mercredi 8 mai 2019

[TEST] My Time at Portia sur Nintendo Switch

Après une sortie en premier lieu sur l'eShop Nintendo Switch, c'est avec grand plaisir que nous écopons désormais (depuis le 16 avril 2019) d'une version physique de My Time at Portia. Le jeu est développé par l'équipe Pathea, la version ici présente nous est éditée par Team 17 quant à la distribution française nous la devons à Just for Games. Je remercie d'ailleurs ces derniers qui m'ont gracieusement fait parvenir une version physique afin de pouvoir tester le jeu. Sans plus attendre, je vous propose donc d'embarquer à mes côtés, direction Portia !


Avant d’arriver à Portia et d’entamer un quotidien qui vous réservera bien des surprises, vous allez devoir commencer par créer votre avatar. Pour cela, plusieurs caractéristiques s’offrent à vous : visage, yeux, lèvres, cheveux, sourcils, couleurs de la peau et des yeux, prénom et j’en passe… Une fois cette étape passée, Presley nous accueille et nous conduit vers l’étable laissée par notre cher père. Il nous remet ensuite une lettre de ce dernier. On y lit notamment ses remords au fait de ne pas avoir été un bon père. Une fois la lecture terminée, il nous revient de gérer alors l’atelier qu’il faudra tout aussi bien le réparer car il faut avouer qu’il n’est pas en très bon état. Et pour cela rien de plus simple, il faudra commencer par trouver et user des bonnes ressources pour le remettre à neuf.

Mais My Time at Portia va bien au-delà d’une simple remise à neuf de notre atelier. Oh que oui ! On va ici se retrouver à faire fluctuer notre atelier et il faudra pour cela créer plusieurs machines en tous genres. Ces machines nous permettront de palier à la demande des villageois et de la Guilde des Commerces, il faudra honorer diverses quêtes d’ordre secondaire en plus des principales. Au programme : de la récolte de ressources en tous genres, de l’élevage d’animaux mais il faudra aussi créer des meubles et autres outils, cultiver toutes sortes de plantes… On n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer et c’est peu dire car il y a aussi beaucoup de monde à rencontrer dont il faudra prêter attention aux affinités qu’on souhaite approfondir. Nous avons la possibilité de discuter avec les villageois mais aussi de leur offrir des cadeaux et même de jouer à Pierre-Papier-Ciseau ou encore de les combattre dans une arène. Tout cela a son importance sans oublier de garder un œil sur les événements importants qui vont se dérouler au cours de l’année (un peu comme dans animal Crossing). Et tout cela se fait dans la joie et la bonne humeur. Ce genre d’actions permet alors de gagner en affinité et de récolter par la même occasion des pièces de monnaie. Attention, ce n’est pas fini ! Je disais qu’il y avait de quoi faire dans ce titre et pour cause, sachez qu’il vous est même possible de trouver votre âme sœur, de l’épouser et de bientôt fonder une famille !


Alors certes tout ça c’est bien beau, écoper d’un tel contenu n’est pas déplaisant et on peut y passer de nombreuses heures à réaliser toutes sortes de quêtes, en s’aventurant dans les ruines à la recherche de toutes sortes d’objets et autres ressources nécessaires… Mais qu’en est-il d’un point de vu technique, graphique, sonore… ?

On se retrouve donc à explorer de fond en comble l’île où l’on s’est installé mais avant de pouvoir profiter de son jeu, sachez qu’une fois lancé vous patientez un sacré moment avant de pouvoir jouir pleinement de votre jeu. On ne va pas se mentir et bien que les développeurs aient amélioré les temps de chargement, il vous faudra non moins encore 3 grosses minutes avant de pouvoir accéder au menu du jeu puis 2 bonnes autres minutes avant commencer votre journée (chargement de votre sauvegarde), puis 1 minutes 30 pour sortir de votre atelier ! Le chargement de partie met une plombe et le jeu a été testé depuis une cartouche. C’est vraiment l’un des points qui m’a le plus gêné durant mon test. Après pour ce qui est de la navigation dans le menu ça reste correct mais ça pourrait tout de même être mieux. Je suis peut-être trop exigeant sur cet aspect mais il est primordial, selon moi, de pouvoir naviguer et d’opter pour telle ou telle action de manière simple et rapide. Tout comme le fait de comprendre comment réaliser tel outil ou telle machine et c’est loin d’être le cas, surtout pour les novices.


Comme je l’évoquais, pour réaliser les diverses quêtes qui nous seront demandées il faudra construire certaines machines qui permettront elles-mêmes de fabriquer le nécessaire demandé. Mais voilà, je trouve que le manuel mis à notre disposition n’est pas des plus explicites : il faut construire une machine pour ensuite construire certains objets afin de réaliser une partie des requêtes demandées. J’ose le fait de dire que par moments ce système s’avère légèrement pénible mais faisons abstraction car bien d’autres choses remontent le niveau du jeu. Les quêtes sont donc nombreuses, on peut donc les accepter sur le panneau de la Guilde des Commerces ou en parlant à un villageois dont un « ! » s’affiche au-dessus de sa tête. Les mécaniques de jeu ne sont donc pas forcément des plus intuitives de prime abord mais force de persuasion le gameplay s’assimile davantage et on gagne en assurance. Le plaisir de jeu n’en devient alors que plus grand !

Pour réaliser tout ce dont nous avons besoin à l’atelier, il faudra alors passer son temps à couper des arbres, fouiller à droite à droite sans manquer d’explorer de fond en comble chaque recoin de la carte à la recherche de minerais et autres reliques par exemple. Fort heureusement, vous écoperez d’un détecteur de reliques qui vous sera fort utile. En termes d’équipements, vous débloquerez aussi le fait de pouvoir prendre de belles photos mais le principal de vos outils devra être construit de vos mains. Vous accéderez à vos divers équipements depuis l’inventaire qui regroupe bien des onglets : gestion de son personnage, listing du relationnel avec les divers villageois, accès au manuel de construction, listing des missions, accès au calendrier ou encore à l’album photo.


L’exploration est l’une des choses que j’apprécie dans ce genre de jeu, partir à la recherche du nécessaire à dos de lama par exemple, sans oublier de faire de nombreuses trouvailles. Par contre, certains endroits et autres recoins seront pénibles dans le sens où la caméra sera positionnée de manière assez pénible. Ce genre de désagréments se produit davantage dans les tunnels et autres endroits trop profonds. C’est là que vous pourrez alors user de votre jet-pack afin de reprendre de l’altitude. Aussi, pensez à faire le tri dans votre inventaire car je me suis fait avoir dès ma première fouille, n'ayant pas de place pour stocker mes trouvailles. Pour ce qui est des donjons, vous pourrez passer par le menu afin d’être renvoyé illico presto au début de celui-ci si vous y étiez bloqué d’une manière ou d’une autre. C’est d’ailleurs dans ces donjons que vous vous retrouverez face à des boss, un peu comme dans un The Legend of Zelda. Après, il faut avouer aussi qu’ils ne sont pas des plus coriaces, je trouve.

My Time at Portia offre un système de jeu et des mécaniques intéressantes comme par exemple le fait de devoir se reposer ou manger un petit quelque chose afin de retrouver des forces, car oui dans le jeu toute action menée de votre part vous coûtera une certaine quantité de Fortitude (comme une barre de santé). Celle-ci va donc s’épuiser au fur et à mesure que vous user de vos outils et autres actions. On soulèvera aussi le fait que votre montée en level est importante et qu’il ne faut pas passer à côté de votre arbre de compétences. Ce dernier est très complet et propose diverses aptitudes. Il ne tient donc qu’à vous de faire le nécessaire afin d’éviter ce désagrément journalier de perte de force et de vous requinquer à bon escient grâce aux compétences !


J’ai apprécié pas mal de choses lors de mes diverses sessions de jeu et je constate que je ne vous ai pas encore parlé de l’aspect graphique de My Time at Portia. Eh bien, sachez que j’ai grandement apprécié l’aspect visuel que nous offrent les développeurs de chez Pathea ! On écope d’un univers très coloré, le rendu visuel est très propre, c’est vraiment agréable d’évoluer dans un tel monde. Les décors sont bien peaufinés, et il en va de même pour les divers habitants. L’intérieur de bâtiments est tout aussi bien garni, on s’y sentirait bien y vivre ! Le rendu visuel est vraiment attrayant, les couleurs chatoyantes et on prend tout autant plaisir à y jouer en version portable. Me concernant, j’ai tout de même passé mes plus grandes heures en jouant sur ma TV. Pour ce qui est donc de l’esthétique, My Time at Portia s’en sort haut la main. Et je dois dire que le côté musical offre de quoi apprécier davantage le jeu. La bande son est vraiment bien maîtrisée, tenant compte des diverses situations et comportements de chacun. De même que les sonorités diffèrent dans les ruines et autres endroits.

Je me suis ici permis de partager quelques mots avec vous concernant My Time at Portia suite à sa sortie en version physique que vous pouvez vous procurer chez nos amis de Just For Games en suivant ce lien. En ce qui me concerne, je dois avouer que je n’ai pas encore finalisé toutes les quêtes proposées dans le jeu mais j’en dispose d’un grand nombre à mon actif, ayant déjà un bon paquet d’heures au compteur. J’ai donc à ce jour constaté de très bonne choses et de moins bonnes mais ces dernières restent assez minimes face aux moult qualités du jeu. Le gros point noir reste pour lors les temps de chargements qui, bien qu’ils aient été revus, vont de nouveau l’être selon les développeurs/éditeurs. On peut remercier ces derniers qui restent à l’écoute de leur communauté afin de rendre meilleure l'expérience de jeu !

Test de Samy Joe

Ce qu’on a aimé :
  • Son côté très addictif
  • Son rendu visuel plein de charme, aux couleurs chatoyantes
  • Un fond sonore maîtrisé et bien diversifié
  • Sa grande durée de vie (quêtes principales + quêtes annexes)
  • L’arbre de compétences très complet
  • Les diverses actions/situations possibles

Ce qu’on a moins aimé :
  • Les temps de chargements (mais on l’a déjà dit plus d’une fois)
  • Les quelques angles de la caméra mal positionnés


Prix : 29.99€ (eShop) – 39.99€ (version physique chez Just For Games)
Genre : Aventure, RPG, Simulation
Taille eShop : 2 576,35 MB
Développeur / Éditeur : Pathea / Team 17

Test réalisé depuis une version presse gracieusement fournie par l’éditeur. Les images publiées dans ce test sont issues de nos propres sessions de jeu (durant les 2 premières heures pour ne pas trop vous en dévoiler) et la note attribuée reflète notre propre avis personnel.

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