ou des améliorations.


Des personnages dans de petits camps sont présents autour du notre et demandent de l’argent. En leur donnant une pièce, ils se mettent à notre service, c’est alors qu’entre en compte les deux points importants de notre camp : la présence de marchands d’arcs et de marteaux. Ces deux endroits permettront aux nouveaux villageois de notre camp d’occuper un poste de travail. Les archers servent de défense, car notre royaume sera attaqué chaque nuit par des créatures, ils servent aussi de chasseurs en journée afin de ramener de l’argent. Les constructeurs sont utiles pour créer des fortifications et des tours de défenses. Les fortifications entourent notre camp avec des balustrades en bois pour commencer. Nous pouvons les améliorer afin que celles-ci soient plus costauds et résistent contre les attaques des monstres. Les tours de défenses, elles, se trouvent généralement juste avant les murs, afin que nos archers prennent de la hauteur pour attaquer et défendre le camp.

Voici comment fonctionne très grossièrement le gameplay, il faut gérer notre argent pour ne pas trop le dépenser, car il nous en manquera toujours pour améliorer tel mur, ou telle tour de défense, ou encore pour payer de nouvelles personnes qui deviendront des villageois de notre camp. Tout est une question de gestion et lors d’une partie où j’ai très mal géré mon budget, je me suis retrouvé obligé de recommencer à zéro, car je n’avais pas assez d’archers, donc pas assez de chasseurs et donc l’argent ne tombait plus !


Il faut savoir faire des choix et ne pas négliger tel ou tel poste dans notre village afin que celui-ci soit totalement autonome. Il y a bien sûr davantage de postes que des archers ou des constructeurs, il y a aussi des agriculteurs, une fois que l’on a débloqué un nouveau niveau de camp, qui eux permettent d’avoir une entrée d’argent continuelle. Comme vous pouvez le comprendre, tout est question de gestion des biens afin de faire prospérer notre royaume.

Une fois un village bien avancé, nous aurons la possibilité de réparer un navire présent à l’endroit où nous nous trouvons. Ce navire coûtera cher aussi bien en termes de coût que de personnages, car une fois celui-ci reconstruit des archers et des constructeurs monteront dedans en vous attendant pour le grand départ et surtout pour de nouvelles terres à conquérir. C’est là tout le but de ce Kingdom Two Crowns, conquérir un royaume, afin de le faire prospérer, de l’améliorer au maximum pour qu’il puisse se défendre sans que nous soyons présents et partir conquérir d’autres royaumes... Le tout en gérant notre argent et nos villageaois présents.

Tout est très subtil dans le gameplay, pour vous dire, il n’y a aucun menu présent à l’écran, les seules indications sont à propos du nombre de pièces qu’il faut utiliser pour chacun des achats. J’aime cette subtilité, j’aime cette gestion vraiment bien gérée et qui vous fout dans l’embarras si vous gérez mal dès le début. Malgré cela, il n’en reste pas moins que le jeu possède une partie stratégie très intéressante.


Un aspect dont je ne vous ai pas encore parlé, c’est les graphismes de ce jeu. Tout est en pixel-art et clairement nous sommes ici sur un pixel-art très bien maîtrisé, tout en finesse. C’est vraiment joli, après il est clair, comme tous les jeux dans ce style, que cela ne peut pas plaire à tout le monde. Cela doit toucher mon âme de joueur et de graphiste, car dès que je vois un jeu dans ce style je n’arrive plus à être totalement objectif face à un tel genre. Dans tous les cas, si cela doit vous parler, sachez que les modèles 2D des personnages, des décors et autres objets sont superbement bien réalisés. Les décors en arrière-plans sont souvent sublimés tant par ce qu’ils représentent que par leurs créations.

Pour ce qui est de la musique, elle est tout juste présente, avec certains thèmes redondants. Disons qu’elle accompagne simplement en tant que fond sonore, il y a peut-être un ou deux morceaux qui m’ont fait réagir de par leurs créativités, mais rien de transcendant.


Kingdom Two Crowns est le genre de jeu qui justifie sa présence sur une console comme la Nintendo Switch. Ce genre de jeu de gestion où il est possible de jouer pendant sa pause de midi, afin d’améliorer un peu notre camp et de revenir le soir dessus, pour continuer d’étendre notre royaume. Il est clair que ce jeu est taillé pour la console hybride et techniquement il tourne parfaitement dessus, que ce soit sur le dock ou en mode portable. La gestion est un genre de jeu qui me parle assez et sur lequel j’arrive à bien m’éclater. Et il faut dire que cela a été le cas sur Kingdom Two Crowns, je me suis véritablement amusé. Chercher comment améliorer encore plus notre royaume, comment réussir à se défendre contre les monstres de plus en plus puissants et surtout arriver à contrôler tous les royaumes présents sur la carte ! C’est un très bon défi et un très bon jeu. Rien d’étonnant qu’il soit le deuxième opus d’un premier jeu sorti déjà en 2015 !

Aussi, vous pourrez retrouver ce titre sur les plateformes de téléchargement de votre choix, au prix de 19,99€.

Test de Mystic Falco

Ce qu’on a aimé :
  • Le défi que représentent la gestion et la stratégie de ce jeu !
  • Des graphismes soignés et très clairs

Ce qu’on a moins aimé :
  • Aucune explication en début de jeu, ce qui fait que nous sommes perdus...


Prix : 19.99€
Genre : Gestion, Stratégie
Taille eShop : 1 144,00 MB
Développeur / Éditeur : Coatsink / Raw Fury

Test réalisé depuis une version gracieusement fournie. Les images et la capture vidéo publiées dans ce test sont issues de nos propres sessions de jeu et la note attribuée reflète notre propre avis personnel.

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