vendredi 28 février 2020

[TEST] Metro Redux sur Nintendo Switch

Soyez les bienvenus chers camarades. Euh pardon chers lecteurs. Ici, Pikabsynthe et oui vous l’aurez compris, ces derniers temps j’ai posé mes valises dans les souterrains moscovites de la saga Metro. La compilation des deux premiers épisodes initialement sortis en 2010 et 2013 est d’abord sortie sur Xbox One et PS4 en 2014. En cette année 2020, 4A Games décide de porter leur licence phare sur l’hybride de Big N. Pari gagnant ?


Artyom, citoyen de Moscou d’après-guerre (fictive).
Metro Redux regroupe comme je l’ai dit les deux premiers épisodes de la saga Metro : Metro 2033, du même titre que le livre dont sont tiré les jeux, et Metro Last Light. Nous incarnons Artyom, jeune moscovite vivant dans le métro de Moscou avec le reste des habitants russes après qu’une guerre nucléaire ait ravagé la planète. Après avoir était élevé par un père adoptif, Artyom décide de prendre son envol et de partir à la découverte du Métro : ces recoins sordides, ces monstres, son “monde”. Bien évidemment, des événements vont le faire partir dans une nouvelle voie inattendue.

Je ne vais pas m’étendre plus sur le sujet car nous sommes en présence d’un FPS solo bien à l’ancienne pour ceux qui ne connaissent pas le titre. Plutôt scrypté afin de donner du mouvement au récit. Bon il faut tout de même dire que l’histoire de Last Light est un peu plus rythmée que le premier titre mais qui n’en reste pas moins passionnant. Me donnant même envie d’acheter la trilogie Métro en livre.


Sois un Survivant ou un Spartiate mais bats-toi !
Titre de paragraphe intriguant n’est-ce pas ? Pour ceux qui ont joué à Last Light, vous devez savoir de quoi je parle. Grâce à cette compilation, Metro 2033 profite aussi du mode “Spartiate” pour son mode histoire. Je m’explique : au départ dans Metro 2033, le titre était très accès survie où chaque balle compte. Que ce soit une balle pour se battre, que la monnaie du jeu qui se trouve être aussi des balles mais d’avant-guerre. Le loot se fait rare, la préparation avant de repartir explorer le Metro est très importante. Si on part sans avoir assez de balles ou de filtres de masques à gaz, le niveau suivant peut être très problématique. Avec Last Light, le mode Spartiate permet de moins se prendre la tête sur cet aspect survie. Les vivres sont plus abondants mais en contrepartie les monstres sont plus résistants, un peu comme un FPS ”classique”.

Pour ceux qui ne connaissent pas la série parlons tout de même du gameplay à proprement parler. Vu que nous évoluons dans un monde post-apo, les armes sont aussi de même facture. Ce que je veux dire par là c’est que les armes sont souvent bricolées, faites de différents morceaux récupérés ici et là afin de faire une arme à feu. Elles ne sont pas précises, à nous de les améliorer afin de les rendre mortelles à notre convenance. D’autres détails rendent les jeux très intéressants : la gestion de la radiation par exemple où nous devons faire attention d’avoir assez de filtres à oxygène pour passer une zone irradiée. Ou encore le fait d’utiliser assez souvent notre dynamo pour recharger les batteries de notre lumière. Bref des détails de survivants qui aident à l’immersion. Et c’est assez réussi ! Je déplore un petit peu la rapidité de visée que je trouve assez lente. Enfin peut être que le temps d’adaptation sur la manette de la Switch assez “longue” si on n'est pas habitué à jouer à des FPS sur cette console. Mais je chipote.


Metro Redux je vous dit, pas réduc !
Bien. Alors… J’aimerais attaquer ce qui est pour moi le plus gros morceau de cet article : le portage sur la Nintendo Switch. Je le dis haut et fort : METRO REDUX EST UN EXEMPLE ABSOLU À SUIVRE EN TERMES DE PORTAGE ! Les gars de 4A Games se sont occupés eux même de faire le portage de cette compilation sur l’hybride de Nintendo. Il s’agit du meilleur portage qu’il m’est été possible de voir sur cette console. Tout est maîtrisé de A à Z. C’est impressionnant ! Et pour les deux ou trois derrière qui disent “ouiiiiii mais c’est un portage des versions PS3 ou Xbox 360 c’est normal que ce soit facile”. Eh bien non, car les développeurs se sont basés sur les versions PS4 et Xbox One, avec le même moteur. Évidemment des petites concessions sont faites pour respecter la fluidité du titre qui est à 30FPS constant, 720p en nomade, 1080p en docké. Je n’en parle jamais d’habitude, mais là je trouve que c’est important de le soulever.

Côté durée de vie, avec les deux aventures et tous les DLCs sortis pour ces jeux sont dans la cartouche. Aucun téléchargement requis : absolument tout est sur la cartouche (sauf mise à jour prochaine s'il y a). Côté bande son, tout est fait pour se sentir oppressé dans ce métro mais sans trop en faire.


Bon je ne sais plus quoi vous dire en réalité mise à part que je vous recommande très chaudement Metro Redux sur Nintendo Switch. Et ce, même si vous avez déjà fait le titre. Le fait d’avoir 2 excellents FPS dans son sac partout avec soit est un réel plus. Je tire une nouvelle fois mon chapeau bien bas aux développeurs pour ce portage d’excellente qualité.

Test de Pikabsynthe

On a aimé :
  • La qualité du portage
  • Deux jeux avec ces DLCs dans la même cartouche sans aucun téléchargement
  • L’histoire d’Artyom
  • L’ambiance générale du jeu
  • Au final : presque tout

On a moins aimé :
  • La musique un peu en retrait ?
  • Les contrôles qui demandent un temps d’adaptation pour les non habitués


Genre : Action, FPS
Taille eShop :  6 436 MB (Metro 2033 Redux) + 7 815 MB (Metro: Last Light Redux)
Développeur / Éditeur : 4A Games / Koch Media

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie. Les images publiées dans ce test sont issues de nos propres sessions de jeu et la note attribuée reflète notre propre avis personnel.

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