C’est avec un grand retard certes, que j’ai découvert le manga Bestiarius, que je ne connaissais que de nom. Pour être totalement transparent avec vous, sachez que j’ai pu rattraper ma lecture suite à la réception du coffret Prestige de la série, édité par Kazé ! Un coffret de toute beauté d’ailleurs car en plus d’embarquer les 7 tomes, cet énorme coffret offre 7 ex-libris de grande qualité correspondant aux 7 couvertures de tomes mais affichant bien plus de détails, ainsi qu’un dessin exclusif. Il n’y a pas à dire, ce coffret est juste somptueux. Sur ce, découvrons un peu plus en détails ce manga de Masasumi Kakizaki.
Résumé de l’éditeur :
Ier siècle après J.-C., Finn, le plus puissant bestiarus à avoir jamais foulé le sol de l'arène, et Durandal, la wyverne gigantesque, ont déclaré la guerre à Rome. L'empereur, et surtout son ingénieuse épouse Domitia, décident alors de combattre le mal par le mal en faisant appel à un redoutable gladiateur : Saeros l'elfe noir... Sa haine et sa soif de destruction pourraient bien sonner le glas des rebelles d'Hebden comme celui de l'Empire !
Si vous êtes fan de l’univers fantasy, qui plus est avec une histoire qui prend vie dans une époque historique, vous serez comblés ! Le but ici n’est pas de vous dévoiler ce qu’il se passe dans chaque tome, ce serait vous spoiler. Du coup, je préfère éviter de vous divulguer quoi que ce soit d’un point de vue scénaristique, notez jusque que certaines personnages (des héros de la série) sont élevés et entraînés par des créatures, et m’attarder plutôt sur l’aspect visuel, le caractère des personnages et autres…
Déjà, ce qui m’a énormément plu, en plus d’une excellente histoire traitant d’une rébellion contre un système violent où des gladiateurs se retrouvent à affronter des créatures et autres fauves, c’est le côté graphique de cette œuvre. Le coup de crayon est d’une précision, c’est tout bonnement somptueux ! Et on apprécie ces dessins de bien des manières, que ce soit autour des personnages, du bestiaire mais aussi des décors et j’en passe… Les combats auxquels nous assistons sont d’une puissance visuelle, ça en devient hallucinant même ! Par contre, il faut préciser que la violence fait parti intégrante du manga, qui n’est donc pas à mettre entre toutes les mains. Je dirais même que pour du shonen le niveau de violence est plutôt élevé.
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| Lire le 1er chapitre du tome 1. |
Ensuite, on apprécie grandement la profondeur des protagonistes mais aussi de certaines créatures. Ces dernières disposent toutes aussi bien d’un travail approfondi sur leur design mais aussi leur caractère. C’est assez intéressant de voir à quel point elles jouent un rôle de père ou de grand frère auprès des héros. Au fur et à mesure d’avancer dans Bestiarius, de nouveaux personnages entrent en jeu, et tous écopent d’une histoire qui leur est propre. Chacun d’eux dégage un charisme très personnel, disposant d’un caractère fort, de sa propre vision des choses et nous apprenons même pourquoi ils en viennent à entrer dans l’arène. Et comme je le précisais, les affrontements dans les arènes sont propices à beaucoup de violence, la bravoure faisant rage ! Nul doute que vous serez pris de frissons à la découverte de certaines planches tant le coup de crayon est précis et vif à la fois. Je pense que vous serez aussi servi niveau émotions.
Bestiarius est une œuvre très riche, se concluant en 7 tomes avec un coup final assez fort. Nul doute que vous serez marqué son scénario touchant, violent et percutant ! Sans manqué de dessins maîtrisés, avec des combats fluides et violents, le tout parfaitement dosé d’une main de maître. Une lecture fortement recommandée, surtout si vous êtes fan du genre fantasy. Et si vous ne l’êtes pas, je vous conseille tout de même de vous y risquer tant le manga a beaucoup à offrir.
Un grand merci à Anita, Shana et aux éditions Kazé pour la réception de ce magnifique coffret que vous pouvez découvrir plus en détails ci-dessous.
GeeKritique de Samy Joe
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